La main sur la porte / Réaliste
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La main sur la porte / Réaliste
petit texte que j'ai écrit tout à l'heure, enjoy.
Il y a une porte. Elle est grande, elle est blanche, elle est lisse, elle en bois. Cinq doigts fins et presque translucides, fixés fragilement sur une main tremblante, s’avancent. Délicatement, ils se saisissent à l’unisson de la poignée grise et froide qui gît au centre de la planche. Leur coordination parfaite rappelle un ballet. Des veines viennent à saillir à la surface de la peau blanche de l’extrémité ; on comprend que des muscles enfouis se contractent. Lentement, la poignée est entraînée dans un mouvement circulaire de cent quatre-vingt degrés, puis elle se heurte à un cran d’arrêt. Furtivement, la main desserre son emprise et se retire. Il y a une porte. Le silence pesant. La lumière blanche. Un doigt, le majeur, se montre ; il est suivit de près par l’index et l’annulaire, apparaît ensuite l’auriculaire, et enfin le pouce. La main est de retour. Cependant, elle prend une autre direction. Elle semble hésiter, oscillant vaguement de gauche à droite, mais finit par se poser, très délicatement, au centre de la porte, comme un papillon de chair sur une étrange fleur. Les frottements aériens se taisent, le silence à nouveau. Soudain, les ongles se mettent à blanchir un peu, puis c’est toute la phalange environnante qui claircit et paraît étrangement grossir. Un imperceptible tressaillement permet de comprendre que la main exerce une pression croissante sur la porte. C’est ainsi que, dans un léger grincement, la porte cède. Elle s’ouvre.
Il y a une porte. Elle est grande, elle est blanche, elle est lisse, elle en bois. Cinq doigts fins et presque translucides, fixés fragilement sur une main tremblante, s’avancent. Délicatement, ils se saisissent à l’unisson de la poignée grise et froide qui gît au centre de la planche. Leur coordination parfaite rappelle un ballet. Des veines viennent à saillir à la surface de la peau blanche de l’extrémité ; on comprend que des muscles enfouis se contractent. Lentement, la poignée est entraînée dans un mouvement circulaire de cent quatre-vingt degrés, puis elle se heurte à un cran d’arrêt. Furtivement, la main desserre son emprise et se retire. Il y a une porte. Le silence pesant. La lumière blanche. Un doigt, le majeur, se montre ; il est suivit de près par l’index et l’annulaire, apparaît ensuite l’auriculaire, et enfin le pouce. La main est de retour. Cependant, elle prend une autre direction. Elle semble hésiter, oscillant vaguement de gauche à droite, mais finit par se poser, très délicatement, au centre de la porte, comme un papillon de chair sur une étrange fleur. Les frottements aériens se taisent, le silence à nouveau. Soudain, les ongles se mettent à blanchir un peu, puis c’est toute la phalange environnante qui claircit et paraît étrangement grossir. Un imperceptible tressaillement permet de comprendre que la main exerce une pression croissante sur la porte. C’est ainsi que, dans un léger grincement, la porte cède. Elle s’ouvre.
Dernière édition par Antinéa le 25/11/2009, 15:02, édité 1 fois
Antinéa- Amis Artiste
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Date d'inscription : 09/11/2009
Re: La main sur la porte / Réaliste
Oway, super. Lente et poétique progression vers un acte aussi anodin que d'ouvrir une porte. Bravo.
Re: La main sur la porte / Réaliste
môrci, môrci
Antinéa- Amis Artiste
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Age : 31
Date d'inscription : 09/11/2009
Re: La main sur la porte / Réaliste
Sympa ! Très original, on retrouve tout à fait ton style d'art, j'adopte ^^
Par contre : revois un peu la mise en forme, c'est tout chelou comment tu la fais, et on revient souvent à la ligne comme ça alors que t'as tout une page =)
Je trouve que le terme "unisson" ne va pas bien ici.
Et il y a des phrases où la formulation ou la ponctuation est bizarre... Exemple : "Des veines viennent à saillir à la surface de la peau blanche de l’extrémité"
Par contre : revois un peu la mise en forme, c'est tout chelou comment tu la fais, et on revient souvent à la ligne comme ça alors que t'as tout une page =)
Je trouve que le terme "unisson" ne va pas bien ici.
Et il y a des phrases où la formulation ou la ponctuation est bizarre... Exemple : "Des veines viennent à saillir à la surface de la peau blanche de l’extrémité"
Re: La main sur la porte / Réaliste
pour la mise en page en fait c'est parce que je copie-colle direct de word, mais Pike m'a donné une technique pour qu'elle se mette correctement.
"unisson" je trouve ça cool et pour la phrase que tu as citée je peux comprendre ce que tu veux dire, mais quand on tient bien compte du fait que "extrémité" est mis pour "main" il ne me semble pas que ça pose de problème.
"unisson" je trouve ça cool et pour la phrase que tu as citée je peux comprendre ce que tu veux dire, mais quand on tient bien compte du fait que "extrémité" est mis pour "main" il ne me semble pas que ça pose de problème.
Antinéa- Amis Artiste
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Date d'inscription : 09/11/2009
Re: La main sur la porte / Réaliste
c'est vrai que pour moi "à l'unisson" signifiait "ensemble", mais ne sachant par quoi remplacer le terme je vais le laisse pour l'instant.
néanmoins je me coucherai moins bête ce soir, merci.
néanmoins je me coucherai moins bête ce soir, merci.
Antinéa- Amis Artiste
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Date d'inscription : 09/11/2009
Re: La main sur la porte / Réaliste
Original et frais ^^
Unisson, je l'aurai utilisé aussi dans ce cas de figure. Mais bon, je ne pense pas posséder les plus grandes capacités sur le sujet de la grammaire française !
Unisson, je l'aurai utilisé aussi dans ce cas de figure. Mais bon, je ne pense pas posséder les plus grandes capacités sur le sujet de la grammaire française !
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