Mes guignols de l'info (mise à jour quotidienne) / Humour médiatique

En fait, Il y a un quiproquo entre Stalone et PPDA, Stalone parle du noir fou, antisémite etc. et PPDA pense qu'il parle en fait de Mc Cain

Voilà, merci Alex !

Il manque des jours quand je ne pouvais hélas plus aller sur Internet, mais je vais essayer de me rattraper !

Merci pour vos coms !

...je croyais que c'était Bush (connait pas Mc Cain (sauf les patate et les frites))

Mc Cain c'est le type de l'autre parti (républicain, si je me rappelle bien...)

Barack Obama et Hilary Clinton parti démocrate (comparable à la gauche)
John McCain et Georges Bush parti républicain (comparable à la droite)

Pas toute a fait comparable à la gauche

oui mais si on veut vraiment faire un parallèle...
enfin les démocrates c'est les plus à gauche.

PPDA – L'événement de ce jeudi 5 juin, c'est la statue de cire de Nicolas Sarkozy qui vient d'entrer au musée de Madame Tussaud à Londres.

Nicolas Sarkozy à côté de sa statue apparaît dans l'écran noir derrière.

Nicolas Sarkozy – Ah la la, vous avez vu ma statue comment qu'elle est belle tellement c'est ma statue ?

PPDA – Vous êtes fier de votre statue monsieur le président ?

Nicolas Sarkozy – Et les vêtements ! Tu sais combien ils ont coûté les vêtements ? Oh, je te dis pas le prix, c'est indécent !

PPDA – Euh...

Nicolas Sarkozy – Cinq mille balles ! Et les chaussures, tu sais combien elles ont coûté ?

PPDA – Oui oui euh... Et si vous ne parliez plutôt de vous, monsieur Sarkozy... ?

Nicolas Sarkozy – Ah ? Vous avez vu ma nouvelle montre ? Eh, je vous dis pas le prix c'est indécent !

PPDA – On n'est pas sorti de l'auberge...

♪


PPDA – Nous sommes en 2008, vous regardez trop la télévision, bonsoir. Aujourd'hui, c'est un expert des incidents du 11 septembre qui nous accompagnera tout au long de ce journal pour revenir sur le procès de Khaled Cheikh Mohammed, l'homme qui aurait suggéré à Ben Laden les attaques.

Oussama Ben Laden, arrivant – Bijour bijour ! Je me présente, Oussama Ben Laden, chef de chantier à New York.

PPDA – Oussama Ben Laden ? Mais qu'est-ce que vous faites là ?! Où est passé l'expert ?

OBL – Oh, ça me concerne plus moi que lui, alors je l'ai envoyé faire un tour.

PPDA – Un tour ?

OBL – Ben oui. Remarque, c'est pas grand chose. Moi, des tours, je m'en suis déjà fait deux ! Hi hi hi hi !

PPDA – Mon Dieu... Donc procès de Khaled Cheikh Mohammed, le « cerveau » présumé du 11 septembre, qu'est-ce que ça vous fait ?

OBL – Ah ben, ça mi rappelle pleins de beaux souvenirs tu sais. Quand on était petit, on était souvent ensemble.

PPDA – Ah bon ?

OBL – Oui, je me rappelle toutes ces soirées que nous passions à étudier le Coran ! Et même parfois des journées entières ! On étudiait, étudiait ! Je me rappelle, une fois il vient chez moi et devine ce qu'on fait !

PPDA – Euh... je ne sais pas.

OBL – Ben on a étudié le Coran ! Hi hi ! C'était le bon temps !

PPDA – Mais Oussama, c'est justement très grave ce qui arrive en ce moment. Ca peut aller jusqu'à la peine de mort de votre ami !

OBL – Et alors ? Je m'en fous complètement.

PPDA – Ah bon... Mais cela rappelle en plus les tortures appliquées par la CIA et vivement critiquées. Vous vous rendez compte, l'utilisation de la noyade à notre époque !

OBL – Ah, c'est une honte !

PPDA – Vous nous rassurez Oussama.

OBL – Ben oui, la noyade ! Aujourd'hui, on a l'électricité, le gaz, des tonnes de produits toxiques rigolos ! Avec tout le fric qu'ils ont ces américains, ils pourraient se marrer !

PPDA – Euh... En parlant d'américains, ça rappelle que Khaled Cheik refuse justement de prendre un avocat car le fait qu'ils soient dirigés par Bush le gêne...

OBL – Mi c'est normal ! C'est une vraie société de dégradés ! Regardez, tout à l'heure dans la rue, une clocharde m'a demandé un coup de main parce qu'elle était tombée par terre !

PPDA – Et ?

OBL – Dans la gueule qu'elle se l'est pris le coup de main ! Elle avait même pas de foulard cette 'spice di counasse ! Y aurait eu plus de cailloux que je l'aurais lapidée ! J'ai dû faire avec les canettes qu'il y avait par terre ! Nan , vous êtes vraiment dans une société de barbares !

PPDA – Bon, au moins dans notre société, on sait que ce procès ne se terminera pas forcément fatalement. La chaise... ou avec un peu de chance la corde. Allez, à tchao bonsoir !

"Le coups de main" ><

Viva la cantina.

Super sympa !

PPDA – L'événement de ce vendredi 6 juin, c'est le chômage qui est à son plus bas niveau depuis vingt ans.

Xavier Bertrand apparaît dans l'écran noir derrière.

PPDA – Monsieur Xavier Bertrand c'est une assez bonne nouvelle dont il faut vous remerciez...

Xavier Bertrand – Oh non, je vous en prie. Vous savez, il est normal que le gentil ministre que je suis fasse son gentil travail en aidant les gentils chômeurs. Donc vous êtes très gentil mais c'est tout à fait normal.

PPDA – Toutefois, les socialistes prétendent que vous ne seriez en rien impliqué dans cette baisse qui serait due au nombre de retraités...

Xavier Bertrand – Vous savez, je comprends très bien les gentils socialistes avec leurs gentilles idées à qui ça doit faire gentiment très mal de voir un chiffre pareil. Mais si ces gentils rageux pouvaient nous foutre gentiment la paix en fermant leur gentil clapet, ça nous ferait de gentilles vacances.

PPDA – Vous êtes vraiment quelqu'un de gentil vous.

Xavier Bertrand – Oh je vous en prie, moi je suis gentil, mais vous, vous êtes encore plus gentil.

♪

PPDA – Nous sommes en 2008 et vous regardez trop la télévision, bonsoir. Tennis maintenant : Monfils s'est finalement fait battre par Federer.

Nelson Monfort apparaît dans l'écran noir derrière.

PPDA – Nelson Monfort, qu'avez-vous pensé de cette défaite ?

Nelson Monfort – Eh bien écoutez Patrick c'est incroyable, it's incredible, on a perdu et c'est vraiment une surprise à laquelle on ne s'attendait pas, a surprise that we don't attendais, c'est pour ça que le tennis existe, pour des émotions pareilles, for emotions pareilles.

PPDA – Vous n'êtes pas un peu trop ironique là ? Monfils a tout de même gagné un set.

Nelson Monfort – Il faut l'avouer, Monfils a réussi à en mettre un, Myson réussit to put one, et pendant un instant il faut bien avouer que nous y avons cru, we think that était possible que the miracle existed.

PPDA – Qu'avez-vous pensez de la France pendant Rolland-Garros au final ?

Nelson Monfort - Eh bien pour des français on s'en est vraiment pas mal tiré, we are vraiment des bigs bigs losers.

PPDA – Bon, il y a quand même une différence entre le foot et le tennis français. Le tennisman met toujours la balle dans le filet, le footballeur, jamais. Allez, à tchao bonsoir !

PPDA – L'événement de ce lundi 9 juin, c'est bien sûr le match France-Roumanie qui s'est terminé par le score de 0-0.

Raymond Domenech apparaît dans l'écran noir derrière.

PPDA – Alors Raymond, comment avez-vous perçu ce match ?

Raymond Domenech – Eh ben, je suis hyper joyeux hein. Franchement après le match, toute l'équipe a fait une grande fête.

PPDA – C'est vrai ?

Raymond Domenech – Ben non, qu'est-ce que tu crois abruti ? Evidemment qu'on est déçu de pas avoir marqué de but. T'as pas d'autres questions intelligentes encore ?

PPDA – Vous pensez que vous allez mieux vous en tirer au prochain match ?

Raymond Domenech – Evidemment tiens ! On sait déjà qu'on va avoir dans les 5-0.

PPDA – Vous en êtes sûr ?

Raymond Domenech – Ben non, on n'en sait rien ! On va s'entraîner puis on verra !

PPDA – Ah... Et comment expliquez-vous le manque de punch de la France ce soir ?

Raymond Domenech – A cause de Trézéguet, j'ai oublié de l'appeler pendant le match, et donc j'avais pas la forme pour motiver les joueurs.

PPDA – Non, sérieusement...

Raymond Domenech – Ok, sérieusement j'ai pensé à l'appeler parce que ça me rendrait trop triste qu'il ai pas les boules. Mais j'suis tombé sur son répondeur et donc c'est sa faute.

♪


PPDA – Nous sommes en 2008, vous regardez trop la télévision, bonsoir. Politique maintenant : Jacques Chirac a ouvert aujourd'hui la fondation Chirac, en présence de Nicolas Sarkozy.

Court-métrage :

Au milieu du 13h :

Jean-Pierre Pernaud - Après ces reportages qui montraient les trois viols, les cinq meurtres et les six voitures brûlées du jour, intéressons-nous un peu à la politique où l'ancien Président d'avant Nicolas Sarkozy a lancé une fondation où s'est rendu notre Président actuel. Reportage de Sylvie Pinatel.

La vidéo commence. On voit Nicolas Sarkozy par la porte de son bureau en train de chercher discrètement quelle Rolex il va mettre.

Voix off - Nicolas Sarkozy est encore en train de travailler quand nous arrivons à l'Elysée. Il a beau être très occupé, il décide tout de même d'aller voir le lancement de la fondation de son prédécesseur.

Nicolas Sarkozy, en interview - Oui, je pense qu'il est de mon devoir d'assister à de tels événements, ce qui fera d'ailleurs sans doute plaisir à notre ancien Président. Comme vous pouvez le voir, j'ai mis pour l'occasion une magnifique Rolex et une chemise de chez Dior dont je ne vous dirai pas le prix tellement il est indécent, deux mille balles pour ne pas le citer.

Voix off - Comme on peut le voir sur ces images, Nicolas Sarkozy prend sa limousine de fonction pour se déplacer. Il nous a permis de nous asseoir à coté de lui.

Nicolas Sarkozy - Est-ce que vous vous rendez compte que vous êtes assis là où Carla se met d'habitude ? D'ailleurs, vous avez vu comment elle belle tellement elle est mannequin tellement c'est ma femme ? Ah non, franchement, c'est un privilège hein.

Le chauffeur - Nous sommes arrivés.

Nicolas Sarkozy - Euh... où ça déjà ? Ah oui, c'est vrai ! (Il sort de la limousine) Et puis il est important de s'engager pour des causes importantes, le...

Le caméraman - C'est de l'autre côté de la rue, monsieur le Président.

Nicolas Sarkozy - Ah, euh, oui oui. Mais tiens, ce n'est pas monsieur Chirac là-bas ? (il s'avance).

Jacques Chirac - Bonjour mon petit Nicolas, ça fait plaisir de te voir (il tente de faire bonjour à la caméra mais elle se met dans son dos de sorte que l'on voit Sarkozy).

Nicolas Sarkozy - Bonjour monsieur le Président, ça fait plaisir de vous revoir.

Jacques Chirac - Ca me rappelle le bon vieux temps où j'étais Prési...

Nicolas Sarkozy - Oui ben c'est moi maintenant hein, on va pas se perdre dans les souvenirs. Parlons plutôt de ton entreprise là.

Jacques Chirac - La fondation Chi...

Nicolas Sarkozy - Voilà, bon dépêche-toi ça va commencer.

Jacques Chirac - Bon et bien assied toi ici, le caméraman peut me suivre s'il le désire.

Jacques Chirac part, le caméraman le suit quand il se fait retenir, il se retourne vers Nicolas Sarkozy qui s'assoit. Le discours de Chirac commence, la caméra se tourne vers lui puis se retourne vers Sarkozy qui chuchote :
-Bon, coupe.

Nicolas Sarkozy, plus tard en interview - Ouais, ben c'était pas mal, le point sur l'écologie m'a d'ailleurs rappelé que j'ai discuté avec la dirigeante allemande avec qui j'ai surtout parlé de trois...

Jacques Chirac - Ah te voilà toi, je t'ai cherché partout. Tu en as pensé quoi ?

Nicolas Sarkozy - J'allais justement y aller c'est dommage. Une prochaine fois peut-être. Et bonne chance pour ta truc, là.

Jacques Chirac - La fondation Chi...

Nicolas Sarkozy - C'est ça, salut. (Il entre dans la voiture avec le caméraman) C'est que j'ai pleins de rendez-vous moi, je...

Jacques Chirac, à la fenêtre - Sinon si vous voulez faire un don vous pouvez...

Nicolas Sarkozy - Oui monsieur Chirac. Allez démarre.

Jacques Chirac, qui court après la voiture - Pour faire un don, il vous suffit d'appeler à notre numéro ou d'envoyer l'argent à Fondation Chi... (Il tombe).

Nicolas Sarkozy - Donc si vous voulez l'aider à financer son usine je-sais-plus-quoi, vous chercher sur le web.

Jean-Pierre Pernaud - Voilà, donc c'était la visite du Président à un endroit. N'hésitez pas à envoyer de l'argent par téléphone ou par la Poste à l'Elysée pour financer l'anniversaire du Président qui est dans seulement sept mois.

Si Pernaud c'est qui je pense

Je suis mdr^^. C'est toujours excellent . C'est pour cela, que je t'offre un immense

Tout est noir. Soudain, un spot vient éclairer PPDA entouré de deux filles.

PPDA, de dos, puis se retournant, accompagné d'une musique rap – L'événement de ce mardi 10 juin
C'est les chiffres horribles de la discrimination à l'embauche
Oui, il faut avouer qu'elle et son cœur sont complètement disjoints
Désormais avec toutes ces nouvelles recrues, qui s'en met plein les poches ?
C'est les femmes, comme Chazal, qui viennent te piquer ton taf
C'est les blacks, comme Roselmack, qui prennent ta ce-pla quand t'es pas là
Et surtout, c'est les jeunes, à la sauce Ferrari, qui se croit tout permis
Mais mon frère, tu oublies un peu vite qui je suis :
PPDA, 21 ans de carrière, je suis peut-être un mec, vieux, blanc
Mais je peux « rapper » quand tu veux, le rap est dans mon sang
Alors je te le dis, mon frère
Avec ces foutus lois anti-discrimination, on va pas se laisser faire !

♪

PPDA, normalement – Nous sommes en 2008 et tu regardes trop la télévision mon frère, bonsoir. Grève maintenant : le mouvement d'aujourd'hui a été très peu suivi par les agents de l'Etat.

Aimé Jacquet apparaît dans l'écran noir derrière.

Aimé Jacquet – Ah, mais je les comprends tout à fait ces français moi, hein.

PPDA – Aimé Jacquet ? Vous pensez que c'est dû à quoi ?

Aimé Jacquet – Tu as vu un peu le match France-Roumanie hier ? Bon Dieu, mais après ou tu te flingues, ou tu vas bosser pour oublier ton malheur ! On est humain nous quand même !

PPDA – Il faut avouer que le match d'hier n'a pas été terrible...

Aimé Jacquet – Quoi ? Mais ils nous font un score de Ligue 1 les français ! C'est contagieux putain ! Regarde, même l'Italie n'arrive plus à marquer de but ! Ah, je me rappelle le bon temps de 1998 où on avait réussi à mettre trois buts... Et maintenant je commente « ça »...

PPDA – C'est dur pour tout le monde de perdre un emploi qu'on aimait, m'sieur Jacquet.

Aimé Jacquet – Mais avec Elkabbach, c'est à croire que tout le monde s'y met en ce moment !

PPDA – Vous faites quoi pour occuper vos temps morts, maintenant ?

Aimé Jacquet – Un tiers du temps je regarde les matchs, le second tiers je pleure, et le troisième je vais à l'armurerie.

PPDA – A l'armurerie ? Mais pour quoi faire ?

Aimé Jacquet – Mais parce que mon rêve avant de mourir, c'est de voir crever Rothen, comme un ballon ! De voir Landreau réussir à attraper au moins une balle, quitte à ce que soit en pleine face ! Vous aussi d'Arvor, réalisez vos rêves avant qu'il ne soit trop tard !

PPDA – Moi, mon rêve, ça serait de rester devant une caméra jusqu'à la fin de ma vie. Je n'ai qu'à aller en Colombie par exemple, comme ça le jour où la télé sera là pour la libération des otages, je pourrais faire coucou à la caméra avant de mourir. Allez, à tchao bonsoir !

"n'a pas été terrible", il lui reste des echos jeun'z ou tu mettrais plutot : "n'a pas été très interessant" ou autre, plus soutenu ?

Sinon Super, encore mieux qu'hier, encore mieux que 10/10 mmmh, va falloir que je mette a jour ma facon de noter...

Super A DEMAIN !

Non, PPD dirait plutôt "n'a pas été terrible", je te l'assure, mais merci.

PPDA – L'événement de ce mercredi 11 juin, c'est bien sûr ces chiffres étonnants : Nicolas Sarkozy est plus dépensier à l'Elysée que Chirac.

Xavier Darcos apparaît dans l'écran noir derrière muni d'un tableau et d'un feutre.

Xavier Darcos – Allons allons, ces chiffres sont totalement erronés, et je peux aisément le prouver !

PPDA – Ah bon ?

Xavier Darcos, écrivant sur le tableau – Prenons au hasard les dépenses en objets de luxe de chaque président au long d'une année. Jacques Chirac a acheté un meuble de la somme imposante de 3 000 euros en mai.

PPDA – Et Sarkozy ?

Xavier Darcos – En janvier, il n'a acheté qu'une Rolex à 5 000 euros. En mars, trois chemises à 1 000 euros pièces. En juin, deux paires de Ray-Ban à 2 000 euros chacune, et pour finir, en novembre, on a enregistré le ridicule petit achat d'un nouveau téléphone portable à 1 800 euros.

PPDA – J'ai l'impression que des chiffres vous ont échappé. Mais continuez...

Xavier Darcos, avec une calculatrice – Maintenant, regardons les résultats. Chirac 5 000 euros en un mois. Sarkozy n'a dépensé lui que 1 150 euros en moyenne par mois sur toute une année !

PPDA – Ah, on ne peut pas faire mentir les chiffres !

Xavier Darcos – Et je vous invite à encourager notre président à continuer à économiser en achetant encore un peu plus.

♪

PPDA – Nous sommes en 2008 et vous regardez trop la télévision, bonsoir. Juridique maintenant : pour désengorger les prisons, Rachida Dati propose le bracelet électronique qui permet de surveiller l'individu le portant.

Rachida Dati apparaît dans l'écran noir derrière.

Rachida Dati, une boite en face d'elle et un bracelet électronique dans la main – Eh oui, avec ça, plus de problèmes !

PPDA – Mais vous déclenchez une vive polémique en...

Rachida Dati – Ah, je m'en doutais, c'est pour ça que j'ai prévu le coup, regardez. (elle ouvre la boîte et en sort des bracelets) Nous avons évidemment prévu différent types de modèles. Vous avez ici le modèle arc-en-ciel, dont les couleurs font rêver, le modèle rouge fluo, qui a la forme féerique d'un nuage, le modèle luxe fabriqué par Dior, pour ceux qui ont de quoi se l'offrir...

PPDA – Non, mais ça n'est pas ça le problème ! Un bracelet électronique, il est possible qu'il y ait des pannes, et que l'on puisse sortir de chez soi !

Rachida Dati – Mais nous y avons pensé, mon cher D'Arvor !

PPDA – Ah oui ?

Rachida Dati – C'est pour ça que nous avons inventé le modèle jaune à pois vert que l'on mettra à ceux qui tentent de s'échapper. Avec un bracelet aussi laid, ils n'oseront plus sortir de chez eux. Ah ah, on ne nous la fait pas à nous !

PPDA – Mais c'est juste esthétique...

Rachida Dati – L'esthétique, c'est la vie D'Arvor.

PPDA – Si c'est vrai, on comprend pourquoi l'environnement va si mal... Allez, à tchao bonsoir !

Super !
Avec ma nouvelle manière de noter ça fait
Sinon c'est

Ah! j'ai vu la création de ce jour se faire sous mes yeux!
Donc, tu sais déjà ce que j'en pense ^^

de mieux en mieux

Ouaaah ! Jules me note sur 100 maintenant ! Et j'ai eu 10 sur 10 sur cent ! Pas mal (je me comprends, et lui avec) !!
Moi aussi Vincent, il me semble que je m'améliore. Et ça fait plaisir !

PPDA – L'événement de ce jeudi 12 juin, c'est la communauté internationale qui promet environ 20 millions de dollars pour la reconstruction et le développement de l'Afghanistan. Une conférence où s'étaient rendus Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner.

Bernard Kouchner apparaît dans l'écran noir derrière.

Bernard Kouchner – Ô Afghanistan, avec tout l'argent que nous t'avons donné, moi et mes frères, tu vas pouvoir re-fonder un empire de justice et de loyauté, comme Dominic Purcell dans Equilibrium.

PPDA – Vous avez donc donné en tout 20 milliards d...

Bernard Kouchner – Attention ! Des hommes tenteront de reprendre le pouvoir, mais toi, tel Ben Kingsley dans Ghandi, tu devras les repousser sans faire appel à la violence !

PPDA – Monsieur Kouchner ?

Bernard Kouchner – Et si jamais ce sont des pays voisins qui essayent de t'envahir, repousse-les avec courage comme Tom Cruise dans La guerre des mondes !

PPDA – Allô ?

Bernard Kouchner – Et si le mal s'empare de ton esprit, sois fidèle aux Jedis et tel Mark Hamill, utilise la force pour pouvoir le vaincre !

PPDA – La régie ? Je crois qu'on a perdu le contact avec Bernard Kouchner.

Bernard Kouchner – Et si jamais un chasseur tue ta maman, fais comme Bambi et n'oublie jamais que la vie doit continuer et...

♪

PPDA – Nous sommes en 2008 et vous regardez vraiment trop la télévision, bonsoir. Aujourd'hui c'est Bernard Thibaut qui nous accompagnera tout au long de ce journal. Avec le secrétaire général de la CGT, nous reviendrons sur le fait qu'il est découvert qu'on l'espionnait... Ben, il n'est pas là ? (en mettant une main sur son oreillette) Quoi ? Il avait oublié un rendez-vous ? Mais comment on va faire nous ?

François Bayrou apparaît dans l'écran noir derrière. Il ne laisse dépasser que sa tête.

François Bayrou – Eh, Patrick ?

PPDA – Monsieur Bayrou ?

François Bayrou – Chuuut ! Tu peux garder un secret ?

PPDA – Ben, il me semble oui, viens François.

François Bayrou, arrivant sur le plateau – Tu ne dis rien à personne, hein ?

PPDA – Bien sûr que non, si c'est secret...

François Bayrou – Voilà, je crois qu'on m'espionne.

PPDA – Qu'on t'espionne ?

François Bayrou, le doigt devant la bouche – Chuuuut !

PPDA – Mais pourquoi t'espionnerait-on ?

François Bayrou – Mais ça t'avais pas semblé bizarre à toi, que j'ai que 3% aux législatives ?

PPDA – Ben... désolé, mais non.

François Bayrou – Eh bien, moi je sais pourquoi les gens n'ont pas voter pour moi. Ils avaient peur !

PPDA – Peur de quoi ?

François Bayrou – Ben mon parti est un dangereux agitateur d'idées ! Et les gens, ils avaient peur qu'il y ait des représailles s'ils votaient pour moi !

PPDA – Je crois que tu te fais des films là, François.

François Bayrou – Mais non, pas du tout ! Ecoute, hier je suis allé chez moi, et j'ai découvert qu'on avait fouillé dans ma maison !

PPDA – C'est pas vrai !

François Bayrou – Si, même que tout était rangé ! Alors que j'avais mis du bazar partout pour qu'ils sachent pas où chercher.

PPDA – François...

François Bayrou – Oui ?

PPDA – Ta femme de ménage, elle vient quel jour ?

François Bayrou – Ben le mercre... oh ! Tu veux dire que... ce serait elle qui aurait fouillé !?

PPDA – Non François je...

François Bayrou – Mais tu sais, j'ai d'autres preuves. Lundi, j'ai mis du scotch sur ma porte avant de partir, comme ils font dans les dessins animés. Le soir, je rentre, j'ouvre la porte, et j'entends « SCRIICH » ! Je baisse les yeux... eh ben le scotch, il était déchiré !

PPDA – Non mais François, qu'est-ce qu'il y a de si précieux chez toi ?

François Bayrou – Ben ma collec' de cartes Pokémon !

PPDA – Tu n'as pas des dossiers sur le Modem, des trucs comme ça ?

François Bayrou – C'est quoi un dossier ?

PPDA – Par exemple, c'est une feuille où tu notes ce qu'a fait le Modem tel jour.

François Bayrou – Ah ! Mais je connais ça ! Ca s'appelle un pokédex ! Par exemple, hier, j'ai attrapé Pikachu !

PPDA – Le mieux pour le centre, ça serait tout de même d'attraper des électeurs. Avec ou sans pokéball. Allez, à tchao bonsoir !

Sympa ! Je ne connais pas Bernard Kouchner et nous le vendredi 13, sinon parfait, de plus en plus parfait

PS : ... Kesce que tu fout chez toi ! Je suis au CDI la ! Tu reprends à quelle heure ? T'as des heures de perm's ?

^^

Bernard Kouchner c'est un ancien socialiste qui est passé à l'UMP (et oui, encore un...), il est ministre des Affaires étranères et européennes.
Il est toujours représenté avec un sac de riz sur l'épaule (en référence à son action fortement médiatisée en Somalie en 1993). Depuis qu'il est ministre des affaires étrangères, il est représenté comme un intermittent du spectacle, tour à tour acteur, metteur en scène ou réalisateur, à cause de ses envolées lyriques lors d'un discours de mise en garde contre l'Iran ou alors en faisant référence à sa participation en tant que chanteur lors de l'enregistrement d'un titre de rap germano-turc. Il est également prompt à renier ses propres idées et peut à la demande critiquer ou supporter la politique du gouvernement. Il se demande toujours : "Ca filme, là ?" et prend toujours des poses et des discours théâtraux.

Bayrou est un de mes personnages préférés dans les guignols j'adore son côté pueril et naïf ^^
De mieux en mieux, kév!
Snif, jules va intégrer Ankama, et kévin Canal +... MAIS QUI ME RESTERA-T-IL ???