Reveille le... / Pensées Sombres
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Reveille le... / Pensées Sombres
Aurais je le courage d'ouvrir les yeux ? De faire face ? Je ne sais pas, je suis terrifié. Tant de fois j'ai eu peur, tant de fois j'ai subi les misères que m'infligeait une âme trop sensible et tourmentée, je suis habitué maintenant, je n'ai plus peur du noir, plus peur de ce qui se cache et qui me guette depuis si longtemps... Mais là, là c'est différent. Je ressens sur ma peau le souffle de l'horreur que je peux percevoir s'agiter quelque part dans les ténèbres qui m'entourent. Relever les paupières, affronter la haine qui pèse sur l'air et qui s'engouffre en moi au rythme de ma respiration, des battements de mon cœur, qui retentissent tel un tambour solitaire, avant la bataille qu'il sait perdue d'avance, ouvrir les yeux serait une fin, un brisement, un début... Je me sais naïf et stupide, de pouvoir croire que cet état puisse me sauver, mais je ne peux pour autant le briser, j'ai peur, oui, je n'ai jamais osé l'avouer à quiconque, mais je suis terrifié, horrifié, non, je ne veux pas être vu, va-t’en ! Mon corps tremble, je me replis sur moi-même, cherchant à éloigner un froid qui n'as rien de physique, un froid qui gèle la flamme de la vie et t'emportes loin, seul et perdu...
Tu es toujours là, je te sens, je perçois ta présence et la rage que tu dégages telle une puanteur abominable et abrutissante. Laisse moi, pourquoi es-tu revenu ? Je t'avais pourtant chassé, je t'ai arraché telle la racine pourrie et je t'ai banni. Tu me nargues, tu te moques de moi, tu me hais, oui tu me détestes et tu m'adores et moi je ne veux pas de toi, non ! Tu était là oui, tant de fois, tu m'as sauvé de mes erreurs, du m'as consolé, tu m'as permis de me battre, oui je te dois tant, mais tu t'es nourri de moi comme la vermine qui survit dans les cadavres... J'étais bien cela, un cadavre pourri, animé par la flamme de la haine et de la rage, une haine provenant tout droit des braises de mes enfers, des mes souffrances passées, s'échappant par les cicatrices béantes menant tout droit à mon âme que tu gardais ouvertes pour pouvoir survivre ! Je te hais ! ...
Je sens les griffes qui effleurent ma peau nue, la douleur me fait tressaillir, pourtant, ta caresse est si douce... Recroquevillé, refermé sur mon corps, je m'en veux d'avoir pu te laisser m'aider, mais ce fut des moments si sombres... Et là, quelle est la raison de ton retour ? Je fus libre, comme un véritable homme, j'ai pu jouir des plaisirs les plus banals, les joies les plus pures et les plus douces, j'ai pu pleurer sans haine et être réconforté avec amour... Tout ceci fut brisé, oui, brisées telles des statues de cristal, en de milliers de morceaux que je peine à rassembler, à garder près de moi, souvenirs heureux apportant leur part de langueur et de peine que je cherche à refouler et à enfouir au plus profond de moi. Mais toi tu l'as senti, tu as vu le changement et tu as accouru, aspirant à reprendre ton trône d'antan...
Oh, douillette léthargie que tu proposes, assoupissement de ma raison dont la perspective alléchante me lance ma faiblesse en plein visage !
Tout deviens si simple, la complexité de ma nature s'efface, mes plaies dues au griffes me brulent, comme imbibées d'un poison. Lentement ma peur s'attend, je ne vois plus de raison d'être terrifié, enfin si, j'en vois mais c'est si lointain, et un coup d'œil...
Je relève les paupières, d'un coup, sans réfléchir et je me tourne vers la source du tourbillon d'émotions m'enveloppant tel un fort courant.
"Montre toi, je suis près !"
L'obscurité, toujours aussi noire et infranchissable ne me permet pas d'user de mes yeux, pourtant présents et près à supporter les pires visions d'horreur qui puissent exister. Tout s'apaise, doucement, la puanteur de haine faiblit jusqu'à s'éteindre telle une flamme, emportant avec elle ma détermination, qui semble maintenant inutile et risible... Tout n'est que vide, je ne ressens plus rien, un vide insupportable et pourtant si calme s'installe en moi. Me suis-je trompé ? Non...
Là, devant mes yeux qui ne voient pas, là, une forme apparait, je ne vois toujours rien mais je sais qu'elle est là, je la perçois en mon esprit...
Là...
Un visage... Le mien...
Tu es toujours là, je te sens, je perçois ta présence et la rage que tu dégages telle une puanteur abominable et abrutissante. Laisse moi, pourquoi es-tu revenu ? Je t'avais pourtant chassé, je t'ai arraché telle la racine pourrie et je t'ai banni. Tu me nargues, tu te moques de moi, tu me hais, oui tu me détestes et tu m'adores et moi je ne veux pas de toi, non ! Tu était là oui, tant de fois, tu m'as sauvé de mes erreurs, du m'as consolé, tu m'as permis de me battre, oui je te dois tant, mais tu t'es nourri de moi comme la vermine qui survit dans les cadavres... J'étais bien cela, un cadavre pourri, animé par la flamme de la haine et de la rage, une haine provenant tout droit des braises de mes enfers, des mes souffrances passées, s'échappant par les cicatrices béantes menant tout droit à mon âme que tu gardais ouvertes pour pouvoir survivre ! Je te hais ! ...
Je sens les griffes qui effleurent ma peau nue, la douleur me fait tressaillir, pourtant, ta caresse est si douce... Recroquevillé, refermé sur mon corps, je m'en veux d'avoir pu te laisser m'aider, mais ce fut des moments si sombres... Et là, quelle est la raison de ton retour ? Je fus libre, comme un véritable homme, j'ai pu jouir des plaisirs les plus banals, les joies les plus pures et les plus douces, j'ai pu pleurer sans haine et être réconforté avec amour... Tout ceci fut brisé, oui, brisées telles des statues de cristal, en de milliers de morceaux que je peine à rassembler, à garder près de moi, souvenirs heureux apportant leur part de langueur et de peine que je cherche à refouler et à enfouir au plus profond de moi. Mais toi tu l'as senti, tu as vu le changement et tu as accouru, aspirant à reprendre ton trône d'antan...
Oh, douillette léthargie que tu proposes, assoupissement de ma raison dont la perspective alléchante me lance ma faiblesse en plein visage !
Tout deviens si simple, la complexité de ma nature s'efface, mes plaies dues au griffes me brulent, comme imbibées d'un poison. Lentement ma peur s'attend, je ne vois plus de raison d'être terrifié, enfin si, j'en vois mais c'est si lointain, et un coup d'œil...
Je relève les paupières, d'un coup, sans réfléchir et je me tourne vers la source du tourbillon d'émotions m'enveloppant tel un fort courant.
"Montre toi, je suis près !"
L'obscurité, toujours aussi noire et infranchissable ne me permet pas d'user de mes yeux, pourtant présents et près à supporter les pires visions d'horreur qui puissent exister. Tout s'apaise, doucement, la puanteur de haine faiblit jusqu'à s'éteindre telle une flamme, emportant avec elle ma détermination, qui semble maintenant inutile et risible... Tout n'est que vide, je ne ressens plus rien, un vide insupportable et pourtant si calme s'installe en moi. Me suis-je trompé ? Non...
Là, devant mes yeux qui ne voient pas, là, une forme apparait, je ne vois toujours rien mais je sais qu'elle est là, je la perçois en mon esprit...
Là...
Un visage... Le mien...
Dernière édition par Karmojal le 10/1/2009, 12:29, édité 4 fois
Re: Reveille le... / Pensées Sombres
Wouh putaingue ! Te laisse pas faire mec ! ><
Non franchement ça donne envie d'en savoir plus !
Karmo ia une règle avant de poster un texte : tu le relis et corrige ! Ca fout la moitié de ton histoire en l'air tes fautes !
Et saute des lignes ! ><
C'est dommage de gâcher ça !
Non franchement ça donne envie d'en savoir plus !
Karmo ia une règle avant de poster un texte : tu le relis et corrige ! Ca fout la moitié de ton histoire en l'air tes fautes !
Et saute des lignes ! ><
C'est dommage de gâcher ça !
Re: Reveille le... / Pensées Sombres
J'ai corrigé... c'est le problème quand on a pas vécu en France... JE fait beaucoup de fautes d'orthographes... c'est honteux et gênant quelques fois...
J'ai continué un poil ( en fait c t pas du tout fini )
J'ai continué un poil ( en fait c t pas du tout fini )
Re: Reveille le... / Pensées Sombres
Diantre la suite la suite !
Tu vois que tu n'as carrément aucun problème de faute quand tu veux !
(bon j'ai lu ta nouvelle alors tu pourrais lire la mienne !£$£¤%!)
Tu vois que tu n'as carrément aucun problème de faute quand tu veux !
(bon j'ai lu ta nouvelle alors tu pourrais lire la mienne !£$£¤%!)
Re: Reveille le... / Pensées Sombres
T'es pas obligé de lire mec, c'estun bon endroit pour stoquer ici xD
J4ai lu la tienne j'ai jsute pas mis de com' j'en metrai ctaprem' alors ^^
Euh , et j'ai continué...
J4ai lu la tienne j'ai jsute pas mis de com' j'en metrai ctaprem' alors ^^
Euh , et j'ai continué...
Re: Reveille le... / Pensées Sombres
KOTU 4 3V3R
Pas mal du tout. J'aime beaucoup cette idée de schizophrénie, à développer !
Pas mal du tout. J'aime beaucoup cette idée de schizophrénie, à développer !
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