Brotherly love / Romance

Seneria… Je t’aime.
Moi aussi je t’aime grand frère !
Seneria… Ce n’est pas cet amour que mon cœur ressent en ce moment…
Et Denzem l’embrassa. Il l’embrassa comme il n’avait jamais embrassé auparavant. Et ils montèrent à l’étage, là où la chambre du jeune homme se situait avant que sa sœur ne naisse, 1 an après sa naissance. Denzem avait à présent 17 ans. Et son amour pour sa sœur venait d’apparaître à ses yeux bleus. Bleus comme le ciel, ceux de sa sœur bleus comme l’océan. Un océan si profond que le cœur du jeune garçon n’avait pu résister bien longtemps sur ce radeau qu’est son âme. Ils entrèrent dans sa chambre, et le jeune homme commença à la déshabiller. Elle se laissait faire, en totale extase. Son frère, l’homme qu’elle admirait le plus… Elle était un peu abasourdie par cette déclaration, mais ne s’en étonna pas plus, tout son esprit se concentrant sur la vague de chaleur que la petite chambre noire dégageait sur sa peau. Sur les murs, des affiches des posters, des affiches d’un groupe peu connu, Black Stones. Cette chanteuse qui paraissait si heureuse était totalement dérisoire maintenant que Seneria s’abandonnait presque nue entre les bras de son frère. Son soutien-gorge ne fit pas long feu, et bientôt ils se retrouvèrent complètement nus sur le lit du jeune adolescent. Seneria se demandait encore comment cela était-il possible… Comment cette bouche tellement familière pouvait mordre sa lèvre avec tant de plaisir… Comment elle-même pouvait elle ressentir cette envie violente de crier de satisfaction alors que les mains fraternelles caressaient sa poitrine avec délicatesse… Et ils s’embrassèrent, ils sentirent leur corps se mouvoir ensemble, ne faisant plus qu’un… Soudain, un bruit, presque imperceptible, une porte qui claque…
Leurs parents, leurs parents qui rentraient de la soirée, beaucoup plus tôt que Denzem ne l’avait prédit. Ils se rhabillèrent rapidement et allèrent les accueillir, l’air de rien. Et ils se couchèrent.
Le lendemain, en rentrant de leur lycée, ils recommencèrent. Avec autant d’ardeur, avec d’autant plus de plaisir… Retrouver ce bonheur ultime dans le creux des reins de son frater…
Mais la mère ne tarda pas à rentrer du travail, et une fois de plus, le bonheur trouva une fin rapide.
Mais un jour…
Seneria ! Denzem ! A table !
…
Denzem !! Seneria !!
…
Et le père monta, il monta jusque dans la petite chambre où sa fille avait grandi, et la trouva vide, le lit bien fait et les peluches gothiques sagement assises près du vieux fauteuil.
Il se dirigea vers la chambre de son fils, construite à la naissance de Seneria, et entendit une musique qu’il avait déjà entendue, son fils en était fan. Les « Blast », encore. Il ne remarqua pas la basse que rajoutaient les craquements du lit, ni les notes rauques qui sortaient d’entre les lèvres de Seneria.
Il toqua deux fois, puis rentra.

Deux jours plus tard, Denzem était renvoyé de la maison familiale, quelques yens en poches, son baladeur et son portable.

Quatre jours plus tard, Seneria fugua. Ils se rejoignirent au bord du lac où ils se retrouvaient enfants…

Une sucette pour deux, leur amour à partager…

Poétique et doux, délicieusement mignon. J'aime beaucoup !

bien écrit, mais un peu trop fleur bleu et déjà-vu à mon goût.

J'ADOOOORE !! Vraiment !!
Je trouve ça très osé d'écrire sur l'inceste et ça me plait !
Vraiment je me suis senti transporté dans ton histoire... je ne dirais qu'une chose :

Merci les gens ^^

Anti : Déjà-vu ? Développe un peu tes commentaires, parce que c'est exactement l'inverse de "fleur bleu" j'trouve.

c'est le style narratif qui me donne cette impression fleur bleue je pense, dans les formulations, enfin tout simplement parce que c'est le registre amoureux (bien qu'ici il soit transposé dans un cadre incestueux) ; enfin je t'avouerait que ce qui me touche le plus dans l'art c'est la surprise : j'apprécie ce qui est novateur, ou tout du moins que je ne connaissais pas, d'où le fait que dès que j'ai le moindre sentiment de déjà-vu je me montre critique.
simple remarque indépendante : quand tu dis "Leur parent, leur parent qui rentrait de la soirée", je doute qu'il n'y en ai qu'un seul puisqu'après tu mentionnes la mère puis le père, pense à mettre au pluriel.

Je vois...