Assassin - Enquête policière

Grmblbl, va pas m'aider lui.

La chatte ressort, fait le tour de la maison et trouve derrière celle ci...

Après avoir longuement regardé le papier, le détective se rendit compte d'un détail important.
"Inspecteur, regardez !" S'exclama-t-il. "Il y a des empreintes partielles en bas à gauche de la feuille !! Entre les mots assassin !"
"Ca alors! Un indice ?"

"Ca alors! Un indice?" répétai-je instinctivement. Quel œil de lynx cet autre inspecteur, j'espère que je donne l'impression d'être à sa hauteur...

"Et si nous les faisions analyser ?" Proposa le détective. "Nous trouverions peut-être à qui elles appartiennent qu'en pensez vous ?"

Il appela un des légistes présents sur le terrain el lui demanda de bien vouloir faire les recherches. Il pourra ainsi faire les analyses chimiques si cela lui chantait, ajouta-t-il.

"_Savez vous où il habite ?" Demanda le detective au medecin legiste. "Et s'il avait un travail ?"

"Michel Patterson..." pensai-je à haute voix, "Mi-chel, la moitié de chel, Patter comme pater le père en latin et son comme fils en anglais... Chel comme chez elle? Il a dix-huit ans, la moitié de dix-huit c'est sept, euh non neuf, donc ce qui nous donne... Mais oui! Chez elle au neuf de la rue de son père! Qu'en pensez-vous camarade? Je propose que nous nous y rendions." J'étais fière de cette réflexion qui faisait sérieuse et cultivée. C'est pourquoi je me permettais de bomber la poitrine et de regarder autour de moi d'un air auto-satisfait.
"Héhé, c'est qu'y'en a là d'dans."

Le médecin légiste regarde Antinéa d'un air assez décontenancé. Puis se tournant vers l'inspecteur :
-Il habitait à quelques rues d'ici, chez sa mère. L'adresse exacte est le 59 rue de Voltaire. Quand au travail, n'ayant que dix-huit ans, il était en réalité lycéen en année Terminale au Lycée privée Léon XIII.

Eh ben la chatte tente le coup !

Roll roll roll... pense la chatte...

Uhm... Une attitude des plus suspecte...

La chatte reste sur la fenêtre, immobile pour ne pas attirer le regard du monsieur. Elle essaye de regarder ce qu'il trafic sur sa machine.

Pourquoi est-ce qu'il m'parle pas à moi lui hein. Fallait l'dire qu'il savait où c'était aussi. Comment ch'peux savoir moi.
"Ah ce fameux Léon XIII, l'ingénieux qu'a construit la Bastille tiens..." je tentai de reprendre contenance en m'appuyant sur ma culture puis poursuivais "bah j'propose qu'on s'y rendre, y'aura bien quelqu'chose à voir et pis on pourra toujours questionner ses parents. Et j'vous prierai d'analyser les empreintes sur l'papier là hein sivouplaît."

Il appuie sur quelques boutons et écoute un fichier audio dont voici le dialogue exacte de ce qu'elle entend :
"-Salut, c'est Thomas. Un deux, un deux... Je viens juste d'acheter ce micro, et ça m'a tout l'air d'être une pure mer...
Il se tait et on entend en bruit de fond des cris venant de trop loin pour être clairement audibles suivis de coups de feu.
On entend des bruits de pas qui s'éloignent du micro.
-Qu'est-ce qui se passe ?! Qu'est-ce qui se passe ?! Oh merde ! Oh putain de merde !
On entend les même pas qui reviennent. Bruits d'extinctions du micro."

-Meeeeeerde, se dit le mec à lui-même. Meeeerde qu'est-ce que je fait...

La chatte entend soudain des aboiements. Le chien l'a poursuivi et se trouve désormais en-dessous la fenêtre, essayant vainement de l'atteindre.

- Vous faites ce que bon vous semble ! Moi, je remballe mon cadavre avant qu'il ne commence à puer !

De ce fait, Lyryana emporta le cadavre à l'institut médico-légal. Une fois là bas, elle entreprit de le déshabiller précautionneusement, de prendre des photos de lui, de le laver afin de procéder à son ouverture. Elle enfila ses gants, stérilisa ses instruments, prit son dictaphone et commença :

"Dissection du mercredi 20 janvier 2010. Victime : Michel Patterson, 18 ans. Lycéen. Pas de signe particulier au premier abord. Je puis pratiquement assurer du décès par balle. Je m'en vais procéder à l'ouverture du corps".
Reposant son appareil, elle saisit son scalpel et fit une incision à chaque clavicule, qu'elle fit se rejoindre au niveau de la gorge, et disséqua précautionneusement le cadavre jusqu'aux intestins.

"Alors, mon vieux, voyons ce que tu as à nous raconter..."

La chatte saute alors par la fenêtre, et reviens vers le lieu du meurtre.

Voyons voir... d'après ce que j'ai entendu, grâce à mon ouïe fine, je peux dire où se trouvait ce monsieur lors du meurtre, si l'on part du fait que le jeune homme a été abattu là où il était étendu.

La chatte va donc se mettre là où était l'homme au micro.