Fight Club de David Fincher

Je ne gâche rien, alors ne venez pas me les briser

Jack a une vie de consommateur monotone et chiante, si l'on excepte ses insomnies qui lui ruinent encore plus le moral. Il se rend un jour, après conseil de son patron pour voir à quoi ressemblent des hommes vraiment malheureux, à une thérapie de groupe contre le cancer des testicules. Là, c'est le déclic. Il peut enfin pleurer et faire part librement de son mal-être à d'autres qui l'écoutent, ce qui résoud par la même occasion son insomnie chronique. Il s'inscrit illico à tous les groupes de soutien qu'ils puissent trouver et commence un train de vie bien étrange.
Tout aurait pu aller pour le mieux. Mais voilà. Il a fallu qu'il rencontre Marla Singer, qui va faire réapparaître son insomnie lorsqu'il va se rendre compte qu'elle se rend aussi à toutes les thérapies de groupes, mais aussi et surtout Tyler Durden, un type étrange à la philosophie très très particulière qui va l'amener à créer un dangereux club de combat clandestin...

Rogntudju ! Depuis le temps que je voulais le voir ce film ! J'en entendais parler dans tout les sens mais ne le trouvais nul part ! Jusqu'à ce que je l'aperçoive dans la DVDthèque de l'ÉSÉC. Illico, je sortis mon Beretta semi-automatique 71cm et intimai l'ordre qu'on me laisse immédiatement partir avec. Rentré chez moi, je m'installai confortablement et pris enfin mon pied (mais un bon gros pied hein ! du 52 au moins !)

Fight Club est considéré par beaucoup comme le film culte de David Lynch, réalisateur de Seven, L'Étrange Histoire de Benjamin Button et le récent The Social Network. Et il y a de quoi ! Ce film est un pur délire, une folie visuelle et scénaristique baladant son pauvre spectateur en tout sens sans qu'il ne sache jamais s'il faut le prendre au premier ou second degré. Sorti en 1999 sur les écrans américains, ce film d'une incroyable audace est une véritable analyse prémonitoire du malaise de la société du XXIème siècle.

Que ce soit pour vous fendre la pipe ou pour écrire une thèse, il vous est interdit de mourir sans avoir vu ce pur chef d'œuvre. Sauf si votre petit frère est dans la pièce.

Message d'avertissement apparaîssant lorsque vous mettez le DVD :