The Prodigies d'Antoine Charreyron
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The Prodigies d'Antoine Charreyron
de manière pseudo-objective
de manière totalement et honteusement subjective
Snif, j'avais bien les boules en sortant du cinéma. Ben ouais quoi, The Prodigies - La Nuit des enfants rois, ça fait des mois que j'attendais sa sortie, la bande-annonce était bien alléchante et tout et tout... Mais bwarf, grosse déception, et j'ai même pu réfléchir aux arguments pour le descendre durant le film, c'est dire.
On s'arrêtera deux minutes sur l'affiche du film bien hypocrite qui, afin d'attirer un peu plus de spectateurs, est une image ultra-ombragée de manière à ce qu'on ne se dise pas tout de suite "tiens, c'est de la synthèse". Mais si, The Prodigies, c'est de l'image de synthèse très stylisée du début à la fin, et si vous y êtes allergique, tant pis pour vous. Tant que j'y suis, la 3D est jolie mais n'apporte absolument rien au film.
Mais bon, le grand problème de The Prodigies, c'est son scénario. La mise en scène est top, vous vous prenez plein la vue, mais pour raconter quoi au final ? Parce que forcément, le premier réflexe d'un cinéphile est de comparer ce film à Akira dont il n'atteint pas du tout le niveau. Comme c'est d'la pure SF (Jimbo Farrar, un homme aux puissants pouvoirs télépathique, découvre cinq enfants possédant eux aussi ces pouvoirs et décide de les protéger contre eux-mêmes), on s'attend à une méga-reflexion métaphysique, mais on n'y a hélas jamais vraiment le droit, le film hésitant toujours à franchir la ligne.
Le film met un peu de temps à démarrer. On pourrait à la limite lui pardonner s'il finissait par démarrer. Lorsque le réalisateur accepte au bout de vingt minutes de pseudo-débuter, c'est pour tomber dans un amas de stéréotypes.
J'en profite pour tacler cette facilité insupportable qui a le vent en poupes dans les scénarios actuels :
-Eh mec, ça serait bien que le héros se batte contre quelqu'un, on fait quoi ?
-Un blanc et un noir avec une casquette et une capuche, c'est pas plus compliqué que ça mec !
Eh oui, la racaille est devenue aujourd'hui l'élément numéro un de méchant bateau pour scénaristes en mal d'inspiration, donc merci à ceux qui me lisent d'éviter de faire ce gros cliché complétement con et digne d'un discours sarkoziste (je dis ça mais certains y ont déjà eu recours sur le forum, je ne citerai pas de noms 8p )
Durant tout le film, j'étais persuadé à avoir à faire à une mauvaise adaptation BD car je trouvais que l'oeuvre ne dégageait rien de "personnel" (comme tout bon film doit le faire d'après moi) et se servait des magnifiques effets de mise en scène comme une vue extérieur permet de faire croire qu'on a réussi à adapter une pièce de théâtre en film (exemple : n'importe quelle mauvaise adaptation d'une pièce de théâtre en film). Eh ben que dalle, c'est pas une BD mais un roman. J'applaudis donc bien fort les graphistes qui ont créé un univers visuel vraiment scotchant, mais pour les scénaristes... Ah non, ne m'accusez pas de ne pas avoir lu le roman, juste après le film j'ai couru à la Fnac. Trois pages suffisent à comprendre qu'on est face à un roman de gare SF qui n'a pas vraiment dû secouer le monde de la littérature. Et c'est un peu pareil pour le cinéma au fond. Un gentil film de gare.
Les cinq premières minutes du film :
de manière totalement et honteusement subjective
Snif, j'avais bien les boules en sortant du cinéma. Ben ouais quoi, The Prodigies - La Nuit des enfants rois, ça fait des mois que j'attendais sa sortie, la bande-annonce était bien alléchante et tout et tout... Mais bwarf, grosse déception, et j'ai même pu réfléchir aux arguments pour le descendre durant le film, c'est dire.
On s'arrêtera deux minutes sur l'affiche du film bien hypocrite qui, afin d'attirer un peu plus de spectateurs, est une image ultra-ombragée de manière à ce qu'on ne se dise pas tout de suite "tiens, c'est de la synthèse". Mais si, The Prodigies, c'est de l'image de synthèse très stylisée du début à la fin, et si vous y êtes allergique, tant pis pour vous. Tant que j'y suis, la 3D est jolie mais n'apporte absolument rien au film.
Mais bon, le grand problème de The Prodigies, c'est son scénario. La mise en scène est top, vous vous prenez plein la vue, mais pour raconter quoi au final ? Parce que forcément, le premier réflexe d'un cinéphile est de comparer ce film à Akira dont il n'atteint pas du tout le niveau. Comme c'est d'la pure SF (Jimbo Farrar, un homme aux puissants pouvoirs télépathique, découvre cinq enfants possédant eux aussi ces pouvoirs et décide de les protéger contre eux-mêmes), on s'attend à une méga-reflexion métaphysique, mais on n'y a hélas jamais vraiment le droit, le film hésitant toujours à franchir la ligne.
Le film met un peu de temps à démarrer. On pourrait à la limite lui pardonner s'il finissait par démarrer. Lorsque le réalisateur accepte au bout de vingt minutes de pseudo-débuter, c'est pour tomber dans un amas de stéréotypes.
J'en profite pour tacler cette facilité insupportable qui a le vent en poupes dans les scénarios actuels :
-Eh mec, ça serait bien que le héros se batte contre quelqu'un, on fait quoi ?
-Un blanc et un noir avec une casquette et une capuche, c'est pas plus compliqué que ça mec !
Eh oui, la racaille est devenue aujourd'hui l'élément numéro un de méchant bateau pour scénaristes en mal d'inspiration, donc merci à ceux qui me lisent d'éviter de faire ce gros cliché complétement con et digne d'un discours sarkoziste (je dis ça mais certains y ont déjà eu recours sur le forum, je ne citerai pas de noms 8p )
Durant tout le film, j'étais persuadé à avoir à faire à une mauvaise adaptation BD car je trouvais que l'oeuvre ne dégageait rien de "personnel" (comme tout bon film doit le faire d'après moi) et se servait des magnifiques effets de mise en scène comme une vue extérieur permet de faire croire qu'on a réussi à adapter une pièce de théâtre en film (exemple : n'importe quelle mauvaise adaptation d'une pièce de théâtre en film). Eh ben que dalle, c'est pas une BD mais un roman. J'applaudis donc bien fort les graphistes qui ont créé un univers visuel vraiment scotchant, mais pour les scénaristes... Ah non, ne m'accusez pas de ne pas avoir lu le roman, juste après le film j'ai couru à la Fnac. Trois pages suffisent à comprendre qu'on est face à un roman de gare SF qui n'a pas vraiment dû secouer le monde de la littérature. Et c'est un peu pareil pour le cinéma au fond. Un gentil film de gare.
Les cinq premières minutes du film :
Dernière édition par Fou le 14/6/2011, 15:27, édité 4 fois
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