La Grêle (+18)
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La Grêle (+18)
Cette histoire a été écrite suite à la demande de quelques mots sur Facebook qui me seraient ensuite obligatoire. A vous de voir si vous voulez savoir desquels il s'agissait avant ou après votre lecture.
Simon me donne une tape amicale dans le dos, le genre de coup un peu trop fort qui vous donne envie de rendre la pareille. Je ne me retourne pas, et entame ma marche vers cette femme que la neige tombante voile comme une image cryptée sur un écran manquant de luminosité. La névasse crisse sous mes semelles, et je sens chaque flocon me glacer le visage en se moquant de mon inutile petit col roulé. Au moins, je marche, tandis qu’Anaïs et Simon doivent grelotter comme des parkinsoniens tout en continuant à me suivre benoîtement du regard. Je n’aime pas sentir les yeux bleus d’Anaïs posés sur moi. Simon pourra me contredire autant de fois qu’il le voudra, je n’en démordrais pas : toutes les femmes que j’ai pu croiser avec un képi sur la tête sont des garçons manqués, des gouines en puissance qui, lorsqu’elles n’en sont pas, vous mate d’un regard lubrique à en faire passer les zyvas de la cité voisine pour des enfants de chœurs. J’ai essayé de me convaincre que c’était la neige qui me donnait cette allure, mais au fond, je sais que je reste droit comme un I parce qu’Anaïs m’a chambré en disant qu’elle adore me voir rouler du cul quand je vais voir les putes. Merde, comment une femme peut-elle s’exprimer comme ça ? C’est le monde à l’envers. Valérie n’aurait jamais dit un truc pareil, c’était la féminité vraie de vraie. Elle était douce, attentionnée, et elle savait fermer sa gueule quand un homme s’exprimait. Elle connaissait sa place, en somme. Alors qu’est-ce qui lui a pris de se barrer avec les mômes ? Ça doit être la télé, tous leurs programmes à la con sur la femme libérée, qui lui ont ravagé la cervelle. Valérie…
Il ne faut pas que je laisse mes idées vagabonder, je déraille à chaque fois. Putain, comme je déteste ce boulot. Je ne demande pas à être commissaire ou quoique ce soit de chiant derrière un bureau, mais rien que l’équipe de Rémy qui coince des filières entières de proxénétisme, ça me fait rêver. Mais non, il y a nous, Simon, Anaïs et moi, les cons de service qui alpague les putes au cas par cas afin de les faire flipper la prochaine fois qu’elles feront les cents pas sur un trottoir. Et le plus gros des cons, c’est moi, celui qui s’est laissé convaincre qu’il était le mieux placé de la bande pour aller les voir, leur demander le prix avant de lever le bras pour que les autres viennent l’aider à appréhender la demoiselle. Parce que j’aurais le profil type. La gueule de l’employé frustré qui n’en peut plus de baiser toujours la même femme flétrie et qui vient de comprendre quelle est la seule véritable utilité qu’aura son augmentation de l’an passé. Si seulement je la baisais encore, ma femme. La pute lui ressemble un peu, beaucoup l’estimerait plus belle, mais ce n’est pas mon cas. Valérie avait le visage moins fin, les sourcils plus courbés et un nez aquilin qu’elle n’aimait pas mais qui était une merveille. La péripatéticienne qui me toise semble avoir essayé de ressembler le plus possible à ces photos de magazines de poufiasse qu’on trouve dans les salles d’attente.
Je la salue. J’essaie d’avoir l’air un peu gauche et hésitant, comme d’habitude, mais j’entends dans ma propre voix une sorte d’agacement. Je n’aime pas sa ressemblance avec Valérie. Et le regard que me renvoie la pute ne fait rien pour arranger les choses : il est aussi hautain et méprisant que celui qu’Elle m’avait jeté avant de claquer la porte. Sa voix tremble, et j’ai l’impression qu’elle m’accuse de l’avoir fait attendre aussi longtemps dans le froid. Trente balles la pipe, cinquante la complète, et cent cinquante pour la nuit. Pas de sodomie, merci. Je n’ai plus qu’à lever le bras, attendre la venue de Simon et Anaïs tout en lui demandant de tenir en place, et sa nuit sera finie. Mais impossible de lever mon bras. J’aimerais tenir le froid pour responsable, mais ma main est bien sortie de ma poche, pour se foutre dans mon calbute. Elle a vraiment des seins énormes. Je ne m’étais pas rendu compte avant que je bandais comme un cheval, mais je commence à peine à me branler que j’ai l’impression que ma verge va exploser. Je lui attrape le poignet de la main gauche, elle a semblé surprise un quart de seconde puis m’a dit que c’était le même tarif qu’une fellation avant de glisser ses longs doigts glacés dans mon pantalon. Ça fait du bien. Vu la taille de mon manteau de pédophile d’école primaire, je pense que les deux idiots ne voient pas ce qui se passe ; de toute manière, je ne les calcule déjà plus vraiment. Son pouce fait des va-et-vient sur mon gland, ses ongles me griffent presque la peau et je sens les battements de mon cœur contre sa paume. Il aurait fallu qu’elle baisse les yeux, qu’elle se fasse oublier, mais son regard est braqué sur moi comme le juge d’une cour d’assise toisant l’accusé du haut de son pupitre. Elle m’énerve. Je lui dis que les gosses sont les miens, qu’ils sont sortis de mes couilles, et la pute étonnée fronce les sourcils. Pourquoi sont-ils plus souvent chez elle, que leur a-t-elle enseigné à part le fonctionnement d’une télécommande, cette ratée ? Ces gosses, ces pauvres gosses qui devaient forcément l’entendre quand elle jouissait comme une chienne en chaleur quand je lui enfonçais ma bite. Je l’attrape par les cheveux, et je lui ordonne d’avouer à quel point elle a envie de me sucer, de me sentir du bout des lèvres jusqu’au fond de sa trachée. Elle déboutonne maladroitement mon pantalon, et c’est la langue de Valérie que je sens s’enrouler sur mon braquemart. Un dernier éclair de lucidité me passe par l’esprit, mais il me permet juste de penser que, quitte à payer les trente balles, autant me faire sucer le jonc. Peut-être est-ce le froid, mais ses mouvements sont beaucoup trop lents, alors je pose mes mains derrière son crâne et mes hanches commencent à lui violer le gosier au rythme de mes râles vainqueurs. Je sens le pic d’excitation m’atteindre en même temps que la pensée d’Anaïs et Simon courant voir ce qui se passe. Mais ce n’est pas agréable. Je sens quelque chose d’urticant remonter de mes testicules. La langue aplatie sous ma verge semble dresser le chemin à des êtres rampants. J’éjacule dans un hurlement avec la sensation qu’on me déchire l’orifice. Je repousse son visage arrière, agrippant mon sexe, et j’aperçois, gluantes et innombrables, une nuée de fourmis sortant de mon pénis. Ça me lacère, j’ai l’impression qu’on me cisaille méthodiquement l’urètre de l’intérieur, je me branle comme un détraqué pour que ça sorte mais les fourmis ne s’arrêtent pas. J’entends Simon qui arrive derrière moi, et la pute se met à crier, dévoilant un amas d’insectes qui dégoulinent de ses lèvres, pris au piège par la bave. Simon se met à hurler à son tour. Ma main monte et redescend comme un animal en furie, faisant jaillir encore et encore le flot d’arthropode de mon sexe. Lorsque le souffle me revient, j’injurie la prostituée qui n’a même plus l’air de m’entendre, le visage déformé par l’horreur. Je déverrouille le hoquet du holster, et saisit mon arme. N’importe quoi, n’importe quoi pour que cela cesse. Simon me voit mais est trop pétrifié pour réagir. Je charge l’arme et tire un coup dans mes organes qui éclatent dans un liquide rouge, blanc et noir. Le sang coule, mais les fourmis bougent encore, la douleur s’accentue. Je tire encore et encore, jusqu’à ce que la douleur soit trop grande pour que je puisse encore tenir mon pistolet. Je vois Anaïs qui arrive à son tour et se retient de crier aussi en me voyant au sol, je ne sais plus depuis combien de temps j’y suis. Quelle salope, la seule à ne pas beugler avec nous, tout ça pour jouer à la dure. Valérie ne ferait jamais ça. Valérie est là, devant moi, et elle hurle le plus fort qu’elle le peut, elle en chiale à moitié. Mes mains sont recouvertes du sang et du sperme de mon entrejambe, elles se recouvrent peu à peu des fourmis, et ça te fait pleurer Valérie, tu as mal pour moi. Tu comprends maintenant, Valérie, tu comprends, tu comprends comme j’ai besoin de toi. Je m’étale. Regarde-moi encore Valérie, emplis-moi de tes larmes. Mais tu ne pleures plus, tu rigoles, tu te moques de moi avec ton air méprisant et vengeur, moi qui ne t’ai jamais rien fait. Les fourmis me recouvrent, et tu t’esclaffes, tes larmes s’amassent sur tes pommettes. Les fourmis te cachent, elles voilent mon regard, et je sais plus si elles se trouvent à l’extérieur ou à l’intérieur de mes yeux.
- Spoiler:
- Péripatéticienne - Sodomie - Commissaire
Simon me donne une tape amicale dans le dos, le genre de coup un peu trop fort qui vous donne envie de rendre la pareille. Je ne me retourne pas, et entame ma marche vers cette femme que la neige tombante voile comme une image cryptée sur un écran manquant de luminosité. La névasse crisse sous mes semelles, et je sens chaque flocon me glacer le visage en se moquant de mon inutile petit col roulé. Au moins, je marche, tandis qu’Anaïs et Simon doivent grelotter comme des parkinsoniens tout en continuant à me suivre benoîtement du regard. Je n’aime pas sentir les yeux bleus d’Anaïs posés sur moi. Simon pourra me contredire autant de fois qu’il le voudra, je n’en démordrais pas : toutes les femmes que j’ai pu croiser avec un képi sur la tête sont des garçons manqués, des gouines en puissance qui, lorsqu’elles n’en sont pas, vous mate d’un regard lubrique à en faire passer les zyvas de la cité voisine pour des enfants de chœurs. J’ai essayé de me convaincre que c’était la neige qui me donnait cette allure, mais au fond, je sais que je reste droit comme un I parce qu’Anaïs m’a chambré en disant qu’elle adore me voir rouler du cul quand je vais voir les putes. Merde, comment une femme peut-elle s’exprimer comme ça ? C’est le monde à l’envers. Valérie n’aurait jamais dit un truc pareil, c’était la féminité vraie de vraie. Elle était douce, attentionnée, et elle savait fermer sa gueule quand un homme s’exprimait. Elle connaissait sa place, en somme. Alors qu’est-ce qui lui a pris de se barrer avec les mômes ? Ça doit être la télé, tous leurs programmes à la con sur la femme libérée, qui lui ont ravagé la cervelle. Valérie…
Il ne faut pas que je laisse mes idées vagabonder, je déraille à chaque fois. Putain, comme je déteste ce boulot. Je ne demande pas à être commissaire ou quoique ce soit de chiant derrière un bureau, mais rien que l’équipe de Rémy qui coince des filières entières de proxénétisme, ça me fait rêver. Mais non, il y a nous, Simon, Anaïs et moi, les cons de service qui alpague les putes au cas par cas afin de les faire flipper la prochaine fois qu’elles feront les cents pas sur un trottoir. Et le plus gros des cons, c’est moi, celui qui s’est laissé convaincre qu’il était le mieux placé de la bande pour aller les voir, leur demander le prix avant de lever le bras pour que les autres viennent l’aider à appréhender la demoiselle. Parce que j’aurais le profil type. La gueule de l’employé frustré qui n’en peut plus de baiser toujours la même femme flétrie et qui vient de comprendre quelle est la seule véritable utilité qu’aura son augmentation de l’an passé. Si seulement je la baisais encore, ma femme. La pute lui ressemble un peu, beaucoup l’estimerait plus belle, mais ce n’est pas mon cas. Valérie avait le visage moins fin, les sourcils plus courbés et un nez aquilin qu’elle n’aimait pas mais qui était une merveille. La péripatéticienne qui me toise semble avoir essayé de ressembler le plus possible à ces photos de magazines de poufiasse qu’on trouve dans les salles d’attente.
Je la salue. J’essaie d’avoir l’air un peu gauche et hésitant, comme d’habitude, mais j’entends dans ma propre voix une sorte d’agacement. Je n’aime pas sa ressemblance avec Valérie. Et le regard que me renvoie la pute ne fait rien pour arranger les choses : il est aussi hautain et méprisant que celui qu’Elle m’avait jeté avant de claquer la porte. Sa voix tremble, et j’ai l’impression qu’elle m’accuse de l’avoir fait attendre aussi longtemps dans le froid. Trente balles la pipe, cinquante la complète, et cent cinquante pour la nuit. Pas de sodomie, merci. Je n’ai plus qu’à lever le bras, attendre la venue de Simon et Anaïs tout en lui demandant de tenir en place, et sa nuit sera finie. Mais impossible de lever mon bras. J’aimerais tenir le froid pour responsable, mais ma main est bien sortie de ma poche, pour se foutre dans mon calbute. Elle a vraiment des seins énormes. Je ne m’étais pas rendu compte avant que je bandais comme un cheval, mais je commence à peine à me branler que j’ai l’impression que ma verge va exploser. Je lui attrape le poignet de la main gauche, elle a semblé surprise un quart de seconde puis m’a dit que c’était le même tarif qu’une fellation avant de glisser ses longs doigts glacés dans mon pantalon. Ça fait du bien. Vu la taille de mon manteau de pédophile d’école primaire, je pense que les deux idiots ne voient pas ce qui se passe ; de toute manière, je ne les calcule déjà plus vraiment. Son pouce fait des va-et-vient sur mon gland, ses ongles me griffent presque la peau et je sens les battements de mon cœur contre sa paume. Il aurait fallu qu’elle baisse les yeux, qu’elle se fasse oublier, mais son regard est braqué sur moi comme le juge d’une cour d’assise toisant l’accusé du haut de son pupitre. Elle m’énerve. Je lui dis que les gosses sont les miens, qu’ils sont sortis de mes couilles, et la pute étonnée fronce les sourcils. Pourquoi sont-ils plus souvent chez elle, que leur a-t-elle enseigné à part le fonctionnement d’une télécommande, cette ratée ? Ces gosses, ces pauvres gosses qui devaient forcément l’entendre quand elle jouissait comme une chienne en chaleur quand je lui enfonçais ma bite. Je l’attrape par les cheveux, et je lui ordonne d’avouer à quel point elle a envie de me sucer, de me sentir du bout des lèvres jusqu’au fond de sa trachée. Elle déboutonne maladroitement mon pantalon, et c’est la langue de Valérie que je sens s’enrouler sur mon braquemart. Un dernier éclair de lucidité me passe par l’esprit, mais il me permet juste de penser que, quitte à payer les trente balles, autant me faire sucer le jonc. Peut-être est-ce le froid, mais ses mouvements sont beaucoup trop lents, alors je pose mes mains derrière son crâne et mes hanches commencent à lui violer le gosier au rythme de mes râles vainqueurs. Je sens le pic d’excitation m’atteindre en même temps que la pensée d’Anaïs et Simon courant voir ce qui se passe. Mais ce n’est pas agréable. Je sens quelque chose d’urticant remonter de mes testicules. La langue aplatie sous ma verge semble dresser le chemin à des êtres rampants. J’éjacule dans un hurlement avec la sensation qu’on me déchire l’orifice. Je repousse son visage arrière, agrippant mon sexe, et j’aperçois, gluantes et innombrables, une nuée de fourmis sortant de mon pénis. Ça me lacère, j’ai l’impression qu’on me cisaille méthodiquement l’urètre de l’intérieur, je me branle comme un détraqué pour que ça sorte mais les fourmis ne s’arrêtent pas. J’entends Simon qui arrive derrière moi, et la pute se met à crier, dévoilant un amas d’insectes qui dégoulinent de ses lèvres, pris au piège par la bave. Simon se met à hurler à son tour. Ma main monte et redescend comme un animal en furie, faisant jaillir encore et encore le flot d’arthropode de mon sexe. Lorsque le souffle me revient, j’injurie la prostituée qui n’a même plus l’air de m’entendre, le visage déformé par l’horreur. Je déverrouille le hoquet du holster, et saisit mon arme. N’importe quoi, n’importe quoi pour que cela cesse. Simon me voit mais est trop pétrifié pour réagir. Je charge l’arme et tire un coup dans mes organes qui éclatent dans un liquide rouge, blanc et noir. Le sang coule, mais les fourmis bougent encore, la douleur s’accentue. Je tire encore et encore, jusqu’à ce que la douleur soit trop grande pour que je puisse encore tenir mon pistolet. Je vois Anaïs qui arrive à son tour et se retient de crier aussi en me voyant au sol, je ne sais plus depuis combien de temps j’y suis. Quelle salope, la seule à ne pas beugler avec nous, tout ça pour jouer à la dure. Valérie ne ferait jamais ça. Valérie est là, devant moi, et elle hurle le plus fort qu’elle le peut, elle en chiale à moitié. Mes mains sont recouvertes du sang et du sperme de mon entrejambe, elles se recouvrent peu à peu des fourmis, et ça te fait pleurer Valérie, tu as mal pour moi. Tu comprends maintenant, Valérie, tu comprends, tu comprends comme j’ai besoin de toi. Je m’étale. Regarde-moi encore Valérie, emplis-moi de tes larmes. Mais tu ne pleures plus, tu rigoles, tu te moques de moi avec ton air méprisant et vengeur, moi qui ne t’ai jamais rien fait. Les fourmis me recouvrent, et tu t’esclaffes, tes larmes s’amassent sur tes pommettes. Les fourmis te cachent, elles voilent mon regard, et je sais plus si elles se trouvent à l’extérieur ou à l’intérieur de mes yeux.
Dernière édition par Fou le 17/8/2013, 00:24, édité 1 fois
Re: La Grêle (+18)
Brrr....
Effrayemment subtile (ça se dit ?)
J'aime bien la transition de l'horreur humaine à l'Horreur
Effrayemment subtile (ça se dit ?)
J'aime bien la transition de l'horreur humaine à l'Horreur
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