Deadly
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Deadly
Je me suis essayée au style gore et cru. Voilà ce que ça donne:
Il est plutôt pas mal. Grand gaillard blond avec des yeux sombres qui font genre mec-mystérieux. Il paraît plutôt pédant par contre. Je l'écoute se vanter de sa belle voiture payée pour ses 25 ans par son oncle multimilliardaire ou je ne sais quoi depuis deux heures. J'ai pitié de lui, franchement. Il paraît aussi seul que moi, mais je doute que ce soit pour la même raison. Alors je l'écoute, je hoche la tête et fait semblant de m’intéresser à ce qu'il dit.
Il me paye encore un coup, on en est au onzième de la soirée. Il commence à ne plus tenir debout, ni pouvoir aligner une phrase. C'est le moment où j'ai le droit aux compliments maladroits sur mes longs cheveux noirs, et mes yeux couleur or. La main qui caresse l'épaule aussi, et le rapprochement pas stratégique du tout. Bref, un mec bourré dont les pulsions sexuelles prennent le pas sur le raisonnement logique.
Il trébuche soudainement, et tombe face à moi. Ses mains se raccrochent au bar, son visage est à quelques centimètres du mien. Je souris intérieurement : il est mûr, il n'y a plus qu'a le cueillir. Je lève de grands yeux vers lui, lèvres entrouvertes. Quelques battements de cils et il tombe dans le piège. Ses lèvres rencontrent les miennes. Hésitant au début, il prends confiance assez vite sentant que je m'abandonne complètement à lui. Ses mains lâchent le bar pour venir m'enlacer. En deux minutes, nous sommes collés l'un à l'autre et je peux littéralement mesurer le désir que cet homme ressent pour moi. Un petit mouvement de hanche significatif de ma part et le tour est joué. Il me soulève du sol et m’entraîne vers une porte derrière le bar.
Nous entrons dans une arrière salle qui semble réservée aux soirées privées. Je n'ai que peu de temps pour admirer la décoration. Le blond me dépose sur un canapé et se jette sur moi. Ses mains se faufilent sous mes vêtements, il couvre chaque centimètre visible de ma peau de baisers enflammés. Les boutons de ma chemise tombent un par un tandis qu'une main se glisse sous ma jupe. Je jubile intérieurement, j'ai bien choisi ma cible ce soir.
Je lui retire sa chemise avant de sentir mes forces m'abandonner. Mon corps se met à onduler sous les pressions de plus en plus insistantes des doigts de mon partenaire. Mes derniers habits glissent sur le sol. Une main occupée à rendre mon souffle de plus en plus haletant, une autre à me caresser un sein, le blond commence à me mordiller le cou. C'est à se demander qui va manger qui. Au prix d'efforts considérables, j'arrive enfin à retirer ce jean du bout des pieds. Il lâche ma jugulaire pour planter son regard dans le mien pendant que son dernier vêtement disparaît au pied du canapé. J'ai vraiment l'impression qu'il me dévore des yeux. Ses doigts quittent mon intimité pour frôler l’intérieur de mes cuisses. Puis il saisit mes poignets et les places au dessus de ma tête. Sans me quitter des yeux, il franchit les portes de mon corps. Je me cambre dans un gémissement. Une main vient me pétrir un sein avec force tandis que des lèvres agacent mon téton. Ses mouvements se font de plus en plus rapides, notre souffle s’accélère. Je ferme les yeux, le laissant maître de la situation encore quelques instant puisqu'il s'en sort si bien. Le plaisir qui irradie de mon bas-ventre se fait plus intense. J'ouvre la bouche pour chercher de l'air. Plus il s'enfonce en moi, plus je tremble. Mon corps s'agite, mes jambes s'enroulent autour de celles de mon homme d'un soir. Je me colle contre lui, haletante, transpirante... Et décide de prendre la main. Je bascule au dessus de lui dans un balancement de hanche. Surprit par ma force, il suit tout de même le mouvement et saisit fermement mes poignées d'amour. Il souffle au rythme de mon bassin, caressant mes jambes, frôlant mes seins du bout des doigts. J’écarte alors un peu plus les cuisses et il s'insinue encore un peu plus loin. Mon corps se tend, je ferme les yeux. Il accélère ses va et viens. Je balance la tête en arrière, offrant de nouveau ma poitrine à ses caresses. Le blond saisit littéralement l'occasion à pleines mains. Il se redresse et m'enlace, collant son torse au mien. Ses baisers recouvrent mon cou, ses doigts s'emmêlent dans mes cheveux, son souffle rauque chatouille mon oreille... Mes canines s'allongent doucement. J'ouvre les yeux, contemplant les reflets dorés qui viennent brouiller ma vue au rythme des battements de mon cœur. Je commence à perdre le contrôle de moi même. Mes canines semblent irradier de désir autant que mon bas-ventre. Sa peau bronzée est si douce, elle semble si sucrée... Je gémis de plaisir et d'impuissance en même temps. Mes instincts reprennent le dessus. Mes mains quittent son torse pour venir caresser ses joues. Mes doigts s'insinuent dans ses cheveux. Je l'oblige lever la tête et le bâillonne de mes lèvres. Puis ma langue glisse le long de son menton, puis de son cou pour trouver sa jugulaire. Palpitante et si appétissante... Je pose mes lèvres sur sa peau l'embrassant au début puis suçant l’épiderme. Je l'entends glousser. Il accélère encore ses mouvements, empoignant mes hanches avec détermination. Je m'agrippe à ses épaules, abandonnant mon bassin à ses mouvements. Je résiste encore quelques instants, mais l'appel du sang est trop fort. N'y tenant plus, je croque à pleines dents dans sa chair. Sous le coup de la douleur, il se raidit brusquement. Je laisse échapper un cri, et la veine de ma victime. Mon bas-ventre viens d'exploser de plaisir. Si soudainement que ça m'a surpris. D'autres sons suivent, plus ou moins intelligibles. Je me laisse aller au rythme imprimé par mon partenaire qui jouis en même temps que moi. Nos cri étouffés s'entremêlent. Mais la faim reprends le dessus. Mes canines, désormais indécemment longues se plantent à nouveau dans sa peau. L'esprit embrouillé par le plaisir, il ne réagit pas. Son sang envahie ma bouche, éveille mes papilles. A grandes goulées, j'aspire la vie de mon beau blond. Il finit par prendre conscience de sa situation et tente de résister. Mais il n'a pas le temps de pousser un cri de protestation que je le plaque violemment sur le canapé, le bâillonnant d'une main. Il s'agite, ne comprenant pas pourquoi ma force physique écrase misérablement la sienne. Il ne me faut pas longtemps avant d'avaler assez de sang pour qu'il cesse de se débattre. Ses derniers spasmes me procurent un plaisir sans nom. Puis tout s’arrête, mon beau blond de ce soir cesse définitivement de vivre. Je relève la tête pour reprendre mon souffle et le contempler en m'essuyant la bouche d'un revers de main. Les yeux grands ouverts, une expression de douleur figée sur le visage. Je me dis qu'il était beau, je caresse sa joue encore chaude. Puis je termine mon repas, faut pas déconner non plus. Un coup comme ça on en gâche pas une goutte.
Je me rhabille en silence. Les bruits du bar parviennent de nouveau à mes oreilles. Je m'approche de la porte, et pousse le loquet de l’intérieur. Je reviens vers mon beau cadavre. En fouillant dans ses poches, je trouve son portefeuille. J'y prélève sa carte d'identité et la glisse dans mon sac. C'est pour ma collection. Puis j'ouvre la fenêtre. Je passe la tête dehors, il fait bon, juste assez frais pour me rafraîchir après cette amusante partie de jambes en l'air. Je jette un coup d’œil à l'impasse, trois étages plus bas. Les réverbères de la rue clignotent, le vent pousse des feuilles le long du trottoir. Personne. Je saute et atterrit avec souplesse sur le pavé.
Je disparais dans la nuit, joyeuse, filant à toute vitesse comme peuvent le faire ceux de mon espèce.
Rassasiée et plus vivante que jamais... moi !
Un nouveau texte mettant en scène le même personnage =D Elle n'a toujours pas de nom, l'autre non plus. Là je sais pas trop ce que j'ai cherché à faire. Je voulais un texte dans sa tête, ses pensées quand elle est complètement torchée. J'écris comme ça vient et voilà ce que ça donne:
C'est fou ce que l'on peut se sentir misérable. Il n'y a même plus besoin de ces gens qui me prennent de haut.
Étalée sur un trottoir je fais le bilan de mon présent avec une bouteille de vodka presque vide à la main, ou plutôt posée sur ma main parce que je n'arrive plus à la tenir correctement. Ce soir, j'ai dévoré deux jeunes hommes qui n'avaient rien demandé. Ils sont juste passés devant moi au mauvais moment. Il est rare que je regrette un repas. Mais là, je me sens animale, sauvage, furieuse. Je tue comme je respire, j'ai l'impression que mon humanité s'envole, part loin loin loin... L'espace d'un instant mon esprit flotte au dessus des toit. Une question muette à la lune. Qui suis-je ? Où vais-je ? Sans la mort à la fin de mon chemin, m'arrêterais-je un jour ? Qu'est ce que quelqu'un qui ne craint pas de mourir peut attendre de la vie ? Faut il alors la mort pour vivre pleinement ? Dis la lune, vas tu mourir un jour ?
Ma tête roule sur le coté. Un haut-le-coeur vient secouer mon corps. Je suis misérable. Je suis un déchet de l'inhumanité. La fière Immortelle devenue une ombre d'elle même en venant à souhaiter mourir. Si mon père me voyait...
Un soupire me fait rouvrir les yeux. Deux jambes s'offrent à mon champ de vision. Je n'ai même pas la force de lever la tête pour essayer d'apercevoir un visage. Je vois flou de toutes façons. Je baragouine indistinctement une phrase destinée à éloigner cet individu de mon cadavre.
-Tu te rends compte qu'on ne comprend même pas ce que tu dis ?
Cette voix résonne comme un échos pendant d'interminable secondes dans le vide intersidéral de mon esprit. Je la reconnais. Oh non, pas Lui. Je tombe encore plus bas que je ne l'étais déjà. Pourquoi Lui ? Dans un effort considérable, je réunis le peu de dignité qui me reste. Je ne resterai pas à mes désespérantes pensées sous ses yeux. Je refuse d'afficher mes plus intimes pensées à cet homme. Mes jambes semblent être en parfait accord avec ma tête. Je me lève. Du moins je crois me lever. Parce que le sol oscille tellement qu'il m'est impossible de tenir debout. Il doit y avoir un sacré décalage entre ma tête et mes jambes qui ne semblent plus s'entendre entre elles. Après avoir ordonné -tout haut?- à chacune partie de mon corps d'écouter ce que dit mon bras gauche (il tient la bouteille, c'est donc lui le boss) je réessaye de me lever. Au bout de quatre -ou cinq?- tentatives infructueuses, j'abandonne dans un grognement. C'est donc à quatre patte que je tente de m'échapper sans réessayer d'émettre un seul son. Soudain le sol tombe. Mais je ne bouge pas, je reste suspendue dans les airs à regarder le trottoir deux mètres plus bas. Il faut l'intervention de mon unité de garde de neurones pour comprendre qu'Il m'a soulevée et que je suis à présent ballottée comme un sac à patates sur son épaule.
J'ai du m'assoupir. Un bruit de clé tournant dans une serrure atteint mon oreille. Le son de la porte qui se referme semble vouloir m'arracher de mon brouillard. Mais ai-je seulement envie de refaire surface ? Le bruit d'une douche qui s'allume enclenche soudain toutes mes alarmes internes. Mais avant que je n'ai le temps d'ouvrir les yeux, je me retrouve jetée dans une baignoire sous de l'eau froide. Froide froide froide ! Pendant un quart de seconde, je sens tout mes muscles reprendre vie, ma tête s’éveiller et la réalité s'ouvrir à moi dans un grand halo de lumière (ou de carrelage de salle de bain éclairé par une ampoule, à voir). Mais la réalité est bien lourde à supporter. Je m'abandonne à cette eau froide qui lave toutes la souillure de la soirée, qui emporte avec elle toutes les questions qui hantent mon esprit. Quand l'eau arrête de couler, il ne reste au fond de cette baignoire que ma fatigue et mon désespoir.
Une serviette de bain me tombe dessus. T'as raison, autant sécher les dernières traces de mon âme. Je ne serais plus que fatigue, plus qu'un corps sans raison. La porte se referme. Mes yeux décident enfin d'envoyer jusqu'à mon cerveau les informations qu'ils détiennent. Je suis en sous vêtement, trempée de la racine des cheveux aux ongles des pieds. Les couleurs reviennent, mon cerveau s'éveille légèrement. Je me soulève, accrochant les bords de la baignoire. Le monde tourne autour de moi, j'ai un mal fou à sortir de ce foutu bac de carrelage. Je retire mes derniers habits pour m'envelopper dans une épaisse serviette rouge bordeaux. Je m'adosse au meuble noir face au miroir. Je suis misérable. D'affreuses cernes, mon maquillage qui a coulé, des cheveux emmêlés qui tombent, lisses, comme morts sur mes yeux et mes épaules, une peau blanche presque transparente, des veines vertes qui battent à mes tempes, des lèvres livides. Je glisse à la rencontre du sol, dans un mouvement plus ou moins contrôlé. Je reste là, les yeux vides, fixant le néant. La porte s'ouvre à nouveau. Je tourne la tête.
Il s'est arrêté dans l'encadrement de la porte, le regard figé sur ma petite personne recroquevillée.
Vu du sol il paraît immense. Mais je sais qu'il n'est pas particulièrement grand, même s'il me dépasse d'une tête. Ses courts cheveux noirs sont légèrement décoiffés, sa barbiche est bien taillée, ses yeux dorés sont légèrement cernés. Il porte un pantalon de costume et une belle chemise blanche dont les manches ont été relevées et les premiers boutons défaits.
-Ça va mieux ? Me demande t il avec une lueur amusée sur le visage.
Je soupire. Je ne sais pas quoi lui dire. Ma tête tourne trop, mon cerveau est vide.
-Tiens, je n'ai que mes propres affaires à te proposer, je suis désolé.
Il pose un pull et un jean à coté de moi. Puis se retire, me laissant seule dans sa salle de bain. Quand me reviens le courage de bouger, il s'est déjà écoulé un quart d'heure. Je fouille dans mon sac. Je trouve les sous-vêtements que m'a rendue une amie aujourd'hui. Je me prends à remercier la fête déguisée de la semaine dernière. Je passe un pull noir bien trop grand pour moi. Il glisse sur le coté dévoilant mon épaule, les manches m'arrivent aux ongles et il couvre totalement mes hanches. J'essaye d'entrer dans le jean mais c'est peine perdue, il ne tiens pas autour de ma taille. Je laisse tomber, le pull me fait déjà une robe, alors... Le miroir me renvois une seconde image. Mes cheveux ont séchés, j'ai une tignasse innommable sur le crane. Je soupire pour la énième fois de la soirée et sort du royaume de carrelage. Je m'appuie sur le mur du couloir. J'entends de la musique dans une pièce tout près. Je passe la tête par l'ouverture de la porte. Il est allongé en vrac sur son lit, les yeux fixés sur son plafond écoutant Beethoven. Sa chambre est d'une taille raisonnable. Une petite baie vitrée laisse entrevoir un minuscule balcon. Le vent qui s'engouffre par la fenêtre fait onduler de légers rideaux entre une lourde tenture de velours bleu nuit. Deux murs sont recouvert d'un papier peint représentant des briques grises, les deux autres sont peint couleur rouge sang. Tous ses meubles sont en bois noir, du bureau encombré à la penderie ouverte en passant par l'immense lit. Un tapis tout aussi rouge en laine épaisse recouvre une grande partie du parquet. Il y par terre tout un tas de trucs, feuilles, bouquins, coussins, veste... Les murs sont ornés de dessins, les étagèrent croulent sous le nombre de livres et de statuettes de dragon en tout genre.
J'entre dans la pièce. Il faut avouer que je ne m'attendais pas à ce genre d'univers chez lui. Ça fait très style gothique, pour quelqu'un qui s'obstine à s'habiller sobrement. Il tourne la tête vers moi.
-Eh bin, il te va très bien ce pull.
-Tu parles... Je nage complètement. Tiens, ton jean. Je me noie dedans tellement il est grand.
C'est ma première phrase intelligible de la soirée. Ma tête tourne toujours autant, mais j'ai l'impression d'être de retour sur Terre. Il se lève et prends le pantalon que je lui tends. Il semble hésiter, ne pas trop savoir quoi faire.
-Tu veux quelque chose à manger ? propose-t-il enfin.
-Ah non ! Surtout pas ! dis-je avec hâte.
Hors de question de mettre quelque chose dans mon estomac. Je rendrai tout dans la minute et je souhaite lui épargner cette vision. L'idée de pouvoir être dans un état pire que celui là me fit vaciller. Il attrape mon bras et m'accompagne jusqu'à son lit sur lequel il m'assoit :
-Je crois que je ne t'ai jamais vu comme ça.
Il semble sincèrement s'inquiéter. Moi je suis fatiguée. Et j'ai la tête qui tourne -au risque de me répéter. Je me laisse tomber sur les draps.
-Et moi je crois que je suis jamais venue ici. Tu écoutes du Beethoven, franchement ?
Il sourit et s'allonge à coté de moi. Lancés sur la musique, nous discutons sans voir le temps passer. La nuit s'écoule, je décuve doucement. Nous parlons de choses banales, des choses qu'au final nous aurions dû savoir, depuis le temps que nous nous connaissons. Je le pensais hautain et insolent, je le découvre timide et artiste. Il s'était mis dans le crâne que je n'étais qu'une mangeuse d'hommes sauvage et furieuse, il s'étonne donc de me trouver sensible à l'art et cultivée. Malgré tous mes efforts, je sens que la fatigue m'attire dans son gouffre sans fond. Je résiste, voulant continuer à bavarder. Je me sens si bien, là. Avec lui...
Il est plutôt pas mal. Grand gaillard blond avec des yeux sombres qui font genre mec-mystérieux. Il paraît plutôt pédant par contre. Je l'écoute se vanter de sa belle voiture payée pour ses 25 ans par son oncle multimilliardaire ou je ne sais quoi depuis deux heures. J'ai pitié de lui, franchement. Il paraît aussi seul que moi, mais je doute que ce soit pour la même raison. Alors je l'écoute, je hoche la tête et fait semblant de m’intéresser à ce qu'il dit.
Il me paye encore un coup, on en est au onzième de la soirée. Il commence à ne plus tenir debout, ni pouvoir aligner une phrase. C'est le moment où j'ai le droit aux compliments maladroits sur mes longs cheveux noirs, et mes yeux couleur or. La main qui caresse l'épaule aussi, et le rapprochement pas stratégique du tout. Bref, un mec bourré dont les pulsions sexuelles prennent le pas sur le raisonnement logique.
Il trébuche soudainement, et tombe face à moi. Ses mains se raccrochent au bar, son visage est à quelques centimètres du mien. Je souris intérieurement : il est mûr, il n'y a plus qu'a le cueillir. Je lève de grands yeux vers lui, lèvres entrouvertes. Quelques battements de cils et il tombe dans le piège. Ses lèvres rencontrent les miennes. Hésitant au début, il prends confiance assez vite sentant que je m'abandonne complètement à lui. Ses mains lâchent le bar pour venir m'enlacer. En deux minutes, nous sommes collés l'un à l'autre et je peux littéralement mesurer le désir que cet homme ressent pour moi. Un petit mouvement de hanche significatif de ma part et le tour est joué. Il me soulève du sol et m’entraîne vers une porte derrière le bar.
Nous entrons dans une arrière salle qui semble réservée aux soirées privées. Je n'ai que peu de temps pour admirer la décoration. Le blond me dépose sur un canapé et se jette sur moi. Ses mains se faufilent sous mes vêtements, il couvre chaque centimètre visible de ma peau de baisers enflammés. Les boutons de ma chemise tombent un par un tandis qu'une main se glisse sous ma jupe. Je jubile intérieurement, j'ai bien choisi ma cible ce soir.
Je lui retire sa chemise avant de sentir mes forces m'abandonner. Mon corps se met à onduler sous les pressions de plus en plus insistantes des doigts de mon partenaire. Mes derniers habits glissent sur le sol. Une main occupée à rendre mon souffle de plus en plus haletant, une autre à me caresser un sein, le blond commence à me mordiller le cou. C'est à se demander qui va manger qui. Au prix d'efforts considérables, j'arrive enfin à retirer ce jean du bout des pieds. Il lâche ma jugulaire pour planter son regard dans le mien pendant que son dernier vêtement disparaît au pied du canapé. J'ai vraiment l'impression qu'il me dévore des yeux. Ses doigts quittent mon intimité pour frôler l’intérieur de mes cuisses. Puis il saisit mes poignets et les places au dessus de ma tête. Sans me quitter des yeux, il franchit les portes de mon corps. Je me cambre dans un gémissement. Une main vient me pétrir un sein avec force tandis que des lèvres agacent mon téton. Ses mouvements se font de plus en plus rapides, notre souffle s’accélère. Je ferme les yeux, le laissant maître de la situation encore quelques instant puisqu'il s'en sort si bien. Le plaisir qui irradie de mon bas-ventre se fait plus intense. J'ouvre la bouche pour chercher de l'air. Plus il s'enfonce en moi, plus je tremble. Mon corps s'agite, mes jambes s'enroulent autour de celles de mon homme d'un soir. Je me colle contre lui, haletante, transpirante... Et décide de prendre la main. Je bascule au dessus de lui dans un balancement de hanche. Surprit par ma force, il suit tout de même le mouvement et saisit fermement mes poignées d'amour. Il souffle au rythme de mon bassin, caressant mes jambes, frôlant mes seins du bout des doigts. J’écarte alors un peu plus les cuisses et il s'insinue encore un peu plus loin. Mon corps se tend, je ferme les yeux. Il accélère ses va et viens. Je balance la tête en arrière, offrant de nouveau ma poitrine à ses caresses. Le blond saisit littéralement l'occasion à pleines mains. Il se redresse et m'enlace, collant son torse au mien. Ses baisers recouvrent mon cou, ses doigts s'emmêlent dans mes cheveux, son souffle rauque chatouille mon oreille... Mes canines s'allongent doucement. J'ouvre les yeux, contemplant les reflets dorés qui viennent brouiller ma vue au rythme des battements de mon cœur. Je commence à perdre le contrôle de moi même. Mes canines semblent irradier de désir autant que mon bas-ventre. Sa peau bronzée est si douce, elle semble si sucrée... Je gémis de plaisir et d'impuissance en même temps. Mes instincts reprennent le dessus. Mes mains quittent son torse pour venir caresser ses joues. Mes doigts s'insinuent dans ses cheveux. Je l'oblige lever la tête et le bâillonne de mes lèvres. Puis ma langue glisse le long de son menton, puis de son cou pour trouver sa jugulaire. Palpitante et si appétissante... Je pose mes lèvres sur sa peau l'embrassant au début puis suçant l’épiderme. Je l'entends glousser. Il accélère encore ses mouvements, empoignant mes hanches avec détermination. Je m'agrippe à ses épaules, abandonnant mon bassin à ses mouvements. Je résiste encore quelques instants, mais l'appel du sang est trop fort. N'y tenant plus, je croque à pleines dents dans sa chair. Sous le coup de la douleur, il se raidit brusquement. Je laisse échapper un cri, et la veine de ma victime. Mon bas-ventre viens d'exploser de plaisir. Si soudainement que ça m'a surpris. D'autres sons suivent, plus ou moins intelligibles. Je me laisse aller au rythme imprimé par mon partenaire qui jouis en même temps que moi. Nos cri étouffés s'entremêlent. Mais la faim reprends le dessus. Mes canines, désormais indécemment longues se plantent à nouveau dans sa peau. L'esprit embrouillé par le plaisir, il ne réagit pas. Son sang envahie ma bouche, éveille mes papilles. A grandes goulées, j'aspire la vie de mon beau blond. Il finit par prendre conscience de sa situation et tente de résister. Mais il n'a pas le temps de pousser un cri de protestation que je le plaque violemment sur le canapé, le bâillonnant d'une main. Il s'agite, ne comprenant pas pourquoi ma force physique écrase misérablement la sienne. Il ne me faut pas longtemps avant d'avaler assez de sang pour qu'il cesse de se débattre. Ses derniers spasmes me procurent un plaisir sans nom. Puis tout s’arrête, mon beau blond de ce soir cesse définitivement de vivre. Je relève la tête pour reprendre mon souffle et le contempler en m'essuyant la bouche d'un revers de main. Les yeux grands ouverts, une expression de douleur figée sur le visage. Je me dis qu'il était beau, je caresse sa joue encore chaude. Puis je termine mon repas, faut pas déconner non plus. Un coup comme ça on en gâche pas une goutte.
Je me rhabille en silence. Les bruits du bar parviennent de nouveau à mes oreilles. Je m'approche de la porte, et pousse le loquet de l’intérieur. Je reviens vers mon beau cadavre. En fouillant dans ses poches, je trouve son portefeuille. J'y prélève sa carte d'identité et la glisse dans mon sac. C'est pour ma collection. Puis j'ouvre la fenêtre. Je passe la tête dehors, il fait bon, juste assez frais pour me rafraîchir après cette amusante partie de jambes en l'air. Je jette un coup d’œil à l'impasse, trois étages plus bas. Les réverbères de la rue clignotent, le vent pousse des feuilles le long du trottoir. Personne. Je saute et atterrit avec souplesse sur le pavé.
Je disparais dans la nuit, joyeuse, filant à toute vitesse comme peuvent le faire ceux de mon espèce.
Rassasiée et plus vivante que jamais... moi !
Un nouveau texte mettant en scène le même personnage =D Elle n'a toujours pas de nom, l'autre non plus. Là je sais pas trop ce que j'ai cherché à faire. Je voulais un texte dans sa tête, ses pensées quand elle est complètement torchée. J'écris comme ça vient et voilà ce que ça donne:
C'est fou ce que l'on peut se sentir misérable. Il n'y a même plus besoin de ces gens qui me prennent de haut.
Étalée sur un trottoir je fais le bilan de mon présent avec une bouteille de vodka presque vide à la main, ou plutôt posée sur ma main parce que je n'arrive plus à la tenir correctement. Ce soir, j'ai dévoré deux jeunes hommes qui n'avaient rien demandé. Ils sont juste passés devant moi au mauvais moment. Il est rare que je regrette un repas. Mais là, je me sens animale, sauvage, furieuse. Je tue comme je respire, j'ai l'impression que mon humanité s'envole, part loin loin loin... L'espace d'un instant mon esprit flotte au dessus des toit. Une question muette à la lune. Qui suis-je ? Où vais-je ? Sans la mort à la fin de mon chemin, m'arrêterais-je un jour ? Qu'est ce que quelqu'un qui ne craint pas de mourir peut attendre de la vie ? Faut il alors la mort pour vivre pleinement ? Dis la lune, vas tu mourir un jour ?
Ma tête roule sur le coté. Un haut-le-coeur vient secouer mon corps. Je suis misérable. Je suis un déchet de l'inhumanité. La fière Immortelle devenue une ombre d'elle même en venant à souhaiter mourir. Si mon père me voyait...
Un soupire me fait rouvrir les yeux. Deux jambes s'offrent à mon champ de vision. Je n'ai même pas la force de lever la tête pour essayer d'apercevoir un visage. Je vois flou de toutes façons. Je baragouine indistinctement une phrase destinée à éloigner cet individu de mon cadavre.
-Tu te rends compte qu'on ne comprend même pas ce que tu dis ?
Cette voix résonne comme un échos pendant d'interminable secondes dans le vide intersidéral de mon esprit. Je la reconnais. Oh non, pas Lui. Je tombe encore plus bas que je ne l'étais déjà. Pourquoi Lui ? Dans un effort considérable, je réunis le peu de dignité qui me reste. Je ne resterai pas à mes désespérantes pensées sous ses yeux. Je refuse d'afficher mes plus intimes pensées à cet homme. Mes jambes semblent être en parfait accord avec ma tête. Je me lève. Du moins je crois me lever. Parce que le sol oscille tellement qu'il m'est impossible de tenir debout. Il doit y avoir un sacré décalage entre ma tête et mes jambes qui ne semblent plus s'entendre entre elles. Après avoir ordonné -tout haut?- à chacune partie de mon corps d'écouter ce que dit mon bras gauche (il tient la bouteille, c'est donc lui le boss) je réessaye de me lever. Au bout de quatre -ou cinq?- tentatives infructueuses, j'abandonne dans un grognement. C'est donc à quatre patte que je tente de m'échapper sans réessayer d'émettre un seul son. Soudain le sol tombe. Mais je ne bouge pas, je reste suspendue dans les airs à regarder le trottoir deux mètres plus bas. Il faut l'intervention de mon unité de garde de neurones pour comprendre qu'Il m'a soulevée et que je suis à présent ballottée comme un sac à patates sur son épaule.
J'ai du m'assoupir. Un bruit de clé tournant dans une serrure atteint mon oreille. Le son de la porte qui se referme semble vouloir m'arracher de mon brouillard. Mais ai-je seulement envie de refaire surface ? Le bruit d'une douche qui s'allume enclenche soudain toutes mes alarmes internes. Mais avant que je n'ai le temps d'ouvrir les yeux, je me retrouve jetée dans une baignoire sous de l'eau froide. Froide froide froide ! Pendant un quart de seconde, je sens tout mes muscles reprendre vie, ma tête s’éveiller et la réalité s'ouvrir à moi dans un grand halo de lumière (ou de carrelage de salle de bain éclairé par une ampoule, à voir). Mais la réalité est bien lourde à supporter. Je m'abandonne à cette eau froide qui lave toutes la souillure de la soirée, qui emporte avec elle toutes les questions qui hantent mon esprit. Quand l'eau arrête de couler, il ne reste au fond de cette baignoire que ma fatigue et mon désespoir.
Une serviette de bain me tombe dessus. T'as raison, autant sécher les dernières traces de mon âme. Je ne serais plus que fatigue, plus qu'un corps sans raison. La porte se referme. Mes yeux décident enfin d'envoyer jusqu'à mon cerveau les informations qu'ils détiennent. Je suis en sous vêtement, trempée de la racine des cheveux aux ongles des pieds. Les couleurs reviennent, mon cerveau s'éveille légèrement. Je me soulève, accrochant les bords de la baignoire. Le monde tourne autour de moi, j'ai un mal fou à sortir de ce foutu bac de carrelage. Je retire mes derniers habits pour m'envelopper dans une épaisse serviette rouge bordeaux. Je m'adosse au meuble noir face au miroir. Je suis misérable. D'affreuses cernes, mon maquillage qui a coulé, des cheveux emmêlés qui tombent, lisses, comme morts sur mes yeux et mes épaules, une peau blanche presque transparente, des veines vertes qui battent à mes tempes, des lèvres livides. Je glisse à la rencontre du sol, dans un mouvement plus ou moins contrôlé. Je reste là, les yeux vides, fixant le néant. La porte s'ouvre à nouveau. Je tourne la tête.
Il s'est arrêté dans l'encadrement de la porte, le regard figé sur ma petite personne recroquevillée.
Vu du sol il paraît immense. Mais je sais qu'il n'est pas particulièrement grand, même s'il me dépasse d'une tête. Ses courts cheveux noirs sont légèrement décoiffés, sa barbiche est bien taillée, ses yeux dorés sont légèrement cernés. Il porte un pantalon de costume et une belle chemise blanche dont les manches ont été relevées et les premiers boutons défaits.
-Ça va mieux ? Me demande t il avec une lueur amusée sur le visage.
Je soupire. Je ne sais pas quoi lui dire. Ma tête tourne trop, mon cerveau est vide.
-Tiens, je n'ai que mes propres affaires à te proposer, je suis désolé.
Il pose un pull et un jean à coté de moi. Puis se retire, me laissant seule dans sa salle de bain. Quand me reviens le courage de bouger, il s'est déjà écoulé un quart d'heure. Je fouille dans mon sac. Je trouve les sous-vêtements que m'a rendue une amie aujourd'hui. Je me prends à remercier la fête déguisée de la semaine dernière. Je passe un pull noir bien trop grand pour moi. Il glisse sur le coté dévoilant mon épaule, les manches m'arrivent aux ongles et il couvre totalement mes hanches. J'essaye d'entrer dans le jean mais c'est peine perdue, il ne tiens pas autour de ma taille. Je laisse tomber, le pull me fait déjà une robe, alors... Le miroir me renvois une seconde image. Mes cheveux ont séchés, j'ai une tignasse innommable sur le crane. Je soupire pour la énième fois de la soirée et sort du royaume de carrelage. Je m'appuie sur le mur du couloir. J'entends de la musique dans une pièce tout près. Je passe la tête par l'ouverture de la porte. Il est allongé en vrac sur son lit, les yeux fixés sur son plafond écoutant Beethoven. Sa chambre est d'une taille raisonnable. Une petite baie vitrée laisse entrevoir un minuscule balcon. Le vent qui s'engouffre par la fenêtre fait onduler de légers rideaux entre une lourde tenture de velours bleu nuit. Deux murs sont recouvert d'un papier peint représentant des briques grises, les deux autres sont peint couleur rouge sang. Tous ses meubles sont en bois noir, du bureau encombré à la penderie ouverte en passant par l'immense lit. Un tapis tout aussi rouge en laine épaisse recouvre une grande partie du parquet. Il y par terre tout un tas de trucs, feuilles, bouquins, coussins, veste... Les murs sont ornés de dessins, les étagèrent croulent sous le nombre de livres et de statuettes de dragon en tout genre.
J'entre dans la pièce. Il faut avouer que je ne m'attendais pas à ce genre d'univers chez lui. Ça fait très style gothique, pour quelqu'un qui s'obstine à s'habiller sobrement. Il tourne la tête vers moi.
-Eh bin, il te va très bien ce pull.
-Tu parles... Je nage complètement. Tiens, ton jean. Je me noie dedans tellement il est grand.
C'est ma première phrase intelligible de la soirée. Ma tête tourne toujours autant, mais j'ai l'impression d'être de retour sur Terre. Il se lève et prends le pantalon que je lui tends. Il semble hésiter, ne pas trop savoir quoi faire.
-Tu veux quelque chose à manger ? propose-t-il enfin.
-Ah non ! Surtout pas ! dis-je avec hâte.
Hors de question de mettre quelque chose dans mon estomac. Je rendrai tout dans la minute et je souhaite lui épargner cette vision. L'idée de pouvoir être dans un état pire que celui là me fit vaciller. Il attrape mon bras et m'accompagne jusqu'à son lit sur lequel il m'assoit :
-Je crois que je ne t'ai jamais vu comme ça.
Il semble sincèrement s'inquiéter. Moi je suis fatiguée. Et j'ai la tête qui tourne -au risque de me répéter. Je me laisse tomber sur les draps.
-Et moi je crois que je suis jamais venue ici. Tu écoutes du Beethoven, franchement ?
Il sourit et s'allonge à coté de moi. Lancés sur la musique, nous discutons sans voir le temps passer. La nuit s'écoule, je décuve doucement. Nous parlons de choses banales, des choses qu'au final nous aurions dû savoir, depuis le temps que nous nous connaissons. Je le pensais hautain et insolent, je le découvre timide et artiste. Il s'était mis dans le crâne que je n'étais qu'une mangeuse d'hommes sauvage et furieuse, il s'étonne donc de me trouver sensible à l'art et cultivée. Malgré tous mes efforts, je sens que la fatigue m'attire dans son gouffre sans fond. Je résiste, voulant continuer à bavarder. Je me sens si bien, là. Avec lui...
Dernière édition par Luce le 31/8/2013, 14:31, édité 6 fois
Luce- Amis Artiste
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Re: Deadly
Ah ! Eros et Thanatos ! Les inséparables !
J'ai beaucoup aimé, et peut-être suis-je dérangé, mais c'est loin de me choquer (personnellement, je préfère éviter ce genre d'accroches, ça donne envie au lecteur de "résister" au texte et de mettre en commentaires "lol ! mais c'est tout gentillet ça !" même quand ça n'est absolument pas le cas)
C'est bien écrit, le désir et la passion sont très bien retransmis, on a envie de voir ce qui va se passer... Même si je ne les ai pas tous en mémoire, pour moi, c'est un de tes textes les plus réussis. Même la touche d'humour "faut pas déconner non plus" passe nickel ! Bravo, j'en redemande !
J'ai beaucoup aimé, et peut-être suis-je dérangé, mais c'est loin de me choquer (personnellement, je préfère éviter ce genre d'accroches, ça donne envie au lecteur de "résister" au texte et de mettre en commentaires "lol ! mais c'est tout gentillet ça !" même quand ça n'est absolument pas le cas)
C'est bien écrit, le désir et la passion sont très bien retransmis, on a envie de voir ce qui va se passer... Même si je ne les ai pas tous en mémoire, pour moi, c'est un de tes textes les plus réussis. Même la touche d'humour "faut pas déconner non plus" passe nickel ! Bravo, j'en redemande !
Re: Deadly
Je voulais savoir aussi ce que tu penses à propos de si j'ai bien réussi à amener le fait qu'elle va le bouffer.... Car c'est vraiment ce que j'ai essayé d'écrire avec ce texte: un mec qui tombe dans le piège d'un monstre. Avec la satisfaction de l'être à la fin. Pour te dire j'ai même pas cherché à travailler les perso (ce que je fais pourtant automatiquement et compulsivement à chaque fois que j'écris quelque chose) Ils n'ont ni l'un ni l'autre de nom, et les seules choses que les lecteurs savent à leur propos sont les seules choses que je sais aussi !
Luce- Amis Artiste
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Re: Deadly
C'est justement ce qui fait la réussite de ce texte : toutes ces émotions que tu arrives à faire passer. D'habitude, tu as effectivement tendance à bien bosser tes perso, et tu peines ensuite à nous faire ressentir ce que tu voudrais grâce à eux. Là, c'est un festival de sensations
Re: Deadly
Ayé, nouveauté !
Inspirée par je ne sais quoi, j'ai écris un nouveau texte avec le même personnage. Même si elle n'a toujours aucun nom, qu'elle reste floue dans mon esprit, elle m’intéresse de plus en plus. C'est marrant, j'ai l'impression d'écrire différemment ! En tout cas, je suis là avide de critiques ! Vas y Fou, lâche toi =D
Ps, j'ai quand même déterminé ce que c'est: j'appel ça des Immortels. En gros, imaginez vampire sans le corps froid puisqu'ils vivent mais ne vieillissent pas. Ils ont les pupilles dorées et de grandes capacités physiques (mais aucunes magiques -tiens, c'est nouveau ça chez moi ! -)
Ce qu'il y a de certain c'est que la suite directe de ce texte sera écrite Je m'y mets maintenant, j'ai la sensation que c'est pas fini, là. Il FAUT que j'écrive une suite x)
Inspirée par je ne sais quoi, j'ai écris un nouveau texte avec le même personnage. Même si elle n'a toujours aucun nom, qu'elle reste floue dans mon esprit, elle m’intéresse de plus en plus. C'est marrant, j'ai l'impression d'écrire différemment ! En tout cas, je suis là avide de critiques ! Vas y Fou, lâche toi =D
Ps, j'ai quand même déterminé ce que c'est: j'appel ça des Immortels. En gros, imaginez vampire sans le corps froid puisqu'ils vivent mais ne vieillissent pas. Ils ont les pupilles dorées et de grandes capacités physiques (mais aucunes magiques -tiens, c'est nouveau ça chez moi ! -)
Ce qu'il y a de certain c'est que la suite directe de ce texte sera écrite Je m'y mets maintenant, j'ai la sensation que c'est pas fini, là. Il FAUT que j'écrive une suite x)
Luce- Amis Artiste
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Re: Deadly
La progression qu'il y a entre ses nouvelles-ci et tes anciennes me sidèrent ! Au risque de répéter mon paragraphe précédent, tu as fait un bond phénoménal dans ta capacité à retranscrire les sentiments de quelqu'un !
La plus grande réussite du texte : avoir réussi à ne sous-entendre aucun jeu sexuel avec l'homme. Ça me tue. Le texte antécédent est une véritable orgie de chairs et de sangs, tu fais entrer un nouveau personnage masculin, et on comprend immédiatement que c'est un ami, un vrai, et que même si les choses peuvent bouger à l'avenir, il est absolument inconcevable dans ce récit que cela finisse allongés sur le lit. Ils restent assis, et ça ne nous étonne même pas. Bravo.
J'ai eu trois soucis mineurs au niveau de la forme. La répétition d'un même mot est quelque chose qui me gêne très rapidement (pourtant, je sais bien que je l'avais utilisé récemment !). Il aurait fallu ne le faire qu'une fois, pas deux. De même pour les parenthèses. Une fois, ça va, deux fois, ça passe moins bien. Et peut-être manque-t-il juste un retour à la ligne, mais dans
J'attends la suite avec impatience !
La plus grande réussite du texte : avoir réussi à ne sous-entendre aucun jeu sexuel avec l'homme. Ça me tue. Le texte antécédent est une véritable orgie de chairs et de sangs, tu fais entrer un nouveau personnage masculin, et on comprend immédiatement que c'est un ami, un vrai, et que même si les choses peuvent bouger à l'avenir, il est absolument inconcevable dans ce récit que cela finisse allongés sur le lit. Ils restent assis, et ça ne nous étonne même pas. Bravo.
J'ai eu trois soucis mineurs au niveau de la forme. La répétition d'un même mot est quelque chose qui me gêne très rapidement (pourtant, je sais bien que je l'avais utilisé récemment !). Il aurait fallu ne le faire qu'une fois, pas deux. De même pour les parenthèses. Une fois, ça va, deux fois, ça passe moins bien. Et peut-être manque-t-il juste un retour à la ligne, mais dans
on lit la dernière phrase comme si elle parlait encore, et quand on comprend que non, ça ne fait pas un effet très agréable à la lecture.Luce a écrit:Ah non ! Surtout pas ! dis-je avec hâte. Hors de question de mettre quelque chose dans mon estomac. Je rendrai tout dans la minute et je souhaite lui épargner cette vision.
J'attends la suite avec impatience !
Re: Deadly
Je savais que cette phrase ne passerai pas. Elle me dérange aussi. Je vais modifier =D
Pour les répétitions et les parenthèses je verrais ça à la relecture dans deux ou trois jours. Je l'ai tellement relu aujourd'hui que j'arrive plus à faire la différence entre la scène que j'imagine et la forme du texte O.O
Pour les répétitions et les parenthèses je verrais ça à la relecture dans deux ou trois jours. Je l'ai tellement relu aujourd'hui que j'arrive plus à faire la différence entre la scène que j'imagine et la forme du texte O.O
Luce- Amis Artiste
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Re: Deadly
Tiens, tant qu'on y est, puisque soudain le forum se repeuple j'aimerai profiter de cette présence éphémère pour demander des avis sur mes textes !
(qui ne tente rien, n'a rien !)
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Luce- Amis Artiste
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