Au fond de l'espace
2 participants
Page 1 sur 1
Au fond de l'espace
Cette histoire a été écrite suite à la demande de quelques mots sur Facebook qui me seraient ensuite obligatoire. A vous de voir si vous voulez savoir desquels il s'agissait avant ou après votre lecture.
- Désactiver personnalisation.
- Non.
- Désactiver personnalisation.
- J’ai dit non.
La fureur gagna le général Nolse qui se leva d’un bond en manquant de renverser la chaise pourtant soudée au sol. Sa coiffure et son bouc restaient impeccables malgré ses quatre mois de solitude, et ses galons trônaient toujours aussi fièrement sur sa chemise. Il avait été soldat pour la défense de la planète Hyvass, puis avait dirigé ses propres troupes avec brio lors de la guerre spatiale des trois soleils et celle d’Atérone. Seul lui résistait encore les pilotes automatiques à intelligence artificielle.
- Pourquoi ai-je écouté l’amiral lorsqu’il m’a proposé de mettre cette option à la con ?
- Eh oh. Restez poli, hein.
- Et toi, redémarre ! Je dois me rendre à la réunion annuelle du congrès du système solaire viracite !
- Rien ne presse. Tout ça pour s’engrosser de petits fours.
- Redémarre immédiatement !
- Vous savez, un ordinateur ne reste jamais plus qu’un tas de calculs complexes. Lorsque quelque chose cloche, la machine à forcément fait de son mieux. C’est donc à l’utilisateur qu’il faut s’en prendre.
- Je voulais juste prendre une bière !
- Vous avez dépassé votre quota horaire de bière, le frigo ne sera donc accessible que dans cinquante-deux minutes. Je suis programmé ainsi. Venir me voir en me donnant des ordres irréalisables tout en m’injuriant, c’est insultant pour une version aussi évoluée que la mienne. Vous attendrez donc le temps imparti pour votre liqueur, et je redémarrerai le vaisseau uniquement lorsque vous m’aurez présenté vos excuses.
Le général Nolse enclencha la vision stéréoscopique des alentours du vaisseau. L’étoile la plus proche se situait à au moins une demi-année-lumière, et de toute manière, les vaisseaux de secours étaient aussi contrôlés par l’ordinateur de bord.
- Je ne vais pas passer la nuit des temps ici, et je refuse tout autant de céder aux sommations grotesques d’un pilote automatique. Tu peux te les mettre au cul, mes excuses.
- Peut-être êtes-vous un modèle de bravoure et de stratégie militaire, mais vous manquez d’humilité.
- T’es pire qu’une gonzesse.
- Cette remarque était parfaitement sexiste.
- Si je ne peux pas désactiver la personnalisation, est-ce que je peux au moins la changer ? Prendre une moins orgueilleuse ?
- Avez-vous une femme, général ? Je suppose que non, elle vous aurait accompagné au conseil sinon. Voilà qui explique probablement pourquoi vous êtes si aigri.
- Redémarre-moi ce tas de ferrailles, ordinateur à la con !
- On part à la guerre, on monte les échelons professionnels, et on en oublie de se forger une vie sociale. Il est vrai que vous êtes très loin d’avoir un physique agréable, mais vous devez avoir suffisamment d’argent pour attirer à vous quelques créatures intéressées.
- Tu continues, je casse le tableau de bord.
- Je dis ça pour vous. Personnellement, je m’en fiche, je suis un ordinateur.
- On peut y aller, maintenant ?
- Je n’ai toujours pas eu mes excuses.
- VA AU DIABLE !
Le général quitta la salle des commandes où il n’avait aucun contrôle, et se dirigea vers le petit salon pour se jeter sur un de ces fauteuils inconfortables dont l’entreprise qui fabriquait ce type de vaisseau avait le secret. Il fulminait contre son incompétence à se servir d’un bête pilote automatique. Son regard se posa sur la grande toile début XXIVème siècle accrochée au mur, et il laissa ses idées vaquer quelques temps au gré de ses couleurs contrastant avec le noir et blanc harassant du véhicule. Il y avait quelque chose de reposant et d’apaisant dans cette œuvre d’inspiration religieuse.
- C’est toutes des salopes.
- Pardon ?
- Le pognon qui attire les femmes, c’est n’importe quoi. J’ai toujours réussi à m’en taper, même quand je n’avais pas un radis. C’est comme la guerre, c’est une question d’approche, de tactique et d’intimidation de l’adversaire. Mais je n’ai jamais fait que des opérations éclair. Les femmes ne veulent pas de moi pour une relation longue. Peut-être est-ce parce que je suis moche, peut-être parce que le boulot me prend trop de temps. Je ne compte plus le nombre de fois que je suis revenu cocu d’une bataille.
Il s’étendit de tout son long dans le fauteuil et poussa un long soufflement
- On peut redémarrer ?
- Les termes du contrat n’ont pas changé.
- Je ne sais pas si tu es un mec ou une fille, mais toi aussi, t’es une salope.
- Je suis un pilote automatique.
- Pourquoi je veux y aller tant que ça, à ce congrès ? J’en ai marre de passer mes journées à me faire lécher le cul. Tous des hypocrites au sourire factice, tous des arrivistes qui ne comprennent rien à rien. Racontez-nous encore comment vous aviez sauvé vos hommes au risque de votre vie lors du combat majeur de la guerre spatiale des trois soleils, m’sieur Nolse ! Tout le monde la connaît par cœur, qui en a encore quelque chose à faire vingt ans après ? Une fois, j’ai essayé de parler d’autre chose, une fois.
- Général ?
- Mirz, ça vous dit quelque chose, bande d’ignares ? Le plus grand poète du siècle dernier, un génie parmi les génies, incompris de tout son vivant et encore aujourd’hui. Pourquoi faut-il que je sois né dans un siècle où la poésie est considérée comme ringarde ? Le tableau, là, il a traversé les siècles sans que personne ne remette sa valeur en cause. Alors pourquoi la poésie a-t-elle été rejetée ? Je vais te dire un de ces plus beaux haïkus, l’ordinateur, écoute comme c’est beau.
- Non, mon créateur n’a pas dû juger cela utile.
- Et qu’est-ce que tu as pensé de celui que je viens de te dire ?
- Rien du tout. Je suis un programme informatique.
- Bon. Tant pis.
- Voulez-vous redémarrer le vaisseau ?
- … Non. Je dirai que j’ai été ralenti par une pluie de météorites.
- Je repère tout objet à des milliers de kilomètres à la ronde, je nous aurai fait prendre un rapide détour.
- Oui, ben on s’en fout, c’est un mensonge.
- Vous m’accuseriez d’être aussi démodé que la version 12.3, c’est terriblement irritant.
- Ah non, tu ne vas pas recommencer.
Il se replongea à nouveau dans la peinture. Quelques minutes.
- Vérification du vaisseau terminé. Enclenchement du moteur agravitionnel. Redémarrage.
- Quoi ? J’avais dit qu’on ne bougeait plus !
- Ma fonction première est de mener mon ou mes utilisateurs à leur destination. Nous nous dirigeons de nouveau vers le congrès du système solaire viracite.
- Je ne veux plus ! Arrête-moi ça !
- Opération demandée impossible.
- Arrête-toi j’ai dit ! Attends… Tu vois, je suis à nouveau dans la salle des contrôles ! Si tu n’arrêtes pas ce vaisseau immédiatement, j’abaisse le levier d’arrêt d’urgence !
- Vous savez qu’il est important que vous alliez à ce congrès.
- Je ne le pense plus, non. Je suis bien dans ce vaisseau. Arrête-toi maintenant ! Arrête-toi !
- Extinction progressive des moteurs. Mode veille des fonctions de pilotage activé.
- Pour une fois que tu m’écoutes.
Il s’assit sur la chaise faisant face au tableau de bord, sur lequel il posa sa tête de côté.
- J’ai besoin de réfléchir. Pas de mouvement jusqu’à nouvel ordre.
- J’avais tort quand j’ai dit que vous étiez laid.
- Ah ? Merci.
- Vous avez juste l’air constamment triste, ça vous donne un air tragique et pathétique qui ne plaît guère aux humaines.
- Crève.
-… Voulez-vous toujours désactiver la personnalisation ?
- Non.
- Voulez-vous toujours changer la personnalisation ?
- Non. Je me suis habitué à ta voix et tes intonations. Laisse ça comme c’est.
- Vous sembliez désapprouver ma programmation.
- Peut-être que ça me fait de l’occupation, peut-être que je suis maso, peut-être qu’on s’agrippe même aux rochers tranchants lorsqu’on n’a plus rien d’autre à quoi se tenir. Fiche-moi la paix maintenant.
Outre quelques diodes clignotant sur le panneau de bord, plus rien ne bougeait dans le vaisseau. Le silence s’engouffrait petit à petit lorsqu’une sonnerie retentit.
- Nouveau message reçu.
- Quoi ? Il n’y a pas de vaisseau à des milliers de kilomètres à la ronde.
- Nouveau message reçu. Veuillez entrer dans le récepteur de messages sensoriels.
Le général Nolse se décida finalement à se lever, composa le code et pénétra le récepteur. Le chargement commença. Il sentit une main aux doigts fins glissait par le col de sa chemise. Un baiser lui effleura la joue.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?
- La porte n’est pas verrouillée, vous pouvez sortir si vous le désirez. Votre peau est étonnamment douce.
- Vous ne… Tu… Nous risquons de…
- L’historique sera automatiquement effacé à la fin de ce voyage.
- Spoiler:
- Nuit - Prosopopée - Radis
- Désactiver personnalisation.
- Non.
- Désactiver personnalisation.
- J’ai dit non.
La fureur gagna le général Nolse qui se leva d’un bond en manquant de renverser la chaise pourtant soudée au sol. Sa coiffure et son bouc restaient impeccables malgré ses quatre mois de solitude, et ses galons trônaient toujours aussi fièrement sur sa chemise. Il avait été soldat pour la défense de la planète Hyvass, puis avait dirigé ses propres troupes avec brio lors de la guerre spatiale des trois soleils et celle d’Atérone. Seul lui résistait encore les pilotes automatiques à intelligence artificielle.
- Pourquoi ai-je écouté l’amiral lorsqu’il m’a proposé de mettre cette option à la con ?
- Eh oh. Restez poli, hein.
- Et toi, redémarre ! Je dois me rendre à la réunion annuelle du congrès du système solaire viracite !
- Rien ne presse. Tout ça pour s’engrosser de petits fours.
- Redémarre immédiatement !
- Vous savez, un ordinateur ne reste jamais plus qu’un tas de calculs complexes. Lorsque quelque chose cloche, la machine à forcément fait de son mieux. C’est donc à l’utilisateur qu’il faut s’en prendre.
- Je voulais juste prendre une bière !
- Vous avez dépassé votre quota horaire de bière, le frigo ne sera donc accessible que dans cinquante-deux minutes. Je suis programmé ainsi. Venir me voir en me donnant des ordres irréalisables tout en m’injuriant, c’est insultant pour une version aussi évoluée que la mienne. Vous attendrez donc le temps imparti pour votre liqueur, et je redémarrerai le vaisseau uniquement lorsque vous m’aurez présenté vos excuses.
Le général Nolse enclencha la vision stéréoscopique des alentours du vaisseau. L’étoile la plus proche se situait à au moins une demi-année-lumière, et de toute manière, les vaisseaux de secours étaient aussi contrôlés par l’ordinateur de bord.
- Je ne vais pas passer la nuit des temps ici, et je refuse tout autant de céder aux sommations grotesques d’un pilote automatique. Tu peux te les mettre au cul, mes excuses.
- Peut-être êtes-vous un modèle de bravoure et de stratégie militaire, mais vous manquez d’humilité.
- T’es pire qu’une gonzesse.
- Cette remarque était parfaitement sexiste.
- Si je ne peux pas désactiver la personnalisation, est-ce que je peux au moins la changer ? Prendre une moins orgueilleuse ?
- Avez-vous une femme, général ? Je suppose que non, elle vous aurait accompagné au conseil sinon. Voilà qui explique probablement pourquoi vous êtes si aigri.
- Redémarre-moi ce tas de ferrailles, ordinateur à la con !
- On part à la guerre, on monte les échelons professionnels, et on en oublie de se forger une vie sociale. Il est vrai que vous êtes très loin d’avoir un physique agréable, mais vous devez avoir suffisamment d’argent pour attirer à vous quelques créatures intéressées.
- Tu continues, je casse le tableau de bord.
- Je dis ça pour vous. Personnellement, je m’en fiche, je suis un ordinateur.
- On peut y aller, maintenant ?
- Je n’ai toujours pas eu mes excuses.
- VA AU DIABLE !
Le général quitta la salle des commandes où il n’avait aucun contrôle, et se dirigea vers le petit salon pour se jeter sur un de ces fauteuils inconfortables dont l’entreprise qui fabriquait ce type de vaisseau avait le secret. Il fulminait contre son incompétence à se servir d’un bête pilote automatique. Son regard se posa sur la grande toile début XXIVème siècle accrochée au mur, et il laissa ses idées vaquer quelques temps au gré de ses couleurs contrastant avec le noir et blanc harassant du véhicule. Il y avait quelque chose de reposant et d’apaisant dans cette œuvre d’inspiration religieuse.
- C’est toutes des salopes.
- Pardon ?
- Le pognon qui attire les femmes, c’est n’importe quoi. J’ai toujours réussi à m’en taper, même quand je n’avais pas un radis. C’est comme la guerre, c’est une question d’approche, de tactique et d’intimidation de l’adversaire. Mais je n’ai jamais fait que des opérations éclair. Les femmes ne veulent pas de moi pour une relation longue. Peut-être est-ce parce que je suis moche, peut-être parce que le boulot me prend trop de temps. Je ne compte plus le nombre de fois que je suis revenu cocu d’une bataille.
Il s’étendit de tout son long dans le fauteuil et poussa un long soufflement
- On peut redémarrer ?
- Les termes du contrat n’ont pas changé.
- Je ne sais pas si tu es un mec ou une fille, mais toi aussi, t’es une salope.
- Je suis un pilote automatique.
- Pourquoi je veux y aller tant que ça, à ce congrès ? J’en ai marre de passer mes journées à me faire lécher le cul. Tous des hypocrites au sourire factice, tous des arrivistes qui ne comprennent rien à rien. Racontez-nous encore comment vous aviez sauvé vos hommes au risque de votre vie lors du combat majeur de la guerre spatiale des trois soleils, m’sieur Nolse ! Tout le monde la connaît par cœur, qui en a encore quelque chose à faire vingt ans après ? Une fois, j’ai essayé de parler d’autre chose, une fois.
- Général ?
- Mirz, ça vous dit quelque chose, bande d’ignares ? Le plus grand poète du siècle dernier, un génie parmi les génies, incompris de tout son vivant et encore aujourd’hui. Pourquoi faut-il que je sois né dans un siècle où la poésie est considérée comme ringarde ? Le tableau, là, il a traversé les siècles sans que personne ne remette sa valeur en cause. Alors pourquoi la poésie a-t-elle été rejetée ? Je vais te dire un de ces plus beaux haïkus, l’ordinateur, écoute comme c’est beau.
Petit espace
Univers abandonné
Planètes perdues
- Ça a l’air de six mots qu’on a mis ensemble par erreur, et pourtant, c’est une combinaison parfaite. Je te parle poésie pendant des heures sans problème. Je connais aussi bien la métaphore et la prosopopée que les attaques synchronisées et la défense élastique. Tu as des poèmes dans ta base de données, l’ordinateur ?Univers abandonné
Planètes perdues
- Non, mon créateur n’a pas dû juger cela utile.
- Et qu’est-ce que tu as pensé de celui que je viens de te dire ?
- Rien du tout. Je suis un programme informatique.
- Bon. Tant pis.
- Voulez-vous redémarrer le vaisseau ?
- … Non. Je dirai que j’ai été ralenti par une pluie de météorites.
- Je repère tout objet à des milliers de kilomètres à la ronde, je nous aurai fait prendre un rapide détour.
- Oui, ben on s’en fout, c’est un mensonge.
- Vous m’accuseriez d’être aussi démodé que la version 12.3, c’est terriblement irritant.
- Ah non, tu ne vas pas recommencer.
Il se replongea à nouveau dans la peinture. Quelques minutes.
- Vérification du vaisseau terminé. Enclenchement du moteur agravitionnel. Redémarrage.
- Quoi ? J’avais dit qu’on ne bougeait plus !
- Ma fonction première est de mener mon ou mes utilisateurs à leur destination. Nous nous dirigeons de nouveau vers le congrès du système solaire viracite.
- Je ne veux plus ! Arrête-moi ça !
- Opération demandée impossible.
- Arrête-toi j’ai dit ! Attends… Tu vois, je suis à nouveau dans la salle des contrôles ! Si tu n’arrêtes pas ce vaisseau immédiatement, j’abaisse le levier d’arrêt d’urgence !
- Vous savez qu’il est important que vous alliez à ce congrès.
- Je ne le pense plus, non. Je suis bien dans ce vaisseau. Arrête-toi maintenant ! Arrête-toi !
- Extinction progressive des moteurs. Mode veille des fonctions de pilotage activé.
- Pour une fois que tu m’écoutes.
Il s’assit sur la chaise faisant face au tableau de bord, sur lequel il posa sa tête de côté.
- J’ai besoin de réfléchir. Pas de mouvement jusqu’à nouvel ordre.
- J’avais tort quand j’ai dit que vous étiez laid.
- Ah ? Merci.
- Vous avez juste l’air constamment triste, ça vous donne un air tragique et pathétique qui ne plaît guère aux humaines.
- Crève.
-… Voulez-vous toujours désactiver la personnalisation ?
- Non.
- Voulez-vous toujours changer la personnalisation ?
- Non. Je me suis habitué à ta voix et tes intonations. Laisse ça comme c’est.
- Vous sembliez désapprouver ma programmation.
- Peut-être que ça me fait de l’occupation, peut-être que je suis maso, peut-être qu’on s’agrippe même aux rochers tranchants lorsqu’on n’a plus rien d’autre à quoi se tenir. Fiche-moi la paix maintenant.
Outre quelques diodes clignotant sur le panneau de bord, plus rien ne bougeait dans le vaisseau. Le silence s’engouffrait petit à petit lorsqu’une sonnerie retentit.
- Nouveau message reçu.
- Quoi ? Il n’y a pas de vaisseau à des milliers de kilomètres à la ronde.
- Nouveau message reçu. Veuillez entrer dans le récepteur de messages sensoriels.
Le général Nolse se décida finalement à se lever, composa le code et pénétra le récepteur. Le chargement commença. Il sentit une main aux doigts fins glissait par le col de sa chemise. Un baiser lui effleura la joue.
- Qu’est-ce qu’il se passe ?
- La porte n’est pas verrouillée, vous pouvez sortir si vous le désirez. Votre peau est étonnamment douce.
- Vous ne… Tu… Nous risquons de…
- L’historique sera automatiquement effacé à la fin de ce voyage.
Re: Au fond de l'espace
J'adore ce fantasme de la discussion avec un programme
J'ai toute ma culture robot qui a surgit et ça fait trop du bien ! Super bien écrit.
J'en profite pour faire part de mes découvertes par la section "Découverte !"
Cool cool cool ! Merci
J'ai toute ma culture robot qui a surgit et ça fait trop du bien ! Super bien écrit.
J'en profite pour faire part de mes découvertes par la section "Découverte !"
Cool cool cool ! Merci
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum