Ecriture automatique
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Ecriture automatique
Oui, je sais, le forum est mort, enterré six pieds sous terre... Mais bon, on sait jamais, quelqu'un repassera peut être par là pour me dire ce qu'il pense de ce texte d'écriture automatique ? =D
Le temps glisse sur ma peau sans m'emporter dans sa course. C'est comme si mon cœur s'était arrêté, comme s'il s'était lassé de battre.
Je regarde l'horizon. Un océan d'ennuis, un infini de journées semblables les unes aux autres.
Il me manque quelque chose. Un souffle de vent coloré, une envie d'avancer. Un but, un sourire, une présence à mes cotés. Où es-tu Théo ? Tu as pris des vacances loin de ma tête, et emporté dans tes valises toute mon envie de créer. Quand reviendras-tu ?
Rien ne bouge autour de moi. Tout semble normal, mais incroyablement morne et monotone. Un oiseau s'enfuit dans le lointain. Les vagues s'écrasent sur la berge rocheuse. Assise sous cet arbre, les pieds pendant dans le vide, la plage de rocs trois cent mètres plus bas semble m'appeler. Volerais-je si je saute ? Le vent me rattrapera t il si je tombe ?
Où êtes vous mes démons ? Pourquoi tout le monde semble m'avoir abandonnée ? Viens me torturer, viens retourner mon esprit avec toutes ces questions toi qui ne possède aucun nom. Toi mon diable, toi qui semble si belle et pourtant si seule. Te voilà, tu flottes devant moi, inaccessible et rayonnant de méchanceté. Cette partie de moi que je chérie tant j'en ai peur. Cette partie qui hurle à la liberté, au tout envoyer bouler, en l’honnêteté ignoble de la vérité et de ce que je pense du monde entier. Les feuilles tombent, mais aucune brise ne les emporte vers le soleil. Elle ouvre ses bras, m'invite à la rejoindre, faisant fis du vide et du vertige de la vie. Veux-tu vivre ici ? Me demandent ces yeux rouges. Le visage blanc qui me fait face m'offre ce sourire que je souhaite, cette force de vivre en écrasant tout sur son passage. En oubliant les états d'âme et tout ce qui se rapporte à la bonté de l'humanité. La vie destructrice. Le pouvoir total et infini de faire ce que l'on souhaite sans ce soucier du reste. La joie dans l'horreur, le rire dans le sang, la jouissance du prédateur carnassier que tous les êtres humains ont en eux. Une vie de folie, de corps démembrés et la puissance animale de la bête la plus dangereuse que le monde aie un jour porté.
Une main se pose sur ma tête. Ah. Te revoilà mon ange gardien. Le vent se lève et secoue tes cheveux blancs. Tu poses ton sac et tu la regardes, elle, mon coté sombre parfait. Elle est moi. Tu es moi. Vous cohabitez dans ma tête, diamétralement opposés. Mon imaginaire créatif, mon refuge, le rire, le bonheur simple, l'été. Tu es toute ma lumière Théo, ma plus belle création.
Deux mains se tendent, noir et blanc se touchent. Je m'attendais à un déchaînement des éléments, mais c'est à peine si une brise vient me caresser la joue. Une poignée de main, l'exacte équilibre entre l'ombre et la lumière. Elle ferme les yeux et s'en va. Ce n'est pas encore aujourd'hui que je sombrerai dans la folie du feu et du sang. Il se tourne vers moi. Sourire. Il me montre l'horizon et ouvre ses bras en grand. «Ne t'arrête jamais, toi qui questionne le monde. Comment peux tu savoir si demain ne sera pas plus beau qu'aujourd'hui ? »
Je ferme les yeux. Mon cœur bat doucement au creux de ma poitrine. Son rythme berce à nouveau mes rêves d'avenir. Mes paupières s'ouvrent à nouveau, comme au premier jour. Il est partit, mais je sais que je ne suis plus seule.
Le temps glisse sur ma peau sans m'emporter dans sa course. C'est comme si mon cœur s'était arrêté, comme s'il s'était lassé de battre.
Je regarde l'horizon. Un océan d'ennuis, un infini de journées semblables les unes aux autres.
Il me manque quelque chose. Un souffle de vent coloré, une envie d'avancer. Un but, un sourire, une présence à mes cotés. Où es-tu Théo ? Tu as pris des vacances loin de ma tête, et emporté dans tes valises toute mon envie de créer. Quand reviendras-tu ?
Rien ne bouge autour de moi. Tout semble normal, mais incroyablement morne et monotone. Un oiseau s'enfuit dans le lointain. Les vagues s'écrasent sur la berge rocheuse. Assise sous cet arbre, les pieds pendant dans le vide, la plage de rocs trois cent mètres plus bas semble m'appeler. Volerais-je si je saute ? Le vent me rattrapera t il si je tombe ?
Où êtes vous mes démons ? Pourquoi tout le monde semble m'avoir abandonnée ? Viens me torturer, viens retourner mon esprit avec toutes ces questions toi qui ne possède aucun nom. Toi mon diable, toi qui semble si belle et pourtant si seule. Te voilà, tu flottes devant moi, inaccessible et rayonnant de méchanceté. Cette partie de moi que je chérie tant j'en ai peur. Cette partie qui hurle à la liberté, au tout envoyer bouler, en l’honnêteté ignoble de la vérité et de ce que je pense du monde entier. Les feuilles tombent, mais aucune brise ne les emporte vers le soleil. Elle ouvre ses bras, m'invite à la rejoindre, faisant fis du vide et du vertige de la vie. Veux-tu vivre ici ? Me demandent ces yeux rouges. Le visage blanc qui me fait face m'offre ce sourire que je souhaite, cette force de vivre en écrasant tout sur son passage. En oubliant les états d'âme et tout ce qui se rapporte à la bonté de l'humanité. La vie destructrice. Le pouvoir total et infini de faire ce que l'on souhaite sans ce soucier du reste. La joie dans l'horreur, le rire dans le sang, la jouissance du prédateur carnassier que tous les êtres humains ont en eux. Une vie de folie, de corps démembrés et la puissance animale de la bête la plus dangereuse que le monde aie un jour porté.
Une main se pose sur ma tête. Ah. Te revoilà mon ange gardien. Le vent se lève et secoue tes cheveux blancs. Tu poses ton sac et tu la regardes, elle, mon coté sombre parfait. Elle est moi. Tu es moi. Vous cohabitez dans ma tête, diamétralement opposés. Mon imaginaire créatif, mon refuge, le rire, le bonheur simple, l'été. Tu es toute ma lumière Théo, ma plus belle création.
Deux mains se tendent, noir et blanc se touchent. Je m'attendais à un déchaînement des éléments, mais c'est à peine si une brise vient me caresser la joue. Une poignée de main, l'exacte équilibre entre l'ombre et la lumière. Elle ferme les yeux et s'en va. Ce n'est pas encore aujourd'hui que je sombrerai dans la folie du feu et du sang. Il se tourne vers moi. Sourire. Il me montre l'horizon et ouvre ses bras en grand. «Ne t'arrête jamais, toi qui questionne le monde. Comment peux tu savoir si demain ne sera pas plus beau qu'aujourd'hui ? »
Je ferme les yeux. Mon cœur bat doucement au creux de ma poitrine. Son rythme berce à nouveau mes rêves d'avenir. Mes paupières s'ouvrent à nouveau, comme au premier jour. Il est partit, mais je sais que je ne suis plus seule.
Luce- Amis Artiste
- Nombre de messages : 626
Age : 32
Localisation : Quelque part entre le ciel et la terre...
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Ecriture automatique
Bin dis donc, je trouve ça super structuré pour de l'écriture automatique.
En ce qui me concerne, j'ai pas encore réussi à faire d'écriture automatique, de l'écriture spontané tout au plus, et encore, ça reste bordélique.
Sinon désolé mais je saurais pas trop quoi en dire, si ce n'est que j'avais cette musique dans la tête en lisant https://www.youtube.com/watch?v=aawSNXsj31k.
En ce qui me concerne, j'ai pas encore réussi à faire d'écriture automatique, de l'écriture spontané tout au plus, et encore, ça reste bordélique.
Sinon désolé mais je saurais pas trop quoi en dire, si ce n'est que j'avais cette musique dans la tête en lisant https://www.youtube.com/watch?v=aawSNXsj31k.
Aryko- Modérateur des Artistes
- Nombre de messages : 2064
Age : 33
Localisation : Quelque-par par là
Date d'inscription : 25/02/2008
Re: Ecriture automatique
C'est déjà bien que quelqu’un dise quelque chose (ALLELUYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!) xD
J'ai écouté la musique, je ne connaissais pas =D
(Merci Aryko, merci. Du fond du coeur. )
J'ai écouté la musique, je ne connaissais pas =D
(Merci Aryko, merci. Du fond du coeur. )
Luce- Amis Artiste
- Nombre de messages : 626
Age : 32
Localisation : Quelque part entre le ciel et la terre...
Date d'inscription : 29/11/2009
Re: Ecriture automatique
Et bien ça fait plaisir alors.
(racle pas trop le fond, ça pourrait te causer des problèmes cardiaques)
(racle pas trop le fond, ça pourrait te causer des problèmes cardiaques)
Aryko- Modérateur des Artistes
- Nombre de messages : 2064
Age : 33
Localisation : Quelque-par par là
Date d'inscription : 25/02/2008
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