Elle, oh ELLE / Romantisme
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Lyryana
Skilos
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Elle, oh ELLE / Romantisme
Me voici, encore, au même endroit, à la même place ...
Le paysage défile, assez rapidement, il fait nuit encore mais le soleil ne tarderas pas à se lever. Les arbres, les buissons, les nuages, les collines au loin, tout un monde autour de moi, que je contemple d'un regard vide. Un oiseau au loin, perché sur une branche, il a l'air de chanter mais je ne puis l'entendre, sa voix sauvagement dominé par le bruit du moteur. Encore une heure de route, je suis fatigué, ces nuits infinies ou je ne peut dormir, hantée par son image... Je tourne mon regard sur le coté et je l'observe. Telle une fée, une divinité, assoupie sur son siège, les cuisses légèrement repliés vers son ventre, les yeux clos. J'ai mal, encore, je la regarde, scrutant le moindre geste pouvant trahir un réveil. J'ai peur qu'elle me voie ainsi. Mon cœur bat si fort. Elle est si belle, cette beauté que je ne puis décrire, ces yeux si profonds ou je nage les nuits, ces cheveux dont je ne rate pas un centimètre, j'aimerai tant les toucher ou juste suivre leurs forme, ainsi détachés et libre, je les voit presque animés d'une vie propre. Mes yeux ne m'obéissent plus et je ne peut me résoudre à la quitter du regard, comme si j'avais peur de ne plus la retrouver, de la perdre. Je suis si bien ici. J'admire pendant de longs moments son visage, mon Dieu qu'elle est belle, je recherche chaque petite imperfection qui à mes yeux la rendent si parfaite, si unique, comme cette légère bosse sur son nez, je donnerai des années de ma vie, rien que pour le privilège de la frôler. JE suis à elle, mais elle ne le sait pas, et elle ne le sauras probablement jamais. Je ne puis lui en parler. Mon Dieu comme le monde peut être cruel. Elle est là, à quelques centimètres de moi, cet ange auquel mon âme appartient, pour lequel je donnerai ma vie rien que pour un sourire, ou un regard, et moi je suis là retenant presque mon souffle devant cette merveille de laquelle je ne me sens pas digne d'approcher. Elle bouge, je perçois le frottement, lent et à peine audible de la matière ferme de ce jean, suggérant les formes les plus parfaites de l'univers. J'arrache mon regard avec violence, il ne faut pas qu'elle me voit à la contempler. JE l'entend bouger avec plus de force, la vie revient en elle. Elle est réveillée, je me tourne vers elle et affiche un sourire des plus banals en lui lançant un "bonjour !" chaleureux. Elle me souris - Oh doux jésus cette bouche !-, me lance un salut. Je lui parle, on discute brièvement, je lui demande si elle a bien dormi d'un ton ironique. Mon Dieu, pourquoi me faire subir cela ? Qu'ai je bien pu faire pour le mériter ? J'ai tellement mal, et ça ne s'arrête jamais, je m'habitue à cette douleur qui devient si familière, triste compagne de mon chagrin. Elle me parle de la blessure légère mais voyante sur ma main, j'évite la question en plaisantant, deux jours auparavant, le désespoir m'envahissant je m'en pris au mur prés de mon lit. J'aimerai tant lui parler avec franchise, lui hurler que je l'aime, me jeter à ses pieds, lui demandant pardon de cet outrage, que moi, j'ose seulement penser à l'aimer, mais c'est plus fort que moi. Je ne peut lui le dire, je sais qu'elle ne m'aime pas de cette façon, je suis tout au plus un "gars sympa" pour elle, lui parler de mon malheur serait mauvais de ma part, cela la mettrait mal à l'aise, et par Dieu je ne veut pas cela, pour rien au monde je ne pourrait la voir chagrinée. Il y a quelques jours, elle me parlait d'une triste expérience qu'elle a vécue, elle était abattue, j'aurais donné ma vie à cet instant sans hésiter, si cela aurait pu l'égayer rien qu'un peu. J'essaie de prendre soin de moi, de perdre du poids, je cours, je fait du sport, la souffrance morale se change en souffrance physique, celle ci est plus tolérable, j'ai mal mais son image me pousse à avancer. Son regard me quitte et se perd derrière les vitres du bus, dans le lointain, aussi loin que la possibilité pour moi d'un salut. Je n'ai pas vraiment à me plaindre, je souffre, mais au moins je suis prés d'elle, je peut échanger quelques paroles avec elle, rien que pour cela je peut me considérer comme heureux...
Nous sommes arrivés, nous descendons et marchons, comme tous les autres jours, en route vers le lycée. En chemin elle évoque le fait qu'elle vas quitter le lycée, qu'elle s'en vas. Ne plus jamais la voir, ça fait trop mal, mon Dieu, aide moi...
Tu ne m'as pas aidé...
Le paysage défile, assez rapidement, il fait nuit encore mais le soleil ne tarderas pas à se lever. Les arbres, les buissons, les nuages, les collines au loin, tout un monde autour de moi, que je contemple d'un regard vide. Un oiseau au loin, perché sur une branche, il a l'air de chanter mais je ne puis l'entendre, sa voix sauvagement dominé par le bruit du moteur. Encore une heure de route, je suis fatigué, ces nuits infinies ou je ne peut dormir, hantée par son image... Je tourne mon regard sur le coté et je l'observe. Telle une fée, une divinité, assoupie sur son siège, les cuisses légèrement repliés vers son ventre, les yeux clos. J'ai mal, encore, je la regarde, scrutant le moindre geste pouvant trahir un réveil. J'ai peur qu'elle me voie ainsi. Mon cœur bat si fort. Elle est si belle, cette beauté que je ne puis décrire, ces yeux si profonds ou je nage les nuits, ces cheveux dont je ne rate pas un centimètre, j'aimerai tant les toucher ou juste suivre leurs forme, ainsi détachés et libre, je les voit presque animés d'une vie propre. Mes yeux ne m'obéissent plus et je ne peut me résoudre à la quitter du regard, comme si j'avais peur de ne plus la retrouver, de la perdre. Je suis si bien ici. J'admire pendant de longs moments son visage, mon Dieu qu'elle est belle, je recherche chaque petite imperfection qui à mes yeux la rendent si parfaite, si unique, comme cette légère bosse sur son nez, je donnerai des années de ma vie, rien que pour le privilège de la frôler. JE suis à elle, mais elle ne le sait pas, et elle ne le sauras probablement jamais. Je ne puis lui en parler. Mon Dieu comme le monde peut être cruel. Elle est là, à quelques centimètres de moi, cet ange auquel mon âme appartient, pour lequel je donnerai ma vie rien que pour un sourire, ou un regard, et moi je suis là retenant presque mon souffle devant cette merveille de laquelle je ne me sens pas digne d'approcher. Elle bouge, je perçois le frottement, lent et à peine audible de la matière ferme de ce jean, suggérant les formes les plus parfaites de l'univers. J'arrache mon regard avec violence, il ne faut pas qu'elle me voit à la contempler. JE l'entend bouger avec plus de force, la vie revient en elle. Elle est réveillée, je me tourne vers elle et affiche un sourire des plus banals en lui lançant un "bonjour !" chaleureux. Elle me souris - Oh doux jésus cette bouche !-, me lance un salut. Je lui parle, on discute brièvement, je lui demande si elle a bien dormi d'un ton ironique. Mon Dieu, pourquoi me faire subir cela ? Qu'ai je bien pu faire pour le mériter ? J'ai tellement mal, et ça ne s'arrête jamais, je m'habitue à cette douleur qui devient si familière, triste compagne de mon chagrin. Elle me parle de la blessure légère mais voyante sur ma main, j'évite la question en plaisantant, deux jours auparavant, le désespoir m'envahissant je m'en pris au mur prés de mon lit. J'aimerai tant lui parler avec franchise, lui hurler que je l'aime, me jeter à ses pieds, lui demandant pardon de cet outrage, que moi, j'ose seulement penser à l'aimer, mais c'est plus fort que moi. Je ne peut lui le dire, je sais qu'elle ne m'aime pas de cette façon, je suis tout au plus un "gars sympa" pour elle, lui parler de mon malheur serait mauvais de ma part, cela la mettrait mal à l'aise, et par Dieu je ne veut pas cela, pour rien au monde je ne pourrait la voir chagrinée. Il y a quelques jours, elle me parlait d'une triste expérience qu'elle a vécue, elle était abattue, j'aurais donné ma vie à cet instant sans hésiter, si cela aurait pu l'égayer rien qu'un peu. J'essaie de prendre soin de moi, de perdre du poids, je cours, je fait du sport, la souffrance morale se change en souffrance physique, celle ci est plus tolérable, j'ai mal mais son image me pousse à avancer. Son regard me quitte et se perd derrière les vitres du bus, dans le lointain, aussi loin que la possibilité pour moi d'un salut. Je n'ai pas vraiment à me plaindre, je souffre, mais au moins je suis prés d'elle, je peut échanger quelques paroles avec elle, rien que pour cela je peut me considérer comme heureux...
Nous sommes arrivés, nous descendons et marchons, comme tous les autres jours, en route vers le lycée. En chemin elle évoque le fait qu'elle vas quitter le lycée, qu'elle s'en vas. Ne plus jamais la voir, ça fait trop mal, mon Dieu, aide moi...
Tu ne m'as pas aidé...
Re: Elle, oh ELLE / Romantisme
C'est tellement beau et tellement vrai que...
Putain. Je me demande comment tu as fait. Comme quoi, l'inspiration qui vient du coeur, c'est vraiment la plus belle.
Bravo.
Putain. Je me demande comment tu as fait. Comme quoi, l'inspiration qui vient du coeur, c'est vraiment la plus belle.
Bravo.
Re: Elle, oh ELLE / Romantisme
Content que cela te plaise...
Dernière édition par Karmojal le 3/10/2008, 14:31, édité 1 fois
Re: Elle, oh ELLE / Romantisme
Ouais ben moi je dis que c'est arrivé à Karmo en vrai !
Parce que c'est trop bien écrit pour que non !
Parce que c'est trop bien écrit pour que non !
Re: Elle, oh ELLE / Romantisme
Moi je dit que c'est un texte composite de plusieurs expériences différentes réelles et rêvée et avec une touche d'imagination. et que c'est très bien écrit.
Un univers dans la tête- Artiste Maudit
- Nombre de messages : 2166
Age : 32
Date d'inscription : 12/03/2008
Re: Elle, oh ELLE / Romantisme
Kevin 1 point !! Vincent 0.2 ! ^^
Experience personnelle, je prend tout énorme, c'était une période horrible et belle de ma vie, que j'ai voulu partager avec vous ^^.
Experience personnelle, je prend tout énorme, c'était une période horrible et belle de ma vie, que j'ai voulu partager avec vous ^^.
Re: Elle, oh ELLE / Romantisme
En fait Karmo, je te vois tellement rarement parler romantisme que je me disais que pour aussi bien en parler d'un coup, fallait que ce soit quelque chose qui vienne du coeur ! ^^
Tu es toujours sur elle ? ^^ Parce que si c'est le cas, on va aller chopr sa nouvelle adresse, hein les copains ! 8D
PS : J'adôôôre ton avatar !
Tu es toujours sur elle ? ^^ Parce que si c'est le cas, on va aller chopr sa nouvelle adresse, hein les copains ! 8D
PS : J'adôôôre ton avatar !
Re: Elle, oh ELLE / Romantisme
Et si tu lisais les messages qu'il y a après Vrog'...
Trop classe l'avatar ! *imite la musique de X-files*
Trop classe l'avatar ! *imite la musique de X-files*
Re: Elle, oh ELLE / Romantisme
Hum... j'ai lu les messages d'après avant d'avoir mis mon com (et paf dans vos dent!!)
Mais l'avatar c'est tiré de quoi??
Mais l'avatar c'est tiré de quoi??
Re: Elle, oh ELLE / Romantisme
Au depart il parlait pas de cet avatar là, il parlait d'un autre que j'avait mis pour quelques heures .. ou j'ai vraiment une tête de con et ou je bat kevin en grimace ^^
Celui ci je sais pas d'ou il est tiré, il est pas mal c tout mais rien d'exceptionnel ....
Celui ci je sais pas d'ou il est tiré, il est pas mal c tout mais rien d'exceptionnel ....
Re: Elle, oh ELLE / Romantisme
Quoi ? Tu veux faire un concours de grimaces c'est ça ? Je te défie sur le fofo quand tu veux !
Re: Elle, oh ELLE / Romantisme
HAHA, defi accepté !!!!!! jouons par themes !!!!!
je dit un theme puis t'en dit un autre les autres juges ok ?
1er theme : mechant
GO !
Lyry, d'ou vient il ?
je dit un theme puis t'en dit un autre les autres juges ok ?
1er theme : mechant
GO !
Lyry, d'ou vient il ?
Re: Elle, oh ELLE / Romantisme
Attention... KOTU ATTACK !! IT'S SUPER EFFECTIVE !!
Je suis en train de faire un peu de rangement dans mes administrations, donc je trie les oeuvres... Et je découvre ainsi que je ne les ai pas toutes lues !
Alors évidemment, cet écrit a aujourd'hui beaucoup moins d'importance, mais il reste néanmoins beau, objectivement parlant. Du pur romantisme, bien vécu, bien vivant.
De belles fautes d'orthographes aussi X)
J'aurais aimé un peu plus d'originalité, mais venant de toi, ça l'est :p
Je suis en train de faire un peu de rangement dans mes administrations, donc je trie les oeuvres... Et je découvre ainsi que je ne les ai pas toutes lues !
Alors évidemment, cet écrit a aujourd'hui beaucoup moins d'importance, mais il reste néanmoins beau, objectivement parlant. Du pur romantisme, bien vécu, bien vivant.
De belles fautes d'orthographes aussi X)
J'aurais aimé un peu plus d'originalité, mais venant de toi, ça l'est :p
Re: Elle, oh ELLE / Romantisme
C'était il y a un moment ce texte. C'est dingue comment on grandit vite. C'était il y a tout juste un peu plus d'un an et je m'en si éloigné et critique.
Je ne pense pas m'être amélioré en orthographe depuis.
Je ne pense pas m'être amélioré en orthographe depuis.
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