Felin Brumeux / Poetico-fantasy
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Felin Brumeux / Poetico-fantasy
A la base j'ai écrit ce texte pour un concour... J'appris par la suite que les écrits n'y était pas autorisé. Je l'ai donc poffiné, et voilà le résultat ^^.
Il est là, bravant le vide. Sûre de lui, certain de tout. Il peut sentir la chaleur de la pierre sous ses pattes. Le rocher sur lequel il se trouve se dresse au dessus de l’immense forêt qui s’étend à perte de vue.
Dans le ciel, un océan de nuages cache la Lune, privant la nuit de sa blancheur lactée. L’animal l’appel. Semble lui parler, l’implorer.
Ses rugissements sont puissants, ils résonnent dans la montagne, sillonnent entre les pins et s’élèvent dans la nuit, ne faisant qu’un avec le son du vent… Alors les nuages s’écartent, laissant la Lune éclairer la terre… Le vert des arbres montagneux… La blancheur de la montagne… Mais surtout, la couleur que prend la pierre, sous les pattes à peine matérielles du lion… Lorsque la brume qui l’entoure touche la pierre, la poussière qui recouvre la roche s’humidifie, et devient plus foncée, intégrant le roc, ne faisant qu’un avec lui…
Sa longue queue ébouriffée balaye le sol, lentement, très lentement, comme s’il semblait être décidé à attendre toute la nuit, dressé ainsi sur son rocher, le corps tendu, massif, la gueule ouverte vers la Lune. Les seules formes que l’on peut percevoir distinctement sont ses crocs, comme des têtes de flèches, et ses yeux, d’un noir profond, infini.
Le reste de son corps reste incertain, flou, entouré d’une brume, ses poils d’embrun s’arquant à la moindre brise, s’alliant parfaitement avec le vent, suivant sa route, s’unissant avec lui…
Mais la Lune ne répond pas, elle continue sa course entre les écumes d’étoiles, ne s’arrêtant même pas pour écouter les lamentations de l’animal.
Il perd espoir, abaisse la tête, et tout le rocher semble s’alourdir de la tristesse qu’il porte. Ses épaules brumeuses mais en même temps musculeuses, s’affaissent de désespoir.
Et le lion s’en retourne dans son gîte, comme un vieil ermite, laissant derrière lui, sur la pierre sèche, les traces humides de ses grandes pattes, telles les larmes d’un poète éperdu d’amour… Pour la Lune…
Il est là, bravant le vide. Sûre de lui, certain de tout. Il peut sentir la chaleur de la pierre sous ses pattes. Le rocher sur lequel il se trouve se dresse au dessus de l’immense forêt qui s’étend à perte de vue.
Dans le ciel, un océan de nuages cache la Lune, privant la nuit de sa blancheur lactée. L’animal l’appel. Semble lui parler, l’implorer.
Ses rugissements sont puissants, ils résonnent dans la montagne, sillonnent entre les pins et s’élèvent dans la nuit, ne faisant qu’un avec le son du vent… Alors les nuages s’écartent, laissant la Lune éclairer la terre… Le vert des arbres montagneux… La blancheur de la montagne… Mais surtout, la couleur que prend la pierre, sous les pattes à peine matérielles du lion… Lorsque la brume qui l’entoure touche la pierre, la poussière qui recouvre la roche s’humidifie, et devient plus foncée, intégrant le roc, ne faisant qu’un avec lui…
Sa longue queue ébouriffée balaye le sol, lentement, très lentement, comme s’il semblait être décidé à attendre toute la nuit, dressé ainsi sur son rocher, le corps tendu, massif, la gueule ouverte vers la Lune. Les seules formes que l’on peut percevoir distinctement sont ses crocs, comme des têtes de flèches, et ses yeux, d’un noir profond, infini.
Le reste de son corps reste incertain, flou, entouré d’une brume, ses poils d’embrun s’arquant à la moindre brise, s’alliant parfaitement avec le vent, suivant sa route, s’unissant avec lui…
Mais la Lune ne répond pas, elle continue sa course entre les écumes d’étoiles, ne s’arrêtant même pas pour écouter les lamentations de l’animal.
Il perd espoir, abaisse la tête, et tout le rocher semble s’alourdir de la tristesse qu’il porte. Ses épaules brumeuses mais en même temps musculeuses, s’affaissent de désespoir.
Et le lion s’en retourne dans son gîte, comme un vieil ermite, laissant derrière lui, sur la pierre sèche, les traces humides de ses grandes pattes, telles les larmes d’un poète éperdu d’amour… Pour la Lune…
Re: Felin Brumeux / Poetico-fantasy
Tu fait bien de le mettre ici, franchement tu as vraiment du talent pour l'écriture toi aussi . J'apprécie vraiment ^^ .
Re: Felin Brumeux / Poetico-fantasy
Gaaaaaah. Love.
Tiphaine si tu savais toute la chance que tu... tu le sais sûrement alors profites-en un max ! X3
Tiphaine si tu savais toute la chance que tu... tu le sais sûrement alors profites-en un max ! X3
Re: Felin Brumeux / Poetico-fantasy
Oui je saiiiiiiiiiiiiiiiis ! =D
Je suis une grande chanceuse [ Je t'Aime =3 ]
Même si tu connais déjà mon avis, je te le redis, j'aime beaucoup ce texte
Je suis une grande chanceuse [ Je t'Aime =3 ]
Même si tu connais déjà mon avis, je te le redis, j'aime beaucoup ce texte
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