La quête du cristal

Fou attendait patiemment sur son petit tabouret. La petite salle dans laquel il était ne possédait qu'une seule fenêtre, gigantesque, par laquelle on apercevait tout le royaume. Vue magnifique de la cité en plein essor, où tous les vaisseaux passaient en tout sens à une vitesse folle. La fenêtre était entourée de deux immenses rideaux bleuetés et argentés.

-Excusez-moi, monsieur Fou Nii Lendzè ? demanda une femme un peu bedonnante qui venait d'entrer.

-Ah non, Nii Lendzè c'était hier, en ce jour veuillez m'appelez Semunio.

-Euh... comme monsieur voudra. Quoiqu'il en soit, c'est à vous.

-Très bien, merci beaucoup.

Fou se leva et s'approcha des portes automatiques qui s'ouvrirent rapidement mais silencieusement. Toute la cour était là. Au fond de la pièce, juste devant lui, le roi et la reine, assis majestueusement sur leur trône, regardaient Fou en souriant.

-Enchanté de vous voir, les salua Fou en se baissant, et son chapeau se baissa lui aussi. Ma reine, votre teint est ravissant aujourd'hui. Monseigneur, vous semblez aujourd'hui de fort bonne humeur, et d'une énergie... à en tuer des dragons de métal à nouveau ! Mais, je vois l'assistance qui fait de curieuses grimaces. Ignoriez-vous que le roi avait déjà tuer un tel monstre ? Laissez-moi vous le conter !

Fou jeta habilement une boule de fumée verte au sol qui explosa, le cachant totalement. Petit à petit, le visage du roi, bien plus jeune, se forma dans l'écran de fumée, ce qui étonna même celui-ci.
Fou commença ainsi son récit sous les yeux émerveillés de la foule.

Aux côtés de la dauphine, assise sur un petit trône à droite de la Reine Mère, un homme dans un costume noir se tenait droit, ses mains gantées dans le dos.
Ses lunettes noires ne permettaient pas de suivre son regard, que l'on devinait malgré tout scinder la pièce à la recherche de quelques individus suspects pouvant atteindre à la sécurité de la princesse.
Ses cheveux de jais attachés en catogan contrastaient avec sa peau matte, brunit par le soleil des montagnes.

Il réajusta ses boutons de manchette, stressé. L'un représentait un tout petit chapeau de cuir, l'autre une plume d'un bleu nacré.

Il avait chaud. Il ne supportait pas ce costume, et il ne supportait qu'il y est autant de monde dans la même pièce que la dauphine. Lorsque la boule de fumée explosa, il dut se mordre la langue pour ne pas se transformer. Il avait déjà flingué un costume le mois passé, il ne voulait pas recommencer. Vivement que ce guignol ait fini...

PS : la princesse est un pnj.

La pricesse se tourna et remarqua le stress de l'homme en costume mais n'en parut pas vraiment étonnée et se contenta de lui lancer un sourire rassurant. Elle reporta ensuite son attention sur l'histoire merveilleuse qui était narrée en contrebas par ce personnage excentrique.

"Alors le Dragon proposa un marché au Roi, que celui-ci écouta attentivement :
-Je laisserai ta fille vivre en paix tant que le cristal restera à sa place. Mais si un jour à nouveau d'autres hommes viennent le prendre, alors je reprendrai son âme."

Tout le monde se tourna étonné vers le Roi qui semblait mal-à-l'aise depuis quelques instants. Il demanda à Fou de s'arrêter avec tous ces faits abracadabrants, qui selon lui étaient trop bien narrés et risquaient d'être pris trop au sérieux. Mais le Conteur ne cessa pas. Agacé par les regards que lui jetait la foule et surtout sa propre fille, il sonna les gardes de faire taire Fou.

"Le Roi conclut le marché", continua-t-il en accélerant afin de finir son histoire. "Il sortit de l'antre du Dragon, en gardant ses mots gravés dans sa mémoire. Et quelques temps plus tard, il engagea secrêtement des hommes afin de veiller sur le cristal et sur sa précieuse fille."
Dans la panique générale, les gardes le saisirent mais avant qu'un d'eux ne lui mettent la main sur la bouche, il hurla :
"Mais ce temps de paix prend désormais fin ! FIN !"

Il eut à peine prononcer ces mots que l'on entendit quelqu'un tomber. La princesse s'était levée brusquement de son trône, comme pour reprendre son souffle, et s'était écroulée au sol. Elle ne respirait plus.

"C'est pas vrai..."
Il avait littéralement atomisé son costume... et se situait à présent à plus de deux cent mètres du sol. Ses deux paires d'ailes noires déployées dans son dos, sa queue fouettant l'air d'agacement, ses serres resserrant leur étreinte sur le corps évanouit de la princesse.
En effet, au moment où elle s'était effondrée, après un bref regard vers le roi, il l'avait pris dans ses bras avant de briser la vitre pour s'envoler.
Il se dirigeait à présent à tout vitesse vers le toit de l'immeuble qu'il venait de quitter. Là, il ordonna aux gardes postés devant l'ascenseur qui menait à la terrasse de ne faire entrer personne, sous aucun prétexte.
Une fois atterrit, il allongea la dauphine sur le sol, et fourragea dans la poche intérieure de son costume.
Il sorti deux pistolets, un noir, un blanc, qu'il mit dans leurs gaines respectives, à sa ceinture.
Puis après avoir senti le pouls faible de la princesse, amorça un bouche à bouche et un massage cardiaque...

A toi de voir Rasen' si elle crève ou pas.

Le corps de la princesse repris vie. Son pouls était de nouveau régulier, ainsi que sa respiration. Par contre elle était toujours inconsciente. L'être penché sur elle commençait à s'inquieter et la secoua un peu pour la réveiller. Sans résultats. Il ne le savait pas mais l'esprit de la princesse n'était plus dans son corps. Elle était saine et sauve, mais son esprit était prisonnier. La prophétie venait de s'accomplir.

J'aime bien l'idée de Fou, alors pour le moment on suit ça.

Entre temps, le conteur avait été capturé et maitrisé par les gardes du palais sous les yeux de plus en plus ahuris de la foule. On l'emmena sans ménagements dans un couloir sur la gauche et on le jeta dans une pièce aux murs et sol matelassés. Le roi furieux ne tarda pas à faire son entrée dans la salle escorté d'une dizaine de gardes armés de launchers. (Launcher : Arme rappelant vaguement une mitrailleuse possédant deux canons néanmoins beaucoup plus larges libérant pour l'un un rayon bleu pale qui détruit la matière organique, et pour l'autre de petits obus explosifs. C'est l'arme de prédiléction de l'armée de ce monde).
"Qu'as tu fais malheureux !! Ragea le roi, comment donc connais-tu cette histoire ? Et comment se fait-il que la ma fille se soit évanouïe alors que tu la contais ?"

Je ne pense pas que je puisse m'échapper, alors pourras-tu venir Nere stp ? Parce que sinon nous ne sommes pas prêt d'interréagir ensemble, vu la distance qui nous sépare.

"Mon seigneur", lui répondit un garde, "la réalité est que nous n'avons pas eu beaucoup de mâl à le maîtriser à avons légèrement jouer la comédie pour calmer la foule. Pour tout vous dire, il s'est évanoui presque en même temps que la princesse."

Fou était effectivement allongé au sol. Son état semblait meilleur que celui de la princesse, on aurait dit qu'il dormait tout en faisant un très mauvais cauchemar.

"Réveillez-moi immédiatement ce terroriste ! Ou bien je le plonge dans un sommeil éternel en moins de temps qu'il ne faut pour le dire."

On releva Fou et lui mit quelques claques. Mais son sommeil semblait bien plus profond que ça.

"Bon je m'en occupe." dit le roi en saisissant un launcher et en se collant au Conteur. "Eh, le Fou. Tu as exactement trois secondes pour reprendre tes esprits ou bien tu n'auras même pas le temps de hurler que ta tête..."

Le Roi n'eut pas le temps d'achever sa tirade. Fou venait subitement de reprendre conscience, et hurlait d'un cri si fort qu'on aurait juré qu'on était en train de lui broyer tous les os. Le Roi recula brusquemment et manqua de tirer par réflexe, heureusement un garde le retint.

"TU VAS PARLER, OUI ?" gronda le Roi à Fou qui semblait terrorisé et à bout de souffle.
Finalement, il releva la tête et demanda :
"Qui êtes-vous ?"

J'vois pas comment j'peux venir avec un corps sur les bras xD

Le garde du corps cessa d'essayer de la réveiller. Elle ne semblait pas blesser, et était vivante, c'était déjà ça. Néanmoins, il était plus nerveux que jamais.
"Je ne connais pas le mal qui l'attaque. Je ne sais pas si je peux m'éloigner d'elle..."

Il se releva tout à fait, rangea les revolver qu'il avait sorti pour être plus à l'aise, et marcha de long en large sur le toit, tout en gardant un oeil sur la princesse.
"A qui faire confiance... ? "

L'homme décida de rester ici, en alerte, à veiller sur le corps de la petite.

"Au moins, physiquement, il ne peut rien lui arriver... "

Alors que Fou allait visiblement se faire atomiser par le Roi, une jeune fille aux longs cheveux blanc vêtue d'une robe courte recouvrant élegament son buste et ses jambes apparut soudainement dans le couloir, suivie d'un cheval noir de jais de la taille d'un gros chien.
Elle s'adressa au Roi:
"_Du calme !! Laissez mon frère tranquile ! Je m'excuse de ses agissements, il m'a échappé un instant... Il n'est pas méchant, je vous assure. "
Le Roi n'écoutait plus. Il contemplait les deux plumes qui ornaient les cheveux de l'inconnue.

"C-c-ces pl-plumes, bafouilla le Roi,vous venez des Terres Enneigées je me trompe ? Ce sont bien des plumes de... Noxas ?"

A peine le Roi avait-il commencé à parler que trois gardes sont allé se poster de part et d'autre de la jeune fille et de sa monture.

"Que... Oui, on vient des Terres Enneigées et alors ? Qu'est ce que ça peut bien vous faire ?"
"Un peu de respect jeune fille, tonna un garde, c'est tout de même à son Altesse que vous parlez !"
"Oui ben Altesse ou non, il allait zigouiller mon frère alors hein, bon !"
"Du calme, du calme, rassura le Roi, je n'allais pas tuer votre frère n'ayez crainte, je me suis juste emporté. Mais j'aimerais que vous m'expliquiez ce qui se passe. Pourquoi Fou a-t-il crié ainsi au monde mon lourd secret ? Fit-il d'une voix menaçante. Et surtout, qu'est-il arrivé à ma fille ?!"
"Bah en fait j'aimerais bien savoir de quoi vous parlez mon Seigneur, lança une petite voix qui s'avérait être celle de Fou, je n'ai jamais rien fais de tel..."

On frappa à la porte du toit et le garde du corps se leva précipitemment en tirant ses revolvers.

"Qu'est ce que c'est !? J'ai demandé à ce que personne ne me dérange !"
"Monsieur, c'est le Roi qui m'envoie ! On vous demande dans l'antichambre, l'agresseur aurait perdu la mémoire et nous avons besoin de vous compter vous et la princesse parmis nous !"

Le garde du corps prit délicatement la pricesse sur son dos sans ranger ses armes et s'approcha de la porte. Il donna un violent coup de pied dedans en tendant ses armes devant lui, pret a toute éventualité, et elle s'ouvrit sur un messager maigrichon completement térorisé. Il rengea ses revolvers et suivit le messager jusqu'a l'antichambre.

"Et tant que j'y suis... hum... merci beaucoup d'être intervenu ma très chère... soeur" bafouilla Fou.

"Silence !" beugla le Roi. "Tu n'as rien fais de tel ?! Comment peux-tu dire une telle idiotie !"

"Je vous assure que..."

"JE VAIS LE DEFONCER" hurla Nere en fracassant la porte de l'antichambre. "Laissez-le moi ! Laissez-le moi !"

"Peut-être pourrait-on trouver un arrangement à l'aimiable ? Et pourquoi m'accusez-vous de tout ? C'est lui qui porte votre fille sur son dos, non ?"

En aperçevant le garde du corps, la jeune fille s'exclama
"_Lui ? Gloups ! Tu sais quoi, Fou, on vas décamper !!"
Profitant de la surprise générale produite par l'entrée du terrifiant garde du corps, ailes déployées, et visiblement furieux, la jeune file traina sont frère discretement vers la porte d'entrée. Evidemment, Nere les vus et se mit en travers de la porte en position d'attaque. Instinctivement, la soeur de Fou se mit à quatre patte tout en feulant. Tous dans la salle en furent étonné de la voir ainsi par terre.

"Quoi ?! Vous en voulez à la princesse, vous rentrez dans le château comme dans un moulin (avec un cheval en plus !) et maintenant vous m'attaquez... ?

Minou minou minou minou... Viens prendre ta pâtée !"

Nere déposa la princesse derrière lui, contre le mur, dégaina ses revolvers et les pointa sur la jeune fille à quatre pattes.

"Oh. Une noxanne. Héhé, je me ferai un plaisir de trouer ton corps à l'aide de ces quelques balles, dit-il en soulevant sa veste, révélant plusieurs réservoir à balles de toutes sortes. Depuis un des étuis à munitions, il sortit deux balles intégralement blanches.
Ces balles sont faites en ivoire de Noxas. Si toi ou ton cheval bougez, celle-ci ira se loger dans ton coeur. Il plaça une première balle dans le magnum blanc, et pointa l'arme sur sa poitrine.
Et si lui bouge, ou fait mine de t'aider, cette autre la ira côtoyer son cerveau. Il mit la seconde balle dans le desert eagle noir noir, avant de le diriger vers la tête de Fou.

Plus personne ne bougeait, et l'on entendait seulement la respiration lente du petit équidé.
Puis, à l'aide de sa queue, il enleva ses lunettes noires. Le roi eut un soubresaut. Il n'y avait pas accorder d'importance, mais il n'avait jamais vu les yeux de Nere. Ceux ci était d'un vert étonnant, presque émeraude.

Pour les puristes : j'ai précédemment utilisé le mot revolver en tant que synonyme de pistolet, pas pour le type en lui même. Mes armes sont des Desert Eagle tout con, juste d'une certaine couleur, Magnum étant la firme ayant créé les Desert Eagle.

"Je ne comprends décidément rien, mais en tout cas je n'ai jamais aimé que l'on me pointe ainsi une arme sur la tempe. Et c'est une erreur de vous allez vous mordre les doigts."

Avant même que Nere n'ait fait un geste, le chapeau de Fou se souleva et un écureuil en sortit qui courut sur le revolver avant de mordre férocément les doigts de Nere qui en lâchant son arme en criant. Il pressa par reflexe la gâchette du second revolver qui aurait traversé la jeune fille si Fou ne l'avait pas fait se baisser à temps en lui sautant dessus.

Nere pointa alors l'arme qui lui restait sur la soeur de Fou et lui-même. Au même moment, ce dernier fit sortir une épée de sa manche qu'il saisit et fit passer en un instant entre les jambes de Nere pour aller se glisser juste sous le menton de la princesse.

"Le cou coupé d'un coup, ou bien consentiriez-vous que nous coupions court à tout ce courroux ?"

Luciole resta immobile. Aucun de ses muscles ne bougeaient. Elle attendait l'occasion pour se transformer et lui mettre une patée à LUI. Découvrant ses dents, déjà plus longues, elle feula de nouveau.

Le Nefpek était coincé... Fou ne s'était apparemment pas rendu compte que Nere était désarmé. Son revolver chargé était au sol, et celui qui lui restait état à présent vide.
Il fit un pas sur le côté - gardant toujours son arme braquée sur eux - afin de voir la situation dans laquelle se trouvait la princesse... qui dormait toujours.

Il jeta un bref regard vers le plafond. Sa balle l'avait traversé, et tous les étages supérieurs également.

Il inclina alors un tout petit peu son pistolet... un reflet de soleil vint frapper le magnum blanc, aveuglant Fou, qui relacha son emprise sur l'épée qui s'évapora. En une fraction de seconde, Nere ramassa le noir, et tira sur la fillette...

Là j'hésite, c'est quand même hyper important ce que je fais, donc soit elle crève et elle trouve un autre perso, soit elle crève pas, soit elle crève et elle ressuscite... soit j'enlève et je braque juste mon arme x)

PS : je suis sure que t'avais vraiment pas capté que j'étais désarmé xD

Ben si, j'avais compris, c'est pour ça que je m'était relevée mais bon, on vas faire avec...

Luciole remercia encore ses reflexes de felin. Elle réussi à se déplacer de sorte à ce que la balle ne transperce pas son coeur. Mais la balle traversa violemment son épaule. La douleur enclancha brusquement la transformation. Ses oreilles ainsi que sa machoire s'allongèrent, son changement de forme déchira la robe, ses dents devinrent des crocs accérés, et une queue battait maintenant ses flans de plumes blanches. Les deux plumes de ses cheveux se tenaient maintenant sous son oreille. Une parfaite panthère à plume se tenait devant le Nefpek. Luciole se félicitait. Elle avait réussi à ne se transformer qu'au stade 1, non comme d'habitude, où elle se retrouvait directement au plus haut stade de transformation. Elle progressait. Mais elle avait néanmoins l'épaule trouée. Ce sont ses plumes, qui firent un pensement improvisé empechant le sang bleuté de s'échapper.
Cette fois, elle rugit de rage, face au garde du corps. Elle n'avait qu'une envie, lui planter ses griffes dans la peau. Cette fois, elle le haissait vraiment.

Ah ! toi t'avais déjà compris ! J'viens seulement moi xD

"Héhé, touché minou, dit le Nefpek à la panthère. Tu dois sentir une douleur assez... cuisante. J'aurais préféré que tu meures un peu plus vite, à une telle distance un Noxas n'a aucune chance. Mais je vois que ton peuple est plein de ressources. Néanmoins, ton épaule est détruite. Et ce n'est pas quelques plumes qui y changeront quelque chose. Une telle blessure n'est pas guérissable sans une chirurgie importante, la magie n'étant pas assez précise, si quelqu'un s'y tentait il risquerait d'aggraver ton cas, vu le nombre de petits morceaux d'humérus et de clavicules qui doivent à présent se balader dans ton épaule. "

Le Nefpek enleva sa veste, gardant sa chemise qui n'entravait aucunement les mouvement de ses ailes ou de sa queue. Il détracta tout à fait les griffes de ses serres, déchirant d'avantage les restes des gants, et se mit en position de combat, sa queue fouettant l'air de nervosité.

" Maintenant, c'est au corps à corp, minou a mano. "
Dans l'action, l'élastique retenant ses cheveux s'était détaché. Il repoussa une mèche, avant de fléchir légèrement les jambes. Il était prêt à protéger la princesse quoi qu'il advienne.

Mais tu veux vraiment me tuer !! xD

Hors de question de faire un pas. La douleur était trop grande.
"_Bin chui bien dans la merde !"
C'est le petit cheval qui intervint.
"_Stade 2 !! Stade 2 !!
_Bon, stade 2..."
Elle libera son energie d'un coup. Le sang jaillit de sa blessure. Le stade 2 transformait ses os en glace, de façon à ce qu'elle puise les modeler en fonction de ses assayants. De plus, des petites cornes apparurent derrière ses oreilles, son corps grandit, des pointes de glaces perçaient sa peau en quelques endroits et surtout, une paire d'ailes perçait maintenant son dos.
Elle ressouda donc son os, mais ne put rien faire contre tous les morceau d'os éparpillés dans son épaule. Ainsi, elle pouvait bouger, mais non sans une douleur intolérable. Grognant, elle attaqua tout de meme le Nefpek, toutes griffes dehors, tentant d'ignorer la douleur.

Toutes les personnes présentent dans la pièce regardaient le spectacle avec des yeux agrandis par la terreur et l'admiration. Mais le Roi réalisa soudain ce qui se passait...

"Gardes, maitrisez les !! Ils ne doivent en aucun cas s'entretuer, nous avons besoin d'eux trois VIVANTS !"
"Oui Sire !" Répondirent les intéressés avant de se jeter dans la mêlée pour séparer Luciole, Nere et Fou qui se retrouvaient maintenant encadrés chancun de deux gardes qui pointaient leurs launchers sur eux.

Le Roi s'avança d'un pas énergique vers Nere et lui envoya un magnifique crochet du gauche dans la machoire.

"Mais tu es fou ma parole ! Je ne t'ai pas chargé de la protection de ma fille depuis tant d'années pour que tu signe son arrêt de mort sur un simple coup de tête ! Ne te rends-tu donc pas compte de qui sont ces gens ? Ils viennent des Terres Enneigées, le lieu même ou repose le dragon et le cristal qui sont la cause du mal de la princesse ! Et toi tu allais les tuer !" Enragea le Roi.

Nere baissa les yeux, conscient de sa faute.

"Je vous prie de m'excuser Sire, je n'ai pas réfléchit, je dois l'admettre..."
"Ca c'est le moins qu'on puisse dire... Je te porte en haute estime mon chère Nere, ne laisse pas les différents entre vos peuples interférer avec ta mission, je ne te le redirais pas." Déclara-t-il froidement.

Entre-temps, la jeune fille avait retrouvé son apparence humaine. Son épaule saignait abondamment et le Roi s'approcha d'elle.

"Je m'excuse pour ce... hum... léger différent... Je vais vous faire soigner cette épaule, qu'il n'en déplaise à Nere. Mais avant toute chose, je veux savoir ce que vous faites ici toi et ton frere."
"C'est très simple, dit Luciole encore énervée, j'ai suivis mon frère jusqu'ici... Un jour il est rentré les yeux vides chez nous et il a dit qu'il partait, or ce n'est pas du tout le genre de mon frère... Je l'ai donc suivi pour voir ce qui se passait. Et ce charognard de nefpek a éssayé de nous tuer tout les deux."
"Je comprends votre colere mais tachez de vous calmer... J'ai besoin de vous. Et vous Fou, qu'avez-vous à dire pour votre défense ?"
"Moi ? Euh... Eh bien ma foi... Je ne me souviens plus de rien..."
"Certes... Cela ne nous arrange pas... Vous allez séjourner ici vous et votre soeur tant que la mémoire ne vous sera pas revenue, compris ? Je vais immédiatement faire soigner votre soeur et vous serez en permanence surveillés, alors n'essayez même pas de vous échapper."

Nere serra le poing. Comment pouvait-il se permettre...
Il plia ses ailes, et rétracta ses griffes.
Puis il ramassa ses deux armes. Il les rechargea toutes les deux, les remplissant de balles visiblement banales.
Enfin, il se tourna vers la princesse, s'agenouilla, et poussa une mèche de cheveux collée au front tout en sueur de la dauphine. De l'extrémité de la queue du Nefpek, il arracha une plume, non sans un rictus de douleur. Il la plaça dans les cheveux de la petite, avant de se relever et de se tourner vers les autres.

"Elle a de la fièvre.
Il s'approcha rapidement de la noxanne et lui cracha :
"Dis nous tous ! As tu entendu ou vu ton frère dire ou faire quelque chose d'inhabituel durant le dernière mois ? "

La noxanne réflechit. Qu'avait fait son frère ce dernier mois ?
Il était sortit dans la neige, comme d'habitude et...
"_Il est revenu bizzar d'une de ses excursion. Une semaine plus tard, il nous annonçait que..."
Sa vue baissait. Tout était flou autour d'elle. Ses os redevenus normaux, ils criaient leur detresse. Finalement, elle ne sentait plus rien.
Elle s'évanioui.