Le monde à l'envers / Absurde

Ma participation au thème d'Aryko...

Mais qu’est ce qu’il fou là, lui ? Un petit lutin vert me fait face. Qu’est c’t’as à te marrer comme un con ? Chui pas de bonne humeur et figure toi que rien que de te regarder, j’ai envie de te ligoter avec tes moustaches et t’envoyer voler d’un bon coup de pied dans les fesses !!
« _Qui es tu petit être au chapeau vert ? » demandais je aimablement (quelle faux cul !!)
Réponse, un ricanement.
Certes.
Il va s’en prendre une.
« _Je suis Huluberluh. Le lutin malicieux. Et aujourd’hui c’est à toi que je veux jouer un mauvais tour !
_Euh... Pourquoi moi ?
_Parce que c’est comme ça. La vie est injuste. »
Et ce con, il disparaît.

Je me réveille.
Zut. Je me suis encore endormie en cour… Euh ? C’est quoi ça ? Pourquoi ma table est elle au plafond ? Et les autres aussi ?
Ag’
Enculé de ***** de ****** de nain !!
Ce que je trouve bizarre, c’est qu’il n’y a plus aucun élève dans la classe… Bon. J’essaye de descendre. Je grimpe sur un mur mais me gaufre littéralement. Quel paradoxe !! Je suis étalée sur le plafond !!
Je me relève. J’essaye de sauter. Je retombe sur mes pieds et non sur la tête, comme je l’avais espéré.
Mais c’est ça !! J’ai du tomber de ma chaise en dormant et me cogner la tête.
Hmm…
A la réflexion, c’est peu probable.
Je m’assoie en tailleur. Après quelques minutes, j’abandonne. Je ne saurais pas comment j’ai atterris ici. Ce qui est par contre sur, c’est que ce ******* de nain, si je le retrouve, il va passer un sale quart d’heure. Même une sale demi-heure…
Je me lève. Après tout, ce lutin va pas se pointer tous seul sous mon nez. Aller. Courages camarades !! (Bon, ok, chui toute seule…)
Je sors de la salle de cour en escaladant le haut (le bas pour moi) de la porte. Le couloir est pareil, à l’envers. A chacun de mes pas, je sens les carrés de faux plafond qui faiblissent sous mon poids. Ça y est, mon pied en traverse un. Raaaaaaaaaaaaaaaaah !! Me voilà avec un carré de polystyrène collé à la cheville…
‘commence à m’gaver !!
N’ayant pas envie de traverser le couloir et de me retrouver transformée en double brochette de polystyrène (et oui, j’ai deux jambes) , je tourne aux premiers escaliers.
Ouh ! Une pente qui monte. Rien que pour le tripe perso, je me mets à gueuler: “Olalala !! Je vais descendre en haut !!”
Quelle conne.
Bref.
En effet, je descends d’abord vers le deuxième étage, me gaufrant royalement à cause de cette bip de bip de planche de polystyrène. Par chance, elle se casse sur le coup.
“Freeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!”
En fait, je deviens folle. Je parle toute seule… En même temps, il faut bien que je me tienne compagnie…
Oui, je deviens folle.
Enfin, passons, c’est pas grave. Il parait que ça se soigne.
En tout cas, je ne reconnais pas mon propre lycée. A part la couleur si unique de ses couloirs… Le fait que tout soi inversé me donne l’impression d’être dans un vrai labyrinthe, malgré la rectitude des couloirs.
Demi-tour, je monte en bas. Je connais ces couloirs, et je n’y ai vu aucun lutin vert. Arrivé à la sortie qui mène en cour C, je bloque.
Gloup !!
C’est haut…
Bon, je saute (après quelque minutes d’auto persuasion).
Là, je suis curieuse… Je m’approche du bord.
J’ai le ciel à mes pieds. Chouette quand même !! Enfin, si j’avance, je tombe… Je tombe dans le ciel ?
Hum. Aller, soyons folle.
Je me lance.
Ag’ je suis bien en train de tomber dans le ciel.
Panique à bord, les femmes et les enfants d’abord !! Je m’accroche désespérément à une fenêtre qui dépasse et au prix d’immenses efforts, je me hisse dans la salle. Retour au point de départ, même salle que tout à l’heure.
Et là, qui est en face de moi ?

« _Alors, tu t’amuses bien ?
_Super, top moumoute, trop d’la balle !! répondis-je ironiquement, et ça devait se voir vu la gueule du lutin.
_Aurais tu l’amabilité de me renvoyer en cour ? Finalement j’adore ça !! » dis je avec une fureur contenue. Ce lutin allait finir en cubes s’il n’arrêtait pas immédiatement de me regarder avec cet air niais.
« _Je sais paaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas »
Son air de Je-me-crois-malin fut le déclic. Je me jetais sur lui et l’immobilisa dans le polystyrène. Je saisis un poil de sa moustache et tira doucement dessus jusqu’à ce qui s’arrache. Le lutin poussa un cri d’indignation. Un autre poil de moustache, un autre cri.
Alors que je commençais à trouver ça très drôle, il s’exclama :
« _D’accord, d’accord, je te renvoie dans ton monde, mais arrête je t’en pris !! »
Au fond, j’étais déçue qu’il craque si vite… mais contente qu’il accepte de me faire rentrer.
Je le libérai, tout en gardant une mèche de moustache dans mon poing. Il claqua des doigts et disparut.
Soudainement, je vis apparaitre au plafond, c'est-à-dire sur les chaises, les élèves de ma classe. Tous me regardèrent avec des yeux effarés.
La prof s’exclama :
« _Mais, qu’est ce que tu fous ?!!
_Je… »
Je n’eu pas le temps de finir ma phrase, que mes pieds se détachèrent du polystyrène. J’allai m’écraser telle une pierre tombée du ciel sur ma place, cassant la table.
J’aperçu le lutin. Il me cria :
« _Ca c’est pour mes moustaches !!! »
Et disparut.
Et moi, j’avais mal partout.

Je ne dormirais plus pendant les cours. Ca finit toujours mal.

J'ai bien l'ambiance du texte, et surtout la morale de la fin XD

La morale est effectivement très juste ! xD

Bien déjanté bravo !!

J'ai oublié de préciser, mais je voulais mettre en haut:
"A Kevin, qui suporte mes ronflements en cours et mes phrases de langue de vipère"
XD, J'ai beaucoup pensé à toi en l'écrivant !!

j'aime bien l'histoire, idée originale tout ça :-) t'aurai pu encore plus plonger dans le délire, jusqu'à perdre le lecteur : le héros ne sait plus du tout où il est, les objets au sol (donc au plafond quand le monde est à l'envers) lui tombe dessus, comment fait-il pour ouvrir les portes (question très très intéressante si si je vous promets) enfin voilà, plonger dans les détails pour installer un peu de cafouhi dans tout ça :p
sinon le style : je suis pas tout le temps fan, je m'explique (parceuh queuh sinon c'est bêteuh de critiquer :p)...trop de gros mots à mon goùt, et oui je suis un peu vieille école lol et les astérisques...je sais pas...ça m'a gêné...en fait ça alourdi encore plus le côté vulgaire de l'histoire, du genre : "je mets des gros mots et pour bien qu'on le remarque, je mets des étoiles" même si je pense bien que ce n'était pas volontaire :p En fait, j'ai vraiment aimé le franc parler et les petits commentaires exaspérés de ta perso mais c'est allé un peu trop loin parfois :-)

Les objets ne tombent pas du plafond dans cette dimension, je sais que je ne l'ai pas précisé, mais je pensait qu'on comprendrait. Pour les portes je crois pas qu'elle en ouvre...
Et les gros mots...bin c'est du moi, désolée !!
J'avoue que j'aurais pu y passer plus de temps...

Lurra a écrit:j'aime bien l'histoire, idée originale tout ça :-) t'aurai pu encore plus plonger dans le délire, jusqu'à perdre le lecteur : le héros ne sait plus du tout où il est, les objets au sol (donc au plafond quand le monde est à l'envers) lui tombe dessus, comment fait-il pour ouvrir les portes (question très très intéressante si si je vous promets) enfin voilà, plonger dans les détails pour installer un peu de cafouhi dans tout ça :p
sinon le style : je suis pas tout le temps fan, je m'explique (parceuh queuh sinon c'est bêteuh de critiquer :p)...trop de gros mots à mon goùt, et oui je suis un peu vieille école lol et les astérisques...je sais pas...ça m'a gêné...en fait ça alourdi encore plus le côté vulgaire de l'histoire, du genre : "je mets des gros mots et pour bien qu'on le remarque, je mets des étoiles" même si je pense bien que ce n'était pas volontaire :p En fait, j'ai vraiment aimé le franc parler et les petits commentaires exaspérés de ta perso mais c'est allé un peu trop loin parfois :-)

Complètement d'accord avec Lurra.