Texte assumé
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Texte assumé
Prose poétique Part 2
Ceci est une inspiration que j'ai eu en cours. Le texte n'a pas été retouché, de façon volontaire. C'est juste l'expression d'un sentiment.
Ceci est une inspiration que j'ai eu en cours. Le texte n'a pas été retouché, de façon volontaire. C'est juste l'expression d'un sentiment.
Une forme. Fragile. Fraîche. Éphémère. Blanche dans la dorure des arbres. Les feuilles bruissent autour d'elle. La terre chuchote. Elle frissonne. Elle a les yeux couleur d'eau.
Nue au milieu de la nature, elle laisse couler ses longs cheveux autour de son visage. Comme un animal effrayé, elle regarde de tout côtés, si petite, si frêle, si pure... Tout en elle respire la transparence. Rien n'est venu la souiller. Elle est là, seule, adorable, si douce, si douce... Enveloppée de la froide lueur de l'aube, comme une fleur de cerisier balancée par le vent, elle s'agenouille, elle se cache, elle roule sur le sol...
Le ciel semble observer ses formes parfaites, tandis que la lumière pare la blancheur de sa peau d'un éclat sans pareil, comme un reflet sur un diamant. Si pâle sur la terre si brune ! Si claire dans l'orange épais qui couvre la forêt ! Nymphe légère, enfant prodigue, merveille des merveilles, qui es-tu ? Mais qui es-tu ?
Ô ! Enfant aux cheveux blonds, je te reconnais ! C'est toi, c'est toi, que j'ai tant perdue ! Ô ! Poupée aux traits de porcelaine, aux yeux de verre, à la bouche pétale de rose, laisse-moi, laisse moi t'approcher ! Ô ! Tu sembles si iréelle, comme une brume qui se dissipe. Ma chérie, ma chérie, mon amour ! Reste, sentiment merveilleux ! Reste, puissante admiration ! Je veux te contempler autant que faire se peut, jusqu'à ce que mon corps s'effondre dans un souffle.
Hélas ! Hélas ! Le soleil disparaît, et l'enfant aussi. Horreur ! Quelle nuit ! Il fait si gris ! Où est l'or, qu'est devenue la claire parure des arbres ? Rien, rien du tout. Le temps est froid et cassant, et là où se couchait auparavant la nymphe à la peau blanche, il n'y a plus que la poussière. J'ai bu cette liqueur comme un vin de Bohême, un peu enivrant, et voilà dissipé le songe. Adieu, adieu, cher amour aux cheveux d'or.
Nue au milieu de la nature, elle laisse couler ses longs cheveux autour de son visage. Comme un animal effrayé, elle regarde de tout côtés, si petite, si frêle, si pure... Tout en elle respire la transparence. Rien n'est venu la souiller. Elle est là, seule, adorable, si douce, si douce... Enveloppée de la froide lueur de l'aube, comme une fleur de cerisier balancée par le vent, elle s'agenouille, elle se cache, elle roule sur le sol...
Le ciel semble observer ses formes parfaites, tandis que la lumière pare la blancheur de sa peau d'un éclat sans pareil, comme un reflet sur un diamant. Si pâle sur la terre si brune ! Si claire dans l'orange épais qui couvre la forêt ! Nymphe légère, enfant prodigue, merveille des merveilles, qui es-tu ? Mais qui es-tu ?
Ô ! Enfant aux cheveux blonds, je te reconnais ! C'est toi, c'est toi, que j'ai tant perdue ! Ô ! Poupée aux traits de porcelaine, aux yeux de verre, à la bouche pétale de rose, laisse-moi, laisse moi t'approcher ! Ô ! Tu sembles si iréelle, comme une brume qui se dissipe. Ma chérie, ma chérie, mon amour ! Reste, sentiment merveilleux ! Reste, puissante admiration ! Je veux te contempler autant que faire se peut, jusqu'à ce que mon corps s'effondre dans un souffle.
Hélas ! Hélas ! Le soleil disparaît, et l'enfant aussi. Horreur ! Quelle nuit ! Il fait si gris ! Où est l'or, qu'est devenue la claire parure des arbres ? Rien, rien du tout. Le temps est froid et cassant, et là où se couchait auparavant la nymphe à la peau blanche, il n'y a plus que la poussière. J'ai bu cette liqueur comme un vin de Bohême, un peu enivrant, et voilà dissipé le songe. Adieu, adieu, cher amour aux cheveux d'or.
Re: Texte assumé
Je commencerai par une critique, parce que je trouve que c'est toujours plus cool de finir sur ce qu'on a aimé. Il me semble qu'un texte, que ce soit une ode au printemps ou à Staline, est toujours assumé par son auteur s'il le fait partager. Du coup, ça donne un peu un effet "eh ouais, vous avez vu ce que je fais, j'assume ce que j'écris, je suis trop une ouf !" alors que je sais très bien que ce n'est pas ce que tu as voulu dire. Bref, je pense que tu aurais mieux fait de chercher un joli titre poétique pour aller avec cette prose.
Cela étant dit, le texte est un régal. Ca fait plaisir de retrouver ta poésie a la fois simple et profonde, pleins de jolis mots pour désigner de jolis choses, et ça m'a vraiment touché (j'étais tout triste à la fin T.T)
N'hésite pas à nous en faire partager d'autres si tu en as écrit pendant ton absence
Cela étant dit, le texte est un régal. Ca fait plaisir de retrouver ta poésie a la fois simple et profonde, pleins de jolis mots pour désigner de jolis choses, et ça m'a vraiment touché (j'étais tout triste à la fin T.T)
N'hésite pas à nous en faire partager d'autres si tu en as écrit pendant ton absence
Re: Texte assumé
Je vais commencer par une critique également alors: Je trouve qu'un rythme plus lent irait bien au début, alors que tu décris seulement le calme et la beauté qui entoure la nymphe, et ensuite seulement accélérer comme tu le fais, scindant ainsi le texte non seulement dans le lexique utilisé mais aussi dans le tempo.
Ton texte étant très rythmé (ce que j'adore), on est forcé d'y faire attention.
Sinon ben j'aime beaucoup ! Tu manies toujours aussi bien les mots, de belles tournures.
Ton texte étant très rythmé (ce que j'adore), on est forcé d'y faire attention.
Sinon ben j'aime beaucoup ! Tu manies toujours aussi bien les mots, de belles tournures.
Re: Texte assumé
Oui, Kevin, je suis d'accord avec toi, mais en écrivant ce texte, c'est le premier titre qui m'est venu, parce que je le trouvais totalement en accord avec un sentiment profondément ancré en moi. Comme c'est un peu en premier jet, ça me semblait dommage de le changer. Mais le titre de cette prose poétique pourrait également être : "Éclat doré" ou quelque chose comme ça.
Quant à Nere, je suis d'accord avec ce que tu dis sur le rythme : par exemple, dans la phrase "Je veux te contempler autant que faire se peut, jusqu'à ce que mon corps s'effondre dans un souffle", c'est presque un alexandrin, et je me suis bien rendue compte au fur et à mesure que les formulations poétiques, au point de vue de la forme, se multipliaient dans le texte, mais c'est dû au fait que presque tous mes textes sont une illustration du déroulement de ma pensée et de l'expression de mes sentiments; au lieu de les réfléchir à l'avance, les phrases viennent au fur et à mesure, ce qui explique les changements de ton et de rythme qui dépendent du ressenti instantané. Mais je te félicite d'avoir fait la remarque.
Quant à Nere, je suis d'accord avec ce que tu dis sur le rythme : par exemple, dans la phrase "Je veux te contempler autant que faire se peut, jusqu'à ce que mon corps s'effondre dans un souffle", c'est presque un alexandrin, et je me suis bien rendue compte au fur et à mesure que les formulations poétiques, au point de vue de la forme, se multipliaient dans le texte, mais c'est dû au fait que presque tous mes textes sont une illustration du déroulement de ma pensée et de l'expression de mes sentiments; au lieu de les réfléchir à l'avance, les phrases viennent au fur et à mesure, ce qui explique les changements de ton et de rythme qui dépendent du ressenti instantané. Mais je te félicite d'avoir fait la remarque.
Re: Texte assumé
Ca collait sans doute avec ce que tu pensais, mais je trouve que ça colle pas quand on lit.
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