The Giant / Fantastique-Heroic Fantasy

Le géant armé était là, avec son immense massue ébène, ses yeux rougeoyant du désir de tuer, d’écraser, de sentir le sang sur ses doigts, d’entendre les cris d’agonie dans ses oreilles, de voir la terreur dans leur yeux. Il enfourcha son Draco de combat, un superbe Draco albinos, blanc comme des yeux révulsés, le regard rouge comme le sang qui circule à une vitesse hors norme dans les veines du géant. Alors ils s’élancent, le Draco déploie ses ailes et passe par-dessus l’armée qui a envahit la plaine. Puis il prend de l’altitude, et le géant bondit. Une dernière tape furtive sur l’encolure de sa monture, et il atterrit violement sur le sol, une volute de poussière l’entourant immédiatement alors que les soldats s’écartent rapidement de cette masse qui vient de s’écraser entre eux. Après avoir à peine posé un genou à terre, le géant se relève, bien droit, parfaitement calme, un immense sourire piqué de crocs se fend sur son visage dur. Il saisit sa massue, noire comme l’enfer, dangereuse comme le chien à trois têtes qui en a la garde… et même plus. Il la fait tournoyer au dessus de lui, puis effectue une série de jonglage. Oui, il s’amuse. Pire, il terrifie. Alors il franchit le cercle qui l’entoure, et commence son massacre. Oui, le sien, à personne d’autre. Car personne ne peut se permettre de lui prendre ce moment de plaisir extrême qui l’envahit dans l’instant. Le sang peint petit à petit l’intégralité de son corps, sa massue est parcourue de flammes sanguinolentes au fur et à mesure qu’elle écrase les corps sous elle. Si elle rate son coup, l’énorme hache qui pend à la ceinture du géant ne tarde pas à rectifier l’erreur. Il réfléchi avant de frapper, premièrement qui, deuxièmement où. Car il sait où il va, comment il avance dans la mêlée. Après avoir libéré un millier d’âmes, il atteint une grande cage tirée par deux buffles. Gardée par deux généraux en costume, la cage est recouverte d’un grand voile vermeil. Les deux soldats ne tardent pas à se retrouver six pieds sous terre… littéralement. Le géant n’est pas patient, il saisit la toile et l’arrache d’un coup… Alors à ses yeux apparaît un lion. Un lion peu commun. A la musculature démesurée, aux crocs démesurés, aux oreilles démesurées, à la queue démesurée… Le géant attrape les barreaux de la cage et les envoie loin derrière lui. Tous, un par un. Cela ne dure qu’une seconde. Lorsque le félin sort de l’habitacle, on peut voir sur le visage du géant une expression d’hilarité totale. Enfin un adversaire à sa taille…

j'adore ^^
je trouve que les descriptions sont superbes ^^
"ses yeux rougeoyant du désir de tuer, d’écraser, de sentir le sang sur ses doigts, d’entendre les cris d’agonie dans ses oreilles, de voir la terreur dans leur yeux."
<3

Merci beaucoup Evad' !

Froid dans le dos ^^


Magnifique, juste un truc : l'expression "six pieds sous terre" n'a pas l'effet que je pense que tu veuille qu'on sente, moi ça me fait penser à deux gardes et qui se font écraser par une massue "mouais... c'est pas trop trash...", alors que je pense qu'on se dise "les pauvres " ou, je me trompe, je n'ai aucune proposition pour remplacer cette expression, autrement, parfetti

"six pieds sous terre… littéralement"

Justement, c'est un habile jeu de mots... six pieds sous terre dans les deux sens du therme ^^
Non seulement au sens figuré : morts, crevés, descédés... lol, mais aussi au sens propre : totalement enfoncés dans le sol ^-^

Aaaah j'ai toujours trop aimé la façon dont tu fais sentir l'action dans ce texte n_n
surtout que je me suis remise à jouer à Dofus alors ça me plait n_n

tu étais inspiré après le brevet blanc dis moi ^_^

Ton histoire sur le Géant est très bien. Je te félicite, en la lisant, ça ma fait penser au livre Eragon. Je l'aime bien^^

Merci beaucoup ^^
J'viens juste (ce matin) de regarder le film Eragon d'ailleurs... NUL A CH*** !! Mais ce n'est que mon avis... Ils ont littéralement explosé le livre !!
Mais que tu me compare au génialissime Paolini... Merci beaucoup

C'est Hébus !



Kev', t'as fait un com' qui sert à rien là.

...

"C'est Hébus" est un très bon com', abruti de moi intérieur, car j'ai l'impression de lire une bande dessinée tellement que c'est bien écrit ! Ca te va !

Nan. C'est mieux que ça !

... Ok, donc là tu me compare carrément à Arleston... Mirlipi ! Que d'honneur x)
Merci beaucoup Kev' ^^
Maintenant j'avoue... Je m'y suis inspiré un poil, inconciement ^^
J'vais peut être rajouter des mouches :D.