Soldica's childhood / Fantasy
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Soldica's childhood / Fantasy
Voici l'enfance de l'héroine de mon livre...
La petite fille se leva d’un seul trait sur son lit, droit comme un i. Sa chemise de nuit collait à sa peau à cause de la sueur qui perlait sa peau blanche. De longues mèches brunes barraient son visage apeuré. Cette fois encore, elle n’avait pas rêvé. Elle l’avait vu, de ces yeux vus. Elle en était certaine, ce n’était pas dans son cauchemar, c’était dans sa chambre…
Et ça là, qu’est ce que c’est ? Cette tache blanche sur la moquette…
Elle se laissa tomber par terre, et marcha à quatre pattes jusqu’à la tache…
« Une plume… » chuchota-t-elle…
Là ! Encore la même forme sur le mur ! Encore cette ombre !
Elle se jeta sur le mur qui faisait face à son lit et aplatit ses deux mains sur l’ombre. Comme une sorte de lézard… en plus gros…
Puis elle se retourna rapidement en direction de la fenêtre au dessus de son oreiller… et fut éblouit… par le reflet du soleil… le reflet de l’astre de feu… le miroir…
Elle fut éblouit par la Lune.
Sur sa chemise de nuit, les branches du vieil arbre dans le jardin formaient un étau des plus macabres.
La plume dans la main, elle s’approcha des lourds rideaux rouges et les tira afin de laisser entrer toute la lumière nocturne, d’abord celui de gauche, puis celui de droite qui coinçait un peu. Puis elle s’agrippa à la poignée et se laissa tomber en arrière. La fenêtre s’ouvrit, et le vent de la nuit pénétra dans la chambre, calmant la fièvre qui l’avait prise.
Elle resta allongée sur la moquette, les bras écartés et la plume dans la main gauche. Sa nuisette blanche voletait agréablement. Elle resserra ses doigts autour de la fine plume.
Ses cheveux dessinaient une auréole noire autour de sa tête. Elle ferma les yeux quelques secondes… et lorsqu’elle les rouvrit, il était là.
De la taille d’un petit chat, blanc comme neige, une paire d’aile dont l’envergure faisait deux fois sa taille, déployée à son maximum –ce qui ne manquait pas d’impressionner la petite fille– et une autre paire, beaucoup plus petite, ainsi qu’une longue queue fine. De grands yeux, bleus comme une mer sans fond, qui fixaient la jeune fille avec curiosité… ou plus précisément, ce qu’elle tenait si fermement dans sa main. Un museau fin cachait des crocs acérés. Les minuscules plumes de ses quatre pattes semblaient à peine toucher la branche sur laquelle il était, tellement semblait-il léger.
Mais surtout, un morceau de tissus pourpre, enroulé autour du cou, soutenant un grelot d’argent, rehaussait cette blancheur immaculée.
La petite fille se rassit en tailleur, et posa la plume au centre du cercle que formaient ses jambes. Le draco royaux –car c’en était bien un, je l’appris par la suite– se laissa planer jusqu’au bord de la fenêtre où il s’arrêta pour observer l’enfant. L’intelligence que l’on sentait dans son regard donnait l’impression qu’il avait vécu cent ans.
Il descendit jusqu’à la moquette, où il s’assit, enroulant sa longue queue autour de lui-même.
La petite fille ne bougea pas d’un pouce, elle était plongée dans les yeux de l’animal… elle contemplait l’océan dans ce regard, des vaguelettes d’écume, qui se mouvaient… Comme si un vent marin soufflait dans la chambre…
Elle frissonna, mais tint bon. L’animal sembla sourire, puis étira ses deux paires d’ailes, ses pattes et son cou sur toute leur longueur, ébouriffa ses plumes et se roula en boule entre les jambes de l’enfant, qui le caressa un moment, avant de s’assoupir sur ses ailes…
Et elle rêva sur ces ailes, et au matin, une multitude de minuscules plumes dans ses cheveux noirs, elle se réveilla sur le rebord de la fenêtre, un bras pendant dans le vide, et en face d’elle, sur une petite branche, un ruban rouge autour d’une feuille…
La petite fille se leva d’un seul trait sur son lit, droit comme un i. Sa chemise de nuit collait à sa peau à cause de la sueur qui perlait sa peau blanche. De longues mèches brunes barraient son visage apeuré. Cette fois encore, elle n’avait pas rêvé. Elle l’avait vu, de ces yeux vus. Elle en était certaine, ce n’était pas dans son cauchemar, c’était dans sa chambre…
Et ça là, qu’est ce que c’est ? Cette tache blanche sur la moquette…
Elle se laissa tomber par terre, et marcha à quatre pattes jusqu’à la tache…
« Une plume… » chuchota-t-elle…
Là ! Encore la même forme sur le mur ! Encore cette ombre !
Elle se jeta sur le mur qui faisait face à son lit et aplatit ses deux mains sur l’ombre. Comme une sorte de lézard… en plus gros…
Puis elle se retourna rapidement en direction de la fenêtre au dessus de son oreiller… et fut éblouit… par le reflet du soleil… le reflet de l’astre de feu… le miroir…
Elle fut éblouit par la Lune.
Sur sa chemise de nuit, les branches du vieil arbre dans le jardin formaient un étau des plus macabres.
La plume dans la main, elle s’approcha des lourds rideaux rouges et les tira afin de laisser entrer toute la lumière nocturne, d’abord celui de gauche, puis celui de droite qui coinçait un peu. Puis elle s’agrippa à la poignée et se laissa tomber en arrière. La fenêtre s’ouvrit, et le vent de la nuit pénétra dans la chambre, calmant la fièvre qui l’avait prise.
Elle resta allongée sur la moquette, les bras écartés et la plume dans la main gauche. Sa nuisette blanche voletait agréablement. Elle resserra ses doigts autour de la fine plume.
Ses cheveux dessinaient une auréole noire autour de sa tête. Elle ferma les yeux quelques secondes… et lorsqu’elle les rouvrit, il était là.
De la taille d’un petit chat, blanc comme neige, une paire d’aile dont l’envergure faisait deux fois sa taille, déployée à son maximum –ce qui ne manquait pas d’impressionner la petite fille– et une autre paire, beaucoup plus petite, ainsi qu’une longue queue fine. De grands yeux, bleus comme une mer sans fond, qui fixaient la jeune fille avec curiosité… ou plus précisément, ce qu’elle tenait si fermement dans sa main. Un museau fin cachait des crocs acérés. Les minuscules plumes de ses quatre pattes semblaient à peine toucher la branche sur laquelle il était, tellement semblait-il léger.
Mais surtout, un morceau de tissus pourpre, enroulé autour du cou, soutenant un grelot d’argent, rehaussait cette blancheur immaculée.
La petite fille se rassit en tailleur, et posa la plume au centre du cercle que formaient ses jambes. Le draco royaux –car c’en était bien un, je l’appris par la suite– se laissa planer jusqu’au bord de la fenêtre où il s’arrêta pour observer l’enfant. L’intelligence que l’on sentait dans son regard donnait l’impression qu’il avait vécu cent ans.
Il descendit jusqu’à la moquette, où il s’assit, enroulant sa longue queue autour de lui-même.
La petite fille ne bougea pas d’un pouce, elle était plongée dans les yeux de l’animal… elle contemplait l’océan dans ce regard, des vaguelettes d’écume, qui se mouvaient… Comme si un vent marin soufflait dans la chambre…
Elle frissonna, mais tint bon. L’animal sembla sourire, puis étira ses deux paires d’ailes, ses pattes et son cou sur toute leur longueur, ébouriffa ses plumes et se roula en boule entre les jambes de l’enfant, qui le caressa un moment, avant de s’assoupir sur ses ailes…
Et elle rêva sur ces ailes, et au matin, une multitude de minuscules plumes dans ses cheveux noirs, elle se réveilla sur le rebord de la fenêtre, un bras pendant dans le vide, et en face d’elle, sur une petite branche, un ruban rouge autour d’une feuille…
Re: Soldica's childhood / Fantasy
Tu connais déjà mon avis =3
Je savais pas que c'était l'héroine...
Il sort quand ce livre !
Je savais pas que c'était l'héroine...
Il sort quand ce livre !
Re: Soldica's childhood / Fantasy
Je veux qu'il sorte, tu as toutes tes chances mon grand !
Tres tres beau et je suis content que ton projet tienne !
Super content pour toi, ton avenir est fait !
Tres tres beau et je suis content que ton projet tienne !
Super content pour toi, ton avenir est fait !
Re: Soldica's childhood / Fantasy
C'est trop mimi^^. J'adore!!!! J'aimerai troop avoir un peu animal comme dans le texte!!!!!!!! En plus de ça, c'est très beau, ce qu'il y a entre la petite fille et le draco^^.
blueeangeel- Intégré
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Date d'inscription : 28/02/2008
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