LycaFaolan ! / Fantasy
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Megabouda
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LycaFaolan ! / Fantasy
L'obscurité profonde m'entoure, dévorant toute forme et me laissant seul et aveugle en son sein. Cela doit faire plusieurs heures que je suis là, sans bouger, couché confortablement, la tête posée sur un oreiller de fortune. Mon regard perdu dans l'infini, je laisse vaguer mes pensées. Comme chaque matin, j'essaie de faire le tri avant d'affronter le jour, mais comme chaque matin, je me laisse submerger et emporter dans des endroits pénibles et sombres de mon être. Son image s'affiche devant moi, encore, j'essaie de la repousser, de la chasser, mais elle revient inexorablement et depuis quelques instants je ne puis trouver de répits en mon état.
Je me lève, je tâtonne autour de moi et réussi à empoigner une bougie que j'allume et pose sur la table. La flamme repousse l'obscurité qui se réfugie dans quelques endroits sombres de la cellule. J'observe l'endroit quelques instants, quelques mètres carrés et sans meubles, la pièce où j'ai passé la nuit m'offre tout juste une couverture, un vieux tapis et une table dégarnie. Cet endroit cloitré et sans fenêtre me plait, ici personne ne risque de venir me déranger, on y est tranquilles. Je n'ai pas dormi assez cette nuit, bien trop préoccupé par la journée qui s'annonce.
Partiellement habillé au départ, j'enfile une vieille veste délavée achetée sur le chemin, saisis mes possessions, mon sac, jette un dernier coup d'œil à la chambre et sort. Après quelques pas, je me retrouve à l'entrée de l'auberge et m'approche du comptoir. Je demande rapidement des indications à la femme de l'aubergiste, puis après un bref dialogue, m'en vais. D'un pas rapide et sur, je me dirige vers le Sud, comme indiqué. Je n'accorde pas d'importance aux colporteurs, aux cris des marchands ni aux mendiants cherchant à obtenir de moi une pièce que je n'ai pas. Je suis bien trop préoccupé par ce qui m'attend, ce vers quoi je me dirige, mon objectif. Je saisis des bruits sourds sur ma gauche. Je me retourne et aperçois dans une ruelle une espèce d'agitation. Regardant de plus prés j'aperçois trois êtres costauds, martelant un quatrième de coups. Je pose ma main sur la poigne de mon poignard. Un sourire s'affiche sur mon visage, enfin quelque chose de familier en ce pays étrange. Je détourne le regard et continue mon chemin.
Il ne me faut pas attendre longtemps avant de pouvoir me délecter d'un parfum familier. Il a plu cette nuit et cela se traduit par un arôme exquis émanant de l'herbe et de la terre humide qui m'envoute dès l'instant où j'ai quitté les rues de la cité. Je marche ainsi encore quelques moments, en silence, essayant de me détendre. Il faut que je garde mon calme. J'ai tant attendu ce jour et il est enfin arrivé, peut-être pourrais-je enfin avoir ma deuxième chance.
La bâtisse énorme apparait devant moi assez rapidement, le château n'est pas loin de la ville. Plus je m'approche et plus ses proportions me paraissent énormes. Cette "école " est immense. Rien a avoir avec ce à quoi je m'étais attendu. Le ciel s'assombrit et il ne tarde pas avant que les premières gouttes de pluie ne s'abattent autour de moi. Rapidement, la pluie prend de l'ampleur et se transforme en une véritable averse. J'apaise mon allure et prends plaisir à ce déferlement. Je suis détrempé et ruisselant et je ressens chaque parcelle de mon corps. Une douce euphorie s'empare de mon être, et j'avance vers le portail que j'atteins bien assez tôt.
La pluie continue à s'abattre à l'extérieur. Assis, j'attends depuis un quart d'heure qu'on m'appelle. Mes pensées s'attardent sur les visages que j'ai entraperçu, les lieux, sur tout ce monde dans lequel je me suis aventuré. La lourde porte en bois s'entrouvre et un morne personnage âgé apparait dans l'ouverture. Il me scrute quelques instants, puis s'adresse à moi :" vous pouvez entrer, le Maitre vous attend".
Je me lève précipitamment et m'avance dans une grande pièce au plafond surélevé. Les murs sont garnis de tapisseries sur lesquelles apparaissent différents visages âgés, dignes et inconnus. Un bureau titanesque se trouve au centre de la pièce et derrière siège sur un fauteuil de velours, un homme âgé, arborant une barbe immense, d'un blanc immaculé. On peut lire dans ces yeux légèrement enfoncés une sagesse infinie, un savoir et une noblesse déroutante. « Asseyez-vous s'il vous plait ». Je prends place sur une des chaises devant le bureau sous les yeux du directeur de l'établissement, ces yeux qui me fixent depuis mon entrée, ayant l'air de lire en moi avec une facilité déconcertante et gênante.
D'un coup le vénérable personnage relève les sourcils et me demande:
" Ainsi, vous êtes un Lycanthrope ? Cela fait un moment que je n'en ai pas vu, d'autant plus que votre espèce se répugne à se mêler avec les autres... que venez-vous chercher ici ?"
Sa remarque était juste.
"Je suis Faolan, dernier lycanthrope de Karvia, des Terres de Dalg. Vous devez connaitre notre histoire, l'histoire du massacre de mes frères."
L'évocation de mes compagnons d'autrefois m'attriste, d'un coup je revois les scènes, je les repousse, il ne faut plus y penser.
"Je suis ici, car j'ai besoin de votre enseignement, ce fut le dernier vœu de mon frère, que je parte."
Ses yeux continuent à me fixer, puis il détourne son regard de moi, se lève, s'avance, vers la vitre ouvrant sur un grand balcon en marbre décoré.
"Tu es le bienvenu ici Faolan, j'attendais ta venue, tout est près pour t'accueillir, une chambre dans la tour nord est prévue pour te loger."
Je me lève également :
"Non, serait-ce possible de me donner plutôt une chambre sous le sol ? Ou du moins sans fenêtres ? Quelque chose de simple, petit, sombre..." J'avais besoin de cela.
Son regard est perdu dans la chaine de montagnes lointaines, au sud. " Tres bien, comme tu désire..."
Ma chambre me plait. Il y règne une fraicheur légère et une odeur de gomme et de cire. Éclairé par la lueur d'une unique bougie, j'ai vite fait le tour de la pièce qui sera mon domaine, mon abri pour les prochaines années, le temps qu'il faudra pour me préparer. Je vivrai ici jusqu'à ce que je soit paré, pour accomplir mon destin...
Une main puissante me retient.
-Non !
Des chaînes m'empêchent d'avancer, je ne peux bouger, écroué sur le sol de pierre gelé et je grogne. La douleur est si grande, elle me paralyse, mais un hurlement attire mon attention sur ma droite.
-NON !
Ils ne peuvent pas ! Non ! Je me débats, je tire sur les chaînes infrangibles, larges comme mon bras. La rage s'enflamme en moi, ils n'ont pas le droit, non pas ça ! Mon corps est un brasier, je brûle, comme ces torches accrochées aux murs ou aux colonnes épaisses, illuminant la scène atroce se déroulant à quelques mètres de moi. Je ne peux les empêcher !
-ARRÊTEZ !
Je grogne, j'hurle, mêlant ma voix à la sienne.
-Vous le payerez ! Arrêtez ! NON !
Seigneur, pourquoi ! Il tourne sa tête, et me lance un regard horrifié :
-YLAD ! YLAD !
...
Je suis allongé sur le sol, je sens la sueur froide sur ma peau. Cela ne s'arrêtera jamais... encore un de ces rêves, un de ces souvenirs...
-Ils ne me laisseront donc jamais en paix ?
Mon lit est brisé et mes mains sont en sang. Je me lève et m'assoie sur l'unique chaise de la chambre, mon cœur bat encore à un rythme fou et mes tripes sont toujours en feu. Il faut que je me calme, ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière, je revis l'horreur chaque fois que je ferme les yeux, je ne pourrais jamais m'en séparer, du moins, pas avant d'avoir accompli ma vengeance. J'attrape une serviette et panse mes poings, me relève et empoigne la fiole noire bordant ma table et la vide d'un trait. Je me sens mieux, je tourne mon regard vers l'engin mécanique indiquant l'heure, accroché au mur. Il est encore tôt, je devrai me recoucher la journée vas être longue, mais je ne peux. Je n'ai plus envie de fermer les yeux, non ça suffit, j'enfile quelques vêtements de fortune, endosse ma nouvelle cape et sort de la pièce. Je me retrouve rapidement à l'extérieur, dans un des multiples jardins de l'établissement. Le soleil ne s'est toujours pas levé et la demi-lune gouverne encore ces territoires sombres et paisibles. Je chemine posément parmi les arbres, essayant de remplacer les souvenirs par le souci de ce qui m'attend plus tard dans la journée. Arrivé sur une colline, je m'adosse à un arbre, face au bâtiment principal de cet endroit, l'université, là où je passerai la plus grande partie de mon temps. Pour l'instant tout est calme et obscur, mais ce petit univers ne tardera pas à reprendre vie...
Tout est paisible. Un souffle matinal m'apporte une fraîcheur bienvenue parfumée au jasmin et à la rose. L'air m'envoûte et je me détends, me laissant bercer par la quantité d'arômes m'enrobant. Je ferme les yeux et je sombre doucement dans un sommeil sans rêves...
-Hey !
J'ouvre les yeux d'un coup, réveillé avant de m'être endormi et observe attentivement mes alentours. Je n'aperçois rien et commence à m'inquiéter...
-Toi là ! Ici !
Je lève les yeux et aperçois juste au-dessus de moi, sur une branche, une forme humanoïde sombre, dont je n'arrive pas à distinguer les traits. Je ne l'aurais pas remarqué même si j'avais regardé auparavant. La forme s'assoit sur la branche et tend un bras vers moi, je vois ses yeux rouges scintiller dans la pénombre.
-T'es l'Lyco na ? Le neo ?
Lyco ? Ah, je comprends. J'ôte lentement la main de la poigne de mon poignard et me rassoit au pied de l'arbre, sans donner de réponse. C'était exactement ce que je cherchai à éviter...
-Oh là Eh! Tu ne réponds pas ?
Sur ces mots la créature saute à terre et je découvre une femelle, enfin, une fille ayant deux particularités, une paire d'ailes vaguement proches de celles d'une libellule et sa taille, elle n'est pas plus grande que ma main ouverte, je pourrais l'écraser avec mon poing s'il m'en venait l'envie...
-OH, mais qu'il est timide le toutou !
Sur ce j'en ai assez, je relève la tête, plante mes yeux remplis de dédain dans les siens et crache :
-Tu as deux choix, soit tu te présentes gentiment, soit tu t'en vas, de gré ou de force !
J'aperçois ses yeux scintiller et un sourire s'affiche sur son visage, elle fait un saut et se pose prés de mes jambes.
-Suis' Triflini, tritri pour les intimes, je viens du Nord, tu vois le Royaume vert ?
Je secoue la tête, je n'en ai que faire de son origine, elle m'importune...
-Eh bien, mon "sieur" j'me suis présenté à toi, à ton tour maintenant ! Écoute, ça ne te dirai pas que je te fasse découvrir ta nouvelle demeure ? Que tu te fasses des amis, c'est sympa non ?
Je me lève, le monde commence à s'éclaircir et le soleil ne tarderas pas à se lever, il est temps d'aller se préparer. Je me tourne vers le petit être envahissant et lâche froidement :
-Je me nomme Faolan et non, je n'ai pas besoin de guide... Je te demande une chose, ne m'embête pas, et dit à tous tes amis de faire pareil, gardez vos distances et tout le monde sera heureux.
Sur ce, je la laisse sur place et m'en vais.
En chemin, je repasse par les jardins et prends plaisir à entendre les oiseaux amorcer leurs chants. Je croise plusieurs personnes ne me prêtant aucune attention, certains en robes d'autres en vêtements communs, certains humains et une sorte d'humanoïde à queue et oreilles félines. Tout cela pourrait s'avérer intéressant, mais maintenant j'aimerai juste qu'on me laisse en paix et souhaite ardemment que ce seras le cas…
Je me lève, je tâtonne autour de moi et réussi à empoigner une bougie que j'allume et pose sur la table. La flamme repousse l'obscurité qui se réfugie dans quelques endroits sombres de la cellule. J'observe l'endroit quelques instants, quelques mètres carrés et sans meubles, la pièce où j'ai passé la nuit m'offre tout juste une couverture, un vieux tapis et une table dégarnie. Cet endroit cloitré et sans fenêtre me plait, ici personne ne risque de venir me déranger, on y est tranquilles. Je n'ai pas dormi assez cette nuit, bien trop préoccupé par la journée qui s'annonce.
Partiellement habillé au départ, j'enfile une vieille veste délavée achetée sur le chemin, saisis mes possessions, mon sac, jette un dernier coup d'œil à la chambre et sort. Après quelques pas, je me retrouve à l'entrée de l'auberge et m'approche du comptoir. Je demande rapidement des indications à la femme de l'aubergiste, puis après un bref dialogue, m'en vais. D'un pas rapide et sur, je me dirige vers le Sud, comme indiqué. Je n'accorde pas d'importance aux colporteurs, aux cris des marchands ni aux mendiants cherchant à obtenir de moi une pièce que je n'ai pas. Je suis bien trop préoccupé par ce qui m'attend, ce vers quoi je me dirige, mon objectif. Je saisis des bruits sourds sur ma gauche. Je me retourne et aperçois dans une ruelle une espèce d'agitation. Regardant de plus prés j'aperçois trois êtres costauds, martelant un quatrième de coups. Je pose ma main sur la poigne de mon poignard. Un sourire s'affiche sur mon visage, enfin quelque chose de familier en ce pays étrange. Je détourne le regard et continue mon chemin.
Il ne me faut pas attendre longtemps avant de pouvoir me délecter d'un parfum familier. Il a plu cette nuit et cela se traduit par un arôme exquis émanant de l'herbe et de la terre humide qui m'envoute dès l'instant où j'ai quitté les rues de la cité. Je marche ainsi encore quelques moments, en silence, essayant de me détendre. Il faut que je garde mon calme. J'ai tant attendu ce jour et il est enfin arrivé, peut-être pourrais-je enfin avoir ma deuxième chance.
La bâtisse énorme apparait devant moi assez rapidement, le château n'est pas loin de la ville. Plus je m'approche et plus ses proportions me paraissent énormes. Cette "école " est immense. Rien a avoir avec ce à quoi je m'étais attendu. Le ciel s'assombrit et il ne tarde pas avant que les premières gouttes de pluie ne s'abattent autour de moi. Rapidement, la pluie prend de l'ampleur et se transforme en une véritable averse. J'apaise mon allure et prends plaisir à ce déferlement. Je suis détrempé et ruisselant et je ressens chaque parcelle de mon corps. Une douce euphorie s'empare de mon être, et j'avance vers le portail que j'atteins bien assez tôt.
La pluie continue à s'abattre à l'extérieur. Assis, j'attends depuis un quart d'heure qu'on m'appelle. Mes pensées s'attardent sur les visages que j'ai entraperçu, les lieux, sur tout ce monde dans lequel je me suis aventuré. La lourde porte en bois s'entrouvre et un morne personnage âgé apparait dans l'ouverture. Il me scrute quelques instants, puis s'adresse à moi :" vous pouvez entrer, le Maitre vous attend".
Je me lève précipitamment et m'avance dans une grande pièce au plafond surélevé. Les murs sont garnis de tapisseries sur lesquelles apparaissent différents visages âgés, dignes et inconnus. Un bureau titanesque se trouve au centre de la pièce et derrière siège sur un fauteuil de velours, un homme âgé, arborant une barbe immense, d'un blanc immaculé. On peut lire dans ces yeux légèrement enfoncés une sagesse infinie, un savoir et une noblesse déroutante. « Asseyez-vous s'il vous plait ». Je prends place sur une des chaises devant le bureau sous les yeux du directeur de l'établissement, ces yeux qui me fixent depuis mon entrée, ayant l'air de lire en moi avec une facilité déconcertante et gênante.
D'un coup le vénérable personnage relève les sourcils et me demande:
" Ainsi, vous êtes un Lycanthrope ? Cela fait un moment que je n'en ai pas vu, d'autant plus que votre espèce se répugne à se mêler avec les autres... que venez-vous chercher ici ?"
Sa remarque était juste.
"Je suis Faolan, dernier lycanthrope de Karvia, des Terres de Dalg. Vous devez connaitre notre histoire, l'histoire du massacre de mes frères."
L'évocation de mes compagnons d'autrefois m'attriste, d'un coup je revois les scènes, je les repousse, il ne faut plus y penser.
"Je suis ici, car j'ai besoin de votre enseignement, ce fut le dernier vœu de mon frère, que je parte."
Ses yeux continuent à me fixer, puis il détourne son regard de moi, se lève, s'avance, vers la vitre ouvrant sur un grand balcon en marbre décoré.
"Tu es le bienvenu ici Faolan, j'attendais ta venue, tout est près pour t'accueillir, une chambre dans la tour nord est prévue pour te loger."
Je me lève également :
"Non, serait-ce possible de me donner plutôt une chambre sous le sol ? Ou du moins sans fenêtres ? Quelque chose de simple, petit, sombre..." J'avais besoin de cela.
Son regard est perdu dans la chaine de montagnes lointaines, au sud. " Tres bien, comme tu désire..."
Ma chambre me plait. Il y règne une fraicheur légère et une odeur de gomme et de cire. Éclairé par la lueur d'une unique bougie, j'ai vite fait le tour de la pièce qui sera mon domaine, mon abri pour les prochaines années, le temps qu'il faudra pour me préparer. Je vivrai ici jusqu'à ce que je soit paré, pour accomplir mon destin...
Une main puissante me retient.
-Non !
Des chaînes m'empêchent d'avancer, je ne peux bouger, écroué sur le sol de pierre gelé et je grogne. La douleur est si grande, elle me paralyse, mais un hurlement attire mon attention sur ma droite.
-NON !
Ils ne peuvent pas ! Non ! Je me débats, je tire sur les chaînes infrangibles, larges comme mon bras. La rage s'enflamme en moi, ils n'ont pas le droit, non pas ça ! Mon corps est un brasier, je brûle, comme ces torches accrochées aux murs ou aux colonnes épaisses, illuminant la scène atroce se déroulant à quelques mètres de moi. Je ne peux les empêcher !
-ARRÊTEZ !
Je grogne, j'hurle, mêlant ma voix à la sienne.
-Vous le payerez ! Arrêtez ! NON !
Seigneur, pourquoi ! Il tourne sa tête, et me lance un regard horrifié :
-YLAD ! YLAD !
...
Je suis allongé sur le sol, je sens la sueur froide sur ma peau. Cela ne s'arrêtera jamais... encore un de ces rêves, un de ces souvenirs...
-Ils ne me laisseront donc jamais en paix ?
Mon lit est brisé et mes mains sont en sang. Je me lève et m'assoie sur l'unique chaise de la chambre, mon cœur bat encore à un rythme fou et mes tripes sont toujours en feu. Il faut que je me calme, ce n'est pas la première fois et ce ne sera pas la dernière, je revis l'horreur chaque fois que je ferme les yeux, je ne pourrais jamais m'en séparer, du moins, pas avant d'avoir accompli ma vengeance. J'attrape une serviette et panse mes poings, me relève et empoigne la fiole noire bordant ma table et la vide d'un trait. Je me sens mieux, je tourne mon regard vers l'engin mécanique indiquant l'heure, accroché au mur. Il est encore tôt, je devrai me recoucher la journée vas être longue, mais je ne peux. Je n'ai plus envie de fermer les yeux, non ça suffit, j'enfile quelques vêtements de fortune, endosse ma nouvelle cape et sort de la pièce. Je me retrouve rapidement à l'extérieur, dans un des multiples jardins de l'établissement. Le soleil ne s'est toujours pas levé et la demi-lune gouverne encore ces territoires sombres et paisibles. Je chemine posément parmi les arbres, essayant de remplacer les souvenirs par le souci de ce qui m'attend plus tard dans la journée. Arrivé sur une colline, je m'adosse à un arbre, face au bâtiment principal de cet endroit, l'université, là où je passerai la plus grande partie de mon temps. Pour l'instant tout est calme et obscur, mais ce petit univers ne tardera pas à reprendre vie...
Tout est paisible. Un souffle matinal m'apporte une fraîcheur bienvenue parfumée au jasmin et à la rose. L'air m'envoûte et je me détends, me laissant bercer par la quantité d'arômes m'enrobant. Je ferme les yeux et je sombre doucement dans un sommeil sans rêves...
-Hey !
J'ouvre les yeux d'un coup, réveillé avant de m'être endormi et observe attentivement mes alentours. Je n'aperçois rien et commence à m'inquiéter...
-Toi là ! Ici !
Je lève les yeux et aperçois juste au-dessus de moi, sur une branche, une forme humanoïde sombre, dont je n'arrive pas à distinguer les traits. Je ne l'aurais pas remarqué même si j'avais regardé auparavant. La forme s'assoit sur la branche et tend un bras vers moi, je vois ses yeux rouges scintiller dans la pénombre.
-T'es l'Lyco na ? Le neo ?
Lyco ? Ah, je comprends. J'ôte lentement la main de la poigne de mon poignard et me rassoit au pied de l'arbre, sans donner de réponse. C'était exactement ce que je cherchai à éviter...
-Oh là Eh! Tu ne réponds pas ?
Sur ces mots la créature saute à terre et je découvre une femelle, enfin, une fille ayant deux particularités, une paire d'ailes vaguement proches de celles d'une libellule et sa taille, elle n'est pas plus grande que ma main ouverte, je pourrais l'écraser avec mon poing s'il m'en venait l'envie...
-OH, mais qu'il est timide le toutou !
Sur ce j'en ai assez, je relève la tête, plante mes yeux remplis de dédain dans les siens et crache :
-Tu as deux choix, soit tu te présentes gentiment, soit tu t'en vas, de gré ou de force !
J'aperçois ses yeux scintiller et un sourire s'affiche sur son visage, elle fait un saut et se pose prés de mes jambes.
-Suis' Triflini, tritri pour les intimes, je viens du Nord, tu vois le Royaume vert ?
Je secoue la tête, je n'en ai que faire de son origine, elle m'importune...
-Eh bien, mon "sieur" j'me suis présenté à toi, à ton tour maintenant ! Écoute, ça ne te dirai pas que je te fasse découvrir ta nouvelle demeure ? Que tu te fasses des amis, c'est sympa non ?
Je me lève, le monde commence à s'éclaircir et le soleil ne tarderas pas à se lever, il est temps d'aller se préparer. Je me tourne vers le petit être envahissant et lâche froidement :
-Je me nomme Faolan et non, je n'ai pas besoin de guide... Je te demande une chose, ne m'embête pas, et dit à tous tes amis de faire pareil, gardez vos distances et tout le monde sera heureux.
Sur ce, je la laisse sur place et m'en vais.
En chemin, je repasse par les jardins et prends plaisir à entendre les oiseaux amorcer leurs chants. Je croise plusieurs personnes ne me prêtant aucune attention, certains en robes d'autres en vêtements communs, certains humains et une sorte d'humanoïde à queue et oreilles félines. Tout cela pourrait s'avérer intéressant, mais maintenant j'aimerai juste qu'on me laisse en paix et souhaite ardemment que ce seras le cas…
Dernière édition par Karmojal le 4/11/2008, 09:13, édité 4 fois
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
J'aime beaucoup
L'ambiance qui règne lorsqu'il se trouve au côté de l'herbe & de la terre humide est envoutante
Mais, c'est une "école" de quoi ?
L'ambiance qui règne lorsqu'il se trouve au côté de l'herbe & de la terre humide est envoutante
Mais, c'est une "école" de quoi ?
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
C'est looong :'(
Dsl je le lirai quand jaurai le temps ...
Dsl je le lirai quand jaurai le temps ...
Megabouda- Nouveau
- Nombre de messages : 21
Age : 34
Localisation : Bolivie Orientale
Date d'inscription : 08/10/2008
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
C'est une ecole de magie je crois .. enfin je sais plus ^^ ( me rappel plus du debut )
C'est fait dans le cadre d'une ecriture d'une histoire en commun avec plein de gens ( connus et inconnus ) ... Chacun ecrit la presentation de son perso . Voici la mienne ..Enfin ptet' jvais l'agrandir ..
C'est fait dans le cadre d'une ecriture d'une histoire en commun avec plein de gens ( connus et inconnus ) ... Chacun ecrit la presentation de son perso . Voici la mienne ..Enfin ptet' jvais l'agrandir ..
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
Ouah ! Génial l'idée de l'histoire en commun ! Dès que j'ai un peu de temps, je m'y mets ! Il faudra la mettre ici ou dans un autre topic ?
Effectivement, on est bien saisi dans l'atmosphère dans la description de ton personnage en tout cas ! Du bon glauque à la Alexandre ! x)
Juste deux reproches : il y a quelque fautes et ça gêne à la lecture, et espace un peu plus, genre va à la ligne pour les dialogues, parce que là le texte est un peu étouffant et empêche de profiter de l'athmosphère justement étouffante de l'histoire je trouve.
Effectivement, on est bien saisi dans l'atmosphère dans la description de ton personnage en tout cas ! Du bon glauque à la Alexandre ! x)
Juste deux reproches : il y a quelque fautes et ça gêne à la lecture, et espace un peu plus, genre va à la ligne pour les dialogues, parce que là le texte est un peu étouffant et empêche de profiter de l'athmosphère justement étouffante de l'histoire je trouve.
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
C'est super ! J'aime beaucoup ! J'adore, même !
Alors comme ça, faut créer son personnage ? Trop facile ! J'ai déja le mien tout tracé dans ma tête. Il est super. =D
Tu écris très bien, vraiment, c'est tout à fait réaliste, et ça me plait. Cependant, et j'ignore combien de fois je vais devoir te le répéter, ça s'écrit "tôt" et pas "top". ^-^
Alors comme ça, faut créer son personnage ? Trop facile ! J'ai déja le mien tout tracé dans ma tête. Il est super. =D
Tu écris très bien, vraiment, c'est tout à fait réaliste, et ça me plait. Cependant, et j'ignore combien de fois je vais devoir te le répéter, ça s'écrit "tôt" et pas "top". ^-^
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
Vous trouvez ca bien ? ^^Waw, ca fait plaisir .. oui je sais pour le "top" ... Ceux qui ont deja lu m'ont deja fait la reproche ... C'est terrible quand meme ... Et les fautes d'orthographe aussi...
Mais ça fait plaisir que ça vous plaise ..
Oh là Oh là on se calme ^^.
J'ai jamais dit Que c'était ici ...
Désolé mais ... bon à la limite vous pouvez demander à entrer dans le projet ... MAis je suis pas sur ya deja pas mal de monde ... enfin je sais pas ...
MAis c pas moi le boss du projet .. ( déjà que je m'y suis intégré un peu de force ^^ )
Mais ça fait plaisir que ça vous plaise ..
Oh là Oh là on se calme ^^.
J'ai jamais dit Que c'était ici ...
Désolé mais ... bon à la limite vous pouvez demander à entrer dans le projet ... MAis je suis pas sur ya deja pas mal de monde ... enfin je sais pas ...
MAis c pas moi le boss du projet .. ( déjà que je m'y suis intégré un peu de force ^^ )
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
Ah, ben fallait le dire de suite ! Pit,tu n'es qu'un imbécile ! x)
En tout cas, tu m'as donné les bases de mon perso, et il me fascine déja. ^^
Oui, c'est très bien.
En tout cas, tu m'as donné les bases de mon perso, et il me fascine déja. ^^
Oui, c'est très bien.
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
Imbécile ! Mais c'est lui qui a lancé l'idée !
Tu n'as qu'à gérer toi-même tout cela si tu peux traiter les autres d'"imbéciles" !
Mwahahah comment je l'ai remise à sa place !
Tu n'as qu'à gérer toi-même tout cela si tu peux traiter les autres d'"imbéciles" !
Mwahahah comment je l'ai remise à sa place !
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
"C'est fait dans le cadre d'une écriture d'une histoire en commun avec plein de gens ( connus et inconnus ) ..."
je cite
je cite
Un univers dans la tête- Artiste Maudit
- Nombre de messages : 2166
Age : 32
Date d'inscription : 12/03/2008
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
ahh je sais je sais! Non! non... ne me remerciez pas
Un univers dans la tête- Artiste Maudit
- Nombre de messages : 2166
Age : 32
Date d'inscription : 12/03/2008
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
J'ai pas pris le temps de m'intéresser réellement à ce que vous aviez marqué, à vrai dire.
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
Bon, conclusion = Vous avez aimé ...
Très bien, j'écrirai donc la suite ...
Très bien, j'écrirai donc la suite ...
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
Ouais voilà le reste on s'en fou, chacun peut écrire ce qu'il veut en rapport avec ce qu'il veut après tout ^^
J'me suis permis de régler deux trois fautes (j'ai pas regarder précisément) et d'espacer un peu mieux. (Ca sert à quoi d'être Modo sinon x_x)
Bravo, on a bien envie de savoir la suite, un bon début
J'ai eu très peur au début, parce que ça m'a fait penser à mon roman x_o
J'me suis permis de régler deux trois fautes (j'ai pas regarder précisément) et d'espacer un peu mieux. (Ca sert à quoi d'être Modo sinon x_x)
Bravo, on a bien envie de savoir la suite, un bon début
J'ai eu très peur au début, parce que ça m'a fait penser à mon roman x_o
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
Bien joué pour l'espacement, mais je pense qu'il aurait été plus sympa de demander l'autorisation d'abord 8x
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
Ouais peut t'aurais pu demander ...
M'enfin, c'est tres bien comme ca ^^
J'ecrit la suite là, jpense jvais la poster ce soir .. ca vas pas etre long .. vu que c pas une suite mais plutot un "rajout" ^^
M'enfin, c'est tres bien comme ca ^^
J'ecrit la suite là, jpense jvais la poster ce soir .. ca vas pas etre long .. vu que c pas une suite mais plutot un "rajout" ^^
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
Bon je rajoute au message PREMIER SUR LA PREMIERE PAGE LA "SUITE" !!!
CTD que la suite y ai, tournez la page pour lire ^^
ET NERE ! LIBRE A TOI DE FAIRE DES ESPACES OU MEME DE CHANGER L'EMPLACEMENT des phrases parlées ( celles ac des guillemets .) jmy perd moi ^^
CTD que la suite y ai, tournez la page pour lire ^^
ET NERE ! LIBRE A TOI DE FAIRE DES ESPACES OU MEME DE CHANGER L'EMPLACEMENT des phrases parlées ( celles ac des guillemets .) jmy perd moi ^^
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
La suite est super ! =)
Qu'est-ce qu'elle peu être chiante, la fée, quand même xD
Qu'est-ce qu'elle peu être chiante, la fée, quand même xD
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
Voilà j'ai tout refait. Si jamais ce que j'ai fait ne te conviens pas, ne t'inquiètes pas j'ai gardé le texte original sur mon ordinateur !
Je la kiiiiffe la fée !
Je la kiiiiffe la fée !
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
Tiens en féé (oh oh oh), je te refilerai mon MP3 à la rentrée pour que tu y remettes tout mon patatra, oki ?
Tu m'as juste filer Jasc Paint Shop Pro 9.01, je me trompe pas ?
Tu m'as juste filer Jasc Paint Shop Pro 9.01, je me trompe pas ?
Re: LycaFaolan ! / Fantasy
Oui, "juste" le Paint shop, Tu veut autre chose ?
( JUSTE POUR INFO POUR CEUX N'AYANT PA SLU PLUS HAUT : J'AI MIS UNE PETITE SUITE EN PREMIERE PAGE )
( JUSTE POUR INFO POUR CEUX N'AYANT PA SLU PLUS HAUT : J'AI MIS UNE PETITE SUITE EN PREMIERE PAGE )
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